


4myplanet
Recherche et sciencesEn 2010, la navigatrice Alexia Barrier crée l’Association 4myplanet pour préserver les Océans. A travers ses défis sportifs, elle récolte des données indispensables à la recherche scientifique et sensibilise les plus jeunes. Son mantra "Love - Dare - Share"
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Qui sommes-nous ?

ALEXIA BARRIER
Née au bord de la Méditerranée, Alexia a flotté et navigué dans cette mer dès l’âge de trois ans, ses parents possédaient un voilier de six mètres. A douze ans, elle a déjà une conscience claire de ce qu’elle veut faire de sa vie : naviguer en voilier de course autour du monde. Monitrice de voile à quinze ans, elle travaille dans l’industrie du yachting comme Co skipper ou marin, tout en poursuivant ses études en management du sport à l’UFR-STAPS de Nice. Elle devient rapidement navigatrice professionnelle. Après avoir régaté au niveau mondial en Match Racing, Alexia se lance dans les courses au large en solitaire. En tout, elle a parcouru plus de 250 000 milles à travers le monde, avec une quinzaine de courses transatlantiques dont cinq en solitaire. Ses bateaux de course les plus marquants ont été le Mini 6.50 (le plus petit bateau de course au large), le Figaro 2 (la série en solitaire la plus exigeante du monde) et le 60 pieds (18 mètres) en monocoque et en multicoque. En 2009, elle crée l’association de protection de la nature et des océans « 4myplanet », puis tente un tour du monde en solitaire au profit de la science (une première féminine). Son vœu le plus cher est de marier course à la voile et engagement pour la planète. Grâce à son association, Alexia a déjà participé à des collectes de données océanographiques très importantes pour les scientifiques et sensibilisé des milliers d’enfants à la protection de l’environnement, notamment lors de son premier Vendée Globe en 2020.
LES MISSIONS SCIENTIFIQUESCollecte de données sur les eaux de surface
Grâce à un thermosalinomètre installé sur son bateau, Alexia peut collecter des données de température, salinité et teneur en Chlorophylle-a. Ses informations sont ensuite envoyées aux scientifiques de l’IFREMER et utilisées dans le cadre d’études sur le réchauffement climatique par exemple.


Partenariat avec la Commission Océanographique de l’UNESCO
Avec son bateau, Alexia accède à des zones reculées et difficiles d’accès. Lors de la Transat Jacques Vabre en 2019 et pour le Vendée Globe en 2020, elle emmène à son bord un flotteur ARGO mis au point par les scientifiques de l’UNESCO. Elle permet son lancement à des coordonnées GPS précises, dans des zones maritimes très peu explorées par aileurs. Ce « robot » enregistre et transmet des informations de température et salinité de l’eau jusqu’à 2 000 mètres de profondeur. Et ce tous les 9 jours pendant près de 7 ans.
A voir : le déploiement du flotteur ARGO pendant le Vendée Globe 2020

Observation de la faune marine
En navigation, Alexia répertorie toutes ses observations sur la faune marine dans l’application « ObsEnMer ». Toutes ces données sont ensuite centralisées et communiquées pour élaborer des stratégies de protection.
LE PROGRAMME PEDAGOGIQUE
Alexia s’implique dans un programme éducatif destiné à des centaines de classes du primaire et du secondaire. L’objectif est de proposer un dialogue avec les enfants sur la biodiversité marine et la préservation des richesses naturelles. Pour cela 4myplanet propose un livret pédagogique exclusif pour chacune des courses phares d’Alexia comme la Route du Rhum 2018, la Transat Jacques Vabre 2019 ou le Vendée Globe 2020. Les enfants échangent en visioconférence avec Alexia en direct depuis sa course et elle prend le temps de répondre à toutes leurs questions. Ils reçoivent aussi des « nouvelles du bord » de la navigatrice tout au long du parcours. Quand elle n’est pas sur l’eau, Alexia en profite pour rendre visite aux écoles qui la suivent. Inspirés par ces échanges, les enfants mettent en place des projets sur le long terme en lien avec la protection des océans. Les élèves de CM1-CM2 de l'école du Moulin Neuf à Biot ont par exemple décidé de ne plus utiliser de sacs plastiques à usage unique, en deux mois ils en avaient déjà économisé cinq cents. Des collégiens de Port Lympia à Nice ont créé une aire éducative protégée... Aussi, Alexia est très présente sur tous les évènements sportifs organisés dans le département des Alpes-Maritimes et en profite pour mettre en place des temps de sensibilisation avec le public, notamment lors de visites du bateau.


LA COURSE AU LARGE
Plus qu’une association, « 4myplanet » est aussi le nom d’un bateau. Un monocoque de soixante pieds IMOCA mis pour la première fois à l’eau en 1998 par la navigatrice Catherine Chabaud qui l’avait nommé « Le Pingouin ». Avec elle, il gagne le célèbre Fastnet Race puis termine deuxième de la Transat Jacques Vabre en 1999. Après avoir démâté au Vendée Globe 2000, il réussit son premier tour du monde en 2003, l’Around Alone qu’il termine troisième sous le nom de « Tiscali ». Puis, Marc Thiercelin prend sa barre et le fait réaliser une belle sixième place à la Transat anglaise 2004. En 2011, le skipper américain Brad Van Liew lui fait remporter la prestigieuse course autour du monde : la Velux 5 Océans. Il passe aux mains de Tanguy de Lamotte pour « Initiatives Cœur » entre 2012 et 2015 et finit le Vendée Globe pour la première fois. Il fera un second Vendée Globe avec Romain Attanasio en 2017 avant d’être vendu à Alexia, en 2018. Plusieurs transats et courses plus tard, Alexia a son ticket pour le départ du Vendée Globe… Mais les règles du jeu ont changé. « 4myplanet » est recalé par la nouvelle jauge, à moins de lui refaire entièrement sa quille. Des travaux très couteux et colossaux pour un vieux bateau comme celui-ci. 3 mois avant le départ, l’entreprise TSE – expert en développement photovoltaïque – rejoint l’aventure et permet à Alexia de réaliser son rêve.
A écouter : l'émission la Bande Originale de Nagui “Alexia Barrier pour la 9ième éditon du Vendée Globe”
