


ADA-théâtre
Arts et cultureCompagnie artistique professionnelle consacrée au théâtre contemporain.
Nos actions en cours
Qui sommes-nous ?
Depuis vingt ans, la compagnie ADA-Théâtre produit et diffuse des spectacles de théâtre contemporain avec ardeur et opiniâtreté. Il en faut, puisque ces deux décennies de travail et de succès critique et public n'ont pas convaincu les collectivités publiques de soutenir notre travail. Nous ne disposons d'aucune subvention, ni de la DRAC (instance régionale dédiée au financement de la création artistique) ni de la Ville de Paris. Nous sommes donc, dans tous les sens du terme, une compagnie indépendante, dont le destin ne dépend que de vous toutes et tous.
Notre démarche artistique s'efforce de penser le monde contemporain avec exigence et passion : on peut parler de «théâtre politique», dans le sens où il s’agit de travailler les structures de notre monde contemporain, dans une quête d’émancipation qui ne se contente pas de slogans réducteurs ou de jérémiades contre-productives - pas de théâtre "militant", donc. La dimension ludique y est centrale, et se déploie sous le signe de la joie, au plateau comme dans la salle. Nous nous inscrivons dans l'héritage brechtien qui pose qu'il existe "une étude gaie et combative". Nous aimons raconter des histoires comme nous aimons déjouer les illusions qu'elles véhiculent : jouer et déjouer sont nos maîtres mots.
20 ans de théâtre, ça fait pas mal de spectacles, énormément de spectateurs, beaucoup d'articles… Petite synthèse, absolument pas exhaustive !
Historique de la compagnie
ADA-Théâtre est née avec la création de Top Dogs, d’Urs Widmer, en 2003, à Vitry sur Seine (Festival Nous n’irons pas à Avignon) : on y voyait des cadres supérieurs anéantis par leur licenciement dans le cadre des restructurations d’entreprise, s'adonner à toutes sortes de stages de reconstruction personnelle comme autant d'exercices de démolition subjective… 10 dates dans la grande salle de Gare au Théâtre.

Le Cabaret Beau Joueur, (2010) écrit par Judith Bernard , abordait le réel par les formes plus festives de la comédie musicale : créé au Théâtre Montmartre Galabru, il évoquait la reconfiguration des vies ordinaires sous l’effet du triomphe du «sarkozisme », de la « valeur travail » et de la cupidité érigée en seul désir légitime. Exploitation : 40 dates à Paris (Théâtre Montmartre Galabru, Paris 18ème), au Vallon (Mauves-sur-Loire), et au XXème Théâtre (Paris 20ème). PRESSE : Spectacle "Coup de cœur" de France Culture : "Politique, drôle, enlevé, utopique" (Sophie Joubert), "Une petite comédie musicale parfaitement réjouissante, entre Stanley Donen et Alain Resnais", "des mélodies formidables", "vraiment à voir" (Marc Voinchet, Les Matins de France Culture).

Puis, D’un retournement l’autre, de Frédéric Lordon, est venu poursuivre cette démarche de « réflexion » - au sens du reflet et de l’intellection – de la folle idéologie qui domine l’époque, en mettant en scène banquiers et politiques responsables de la « crise » (perpétuelle) où nous sommes (encore).
50 dates, au Théâtre Montmartre Galabru (Paris 18ème) et à l'Espace Alya (Avignon Off).
PRESSE : Libération : "A hurler de rire", "belle mise en scène", "du Brecht pour aujourd'hui" (Gérard Lefort).
Bienvenue dans l’angle Alpha, d'après Capitalisme, désir et servitude (Frédéric Lordon, La Fabrique) poursuivait cette exploration critique en s’élevant à une analyse philosophique revisitant la théorie marxiste des rapports de force capital/travail à l’aune de la philosophie spinoziste : on y explorait les passions qui nous livrent aujourd’hui corps et âme au travail en régime néo-libéral, jusqu'au burlesque, et l'on s'échappait par la grâce de la danse...

50 dates au Théâtre de Ménilmontant (Paris 20ème), à la Manufacture des Abbesses (Paris 18ème), et au Tremplin de Dison (Belgique)…
PRESSE : L'Humanité : "Très professionnel, ludique et drôle" ; L'Obs : "La mise en scène parvient à dompter le monstre économique" ; Contretemps : "Une superbe mise en scène des utopies" ; Le Média : "une pièce que tous les citoyens devraient voir !"... Le Temps des Lilas : "Un tour de force". Ballast : "Une œuvre joyeuse qui jamais ne trahit l'exigence intellectuelle de ses inspirateurs"...
Amargi, (2016), écrit par Judith Bernard, remontait à la source de notre aliénation : notre dépendance à la monnaie, la dette qui nous enchaîne en une spirale infernale, depuis des siècles - puis le spectacle ouvrait des possibles à portée de main... Sous-titré "Anti-tragédie de la dette", la pièce entendait théâtraliser pour dédramatiser, et rendre les spectateurs à leur liberté de penser autrement les règles de l'argent…

70 dates à la Manufacture des Abbesses (en création et en reprise), ainsi qu'au festival "La Belle Rouge" de Saint-Amant Roche Savine (Puy de Do^me).
PRESSE : L'Humanité : "Très professionnel, ludique et drôle" ; L'Obs : "La mise en scène parvient à dompter le monstre économique" ; Contretemps : "Une superbe mise en scène des utopies" ; Le Média : "une pièce que tous les citoyens devraient voir !"... Le Temps des Lilas : "Un?tour de force". Ballast : "Une œuvre joyeuse qui jamais ne trahit l'exigence intellectuelle de ses inspirateurs"...

Et puis il y a eu Saccage, notre dernier spectacle ; cette fois on était du côté des activistes de l'alternative, à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ou à la fac de Vincennes dans les années 70 : on vivait avec eux l'effort fou et bienfaisant de vivre autrement, et le saccage, par le bras armé de l'État, de ces espaces un peu trop inventifs pour ne pas menacer le pouvoir...
50 dates à Paris (Manufacture des Abbesses, en tournée à Melle (Métullum), au Plateau des Glières (spectacle d'ouverture du Rassemblement des Glières 2022, en hommage aux luttes d'hier et d'aujourd'hui), à Bagneux (Festival Auteurs En Acte 2023).
PRESSE : Holybuzz : "Un monument : de ceux qui vous laissent aussi étourdi qu'émerveillé." L'Humanité : "Un réquisitoire contre l'ordre établi". La Croix : "Une pièce de théâtre populaire et accessible". Contretemps : "Une expérience dramaturgique magnifique, drôle, tranchante et politique". D?e la cour au jardin : "Engagé et passionnant, assorti d'une analyse politique d'une rare acuité"...