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Entrez la desa ferme pédagogique de TINTILOU Abdoulaye nous donne des nouvelles du projet d'embouche de béliers et d'élevage de poules Imprimer E-mail Publié le Jeudi, 05 Janvier 2012 16:44 Écrit par C. Chevalier La vente des béliers est reporté et il a fait l'acquisition d'un taureau laitier. Voici les nouvelles transmises par Abdoulaye le 22 novembre 2011 : "Bonjour, Je viens te faire le point sur le projet d'embouche de béliers et le projet de poules . Nous avons connu des difficultés pour ces 2 projets qui étaient censés nous procurer des revenus dès la fête de la Tabaski pour rembourser le crédit et améliorer le quotidien des stagiaires. Pour les béliers, le vétérinaire et ceux qui pratiquent l'embouche nous avaient laissé entendre que 2 mois étaient suffisants pour engraisser les béliers si ils sont stabilisés et bien nourris . Après l'achat des béliers, nous les avons donc stabilisés dans la bergerie ,déparasités et vaccinés . Mais, les animaux ont mis plus de temps à s'acclimater . La majorité ont fait la diarrhée, et à la Tabaski , ils n'étaient pas aussi gras que nous l'aurions souhaité . Nous avons néanmoins tenté de les vendre en les transportant à Ouaga . Mais les prix qui nous étaient proposés n'étaient pas intéressants pour nous . Ils étaient achetés à 40 000 fcfa alors que le coût de revient du mouton à l'achat était de 35000 fcfa . Il n'y avait donc pas de bénéfice . C'est pour cette raison que nous avons préféré les garder . Nous espérons en vendre certains aux fêtes de fin d'année si les prix nous permettent de réaliser des bénéfices . Pour les poules, nous avons également connu des difficultés . Dès l'achat des poules elles ont été vaccinées et déparasitées . Nous avons décidé de les mettre par groupe de 100 poules . Tout s'est bien passé , mais au bout de 2 semaines nous avons enregistré des infections et nous avons commencé à perdre des poules. J'ai donc préféré vendre les poules par prudence . Nous avons eu 450 000 fcfa . J'ai pris l'initiative de payer un taureau laitier avec les 450 000 fcfa. Je n'avais plus de taureau à la ferme. J'ai voulu passer à l'insémination mais, c'est toujours cher (75 000 fcfa par vache) et le taux de réussite est faible .En plus du fait que le taureau va nous faire des veaux .Nous pourrons l'engraisser et le vendre avec du bénéfice après quelques temps ." Deux vélos pour les stagiaires de KOGHO Imprimer E-mail Publié le Jeudi, 05 Janvier 2012 16:33 Écrit par B. Chevalier Novembre 2011 : La formation à la ferme pédagogique et écologique de TINTILOU prévoit à l'issue de la première année une spécialisation au choix des stagiaires. Nos deux jeunes de KOGHO ont choisi la production laitière. C'est pourquoi Abdoulaye les envoie en stage dès la fin de l'année dans une ferme de production laitière à 10 km de TINTILOU. Ils partiront le matin pour revenir le soir. Nous avons donc décidé le financement de deux vélos neufs (150 euros les deux) que vous pouvez voir ci-dessous : Présentation de la ferme écologique et pédagogique de TINTILOU. Imprimer E-mail Publié le Samedi, 20 Août 2011 09:57 Écrit par Super User Lieu : TINTILOU, un village situé à 35 km à l’ouest de OUAGADOUGOU sur la route de BOBO-DIOULASSO. Porteur du Projet : Abdoulaye KIEKIETA 1m70, la peau noire, les yeux rieurs et un sourire à réconforter n’importe quelle âme perdue. Dans les faits, Abdoulaye a passé un bac D puis a intégré une université en lettres modernes. Mauvaise orientation pour un homme de terrain issu d'une famille d'agriculteurs. Après avoir réussi le concours de l'ENA (Ecole Nationale de l'Administration), il est nommé préfet à l'âge de 22 ans. A la tête de sa circonscription, il s'intéresse à l'agriculture et commence à élever des bœufs en les gardant dans sa cour pour les engraisser. Il récupère la fumure et l'utilise comme engrais dans son jardin. Constatant une amélioration du rendement, il installe une petite ferme sur les terres de sa famille et commence à diversifier son activité pour améliorer petit à petit le rendement de sa ferme. Il arrive maintenant à produire suffisamment de lait, viande (notamment de petits ruminants) et de fruits pour faire vivre sa famille et quatre personnes sur la ferme. Les Débuts n'ont pourtant pas été faciles. Il a commencé avec trois vaches sur des terres nues et pauvres. La fertilisation annuelle et les différentes techniques qu'il a développées (cordons pierreux pour limiter l'érosion et retenir l'eau, technique du zaï : trous pour permettre une meilleure infiltration de l’eau) lui ont permis d'enrichir la terre et d'étendre ses cultures. Au départ les autres villageois riaient de lui et de ses techniques extravagantes mais comme elles se sont révélées efficaces, ils lui ont demandé conseil. Il est maintenant convaincu qu'une amélioration de l'agriculture est possible malgré les difficultés climatiques. Révolutionnaire, visionnaire, volontaire, actif, engagé…Abdoulaye est un peu tout cela à la fois… Portrait réalisé par Charlotte http://123burkina.blogspot.com/ Objectif de la Ferme: Recruter des jeunes de 14 à 19 ans en échec scolaire ou non scolarisés pour leur donner une formation pratique en agriculture et en élevage, en 3 ans et les aider à s’installer, au terme de leur formation, à leur propre compte. Pourquoi une ferme écologique ? Parce qu’Abdoulaye a d’abord installé une ferme villageoise en 2003 ou il a développé des techniques innovantes de culture et d’élevage afin d’améliorer la productivité, tout ceci dans un souci de développement durable et de respect de l’environnement. Le respect et la restauration des ressources : - technique du zaï : rotation des cultures pour éviter naturellement l'appauvrissement de la terre, - construction de cordons pierreux afin d'arrêter l'érosion en protégeant le sol des vents qui emmènent la couche supérieure fertile. - Stabilisation des animaux afin de récupérer une fumure organique utilisée à la place d'engrais chimiques. - Fauchage, pratique qui n'existe quasiment pas actuellement puisque les bêtes vagabondent, pour nourrir les bêtes en période sèche d'où la demande de botteleuse et de magasin de foin, chose qui se voit peu là-bas... Pourquoi une ferme Pédagogique ? Pour apporter des solutions durables, pérenniser et faire partager son expérience en formant des jeunes à ces nouvelles techniques. Au démarrage du projet, tout était à faire : En mai 2010 Abdoulaye pose les statuts de son association : KOOBO PALAGA : « AGRICULTURE NOUVELLE » et Actions d’Avenir démarre le projet avec lui en finançant la construction des cases (les chambres de l’internat), la réfection du puits existant, l’achat du grillage pour le maraîchage, le système d’irrigation au goutte à goutte pour un montant global de 1545 euros. Décembre 2010 : L’arrivée des jeunes C’est alors, le 8 décembre exactement, le démarrage de la formation de 10 élèves, choisis par Abdoulaye selon leur motivation plutôt que sur leur niveau d’étude. Il s’était fixé comme objectif le nombre de 6 au départ, mais 4 autres désiraient tant venir à la ferme !!! C’est là qu’intervient la 3e association : SAFARIDE de VERMELLES, qui a établi un programme de parrainage avec KOOBO PALAGA pour ces 10 jeunes. Ce programme : Tenga timbo : « Espoir de la terre » finance pour un montant de 3 000 euros/an/pour les 10 jeunes leurs besoins en nourriture, fournitures, matériel etc. Fin Décembre 2010 : La porcherie Nous finançons la construction de la porcherie et trois cochons pour un montant de : 720 euros. Janvier 2011 : La bergerie La priorité suivante est de construire la Bergerie destinée à accueillir 50 chèvres et 50 moutons dans un but pédagogique bien sûr mais aussi afin de pouvoir augmenter la rentabilité de la ferme, les bénéfices de la vente des produits de cette bergerie étant prévus pour participer aux salaires des formateurs. Février 2011 : L’ordinateur… Il nous apparaît vite nécessaire d’équiper Abdoulaye d’un ordinateur portable afin de pouvoir communiquer plus efficacement avec lui sur l’avancée des projets, la restitution à nos donateurs étant une phase cruciale. Bien sûr, Adboulaye a prévu de prendre (à sa charge) une connexion internet. Cet investissement est partagé avec l’association SAFARIDE, ajouté à cela une imprimante et un scanner. Mars 2011 : Deux nouveaux élèves Nous avons demandé à Abdoulaye s’il n’était pas trop tard pour intégrer au groupe de jeunes deux nouveaux élèves : l’idée est d’envoyer à la ferme de TINTILOU deux jeunes de KHOGO, avec l’idée de mettre en place une antenne pilote au village à l’issue de leurs trois années de formation. Abdoulaye a approuvé et voilà deux jeunes de plus, parrainés cette fois-ci non par SAFARIDE mais par Actions d’Avenir Août 2011 : Un prêt pour deux projets d’élevage Mauvaise nouvelle : deux poches de sécheresse dans la saison des pluies pourtant bien démarrée en mai mettent à mal les récoltes. Le maïs, le sorgho, le riz rendent mal. Qu’à cela ne tienne, Abdoulaye monte avec ses élèves deux projets : - de l’embouche (engraissement) de moutons béliers du Sahel : un mouton par jeune afin que chaque élève suive le développement de son animal. On l’achète 35 000 FCFA (= 53 euros) et on espère le revendre 75 000 FCFA à la fête de la Tabaski (ou fête de l’Aïd) en novembre. - des poules locales (200) qui seront revendues à l’occasion des fêtes de fin d’année, période où les prix des volailles montent, afin d’apprendre aux élèves à « coller au marché ». Nous décidons donc de faire un prêt pour ces deux projets d’un montant de 770 000 FCFA soit 1174 euros. Si le projet fonctionne bien, on pourra envisager en janvier prochain de soutenir le projet d’embouche de bœufs. cription de votre action