ADEOCSE

Depuis l'annexion d'une partie de la Géorgie en 2008 puis de la Crimée en 2014, de nombreux journalistes d'Europe Orientale sont accusés de manière fallacieuse de connivence avec l'étranger. Un nombre croissant d'entre eux se retrouve dans le pire des cas derrière les barreaux, d'autres sont contraints à l'exil ou placés sous liberté surveillée.

Cette pression permanente sur la presse n'est pas récente et elle était monnaie courante dans les pays d'Europe Centrale avant la levée du Rideau de Fer. Le fondateur d'ADEOCSE, Vital-Joseph Philibert, lui-même journaliste, a très bien connu cette période car en tant que rédacteur indépendant, il a été amené à réaliser de nombreux reportages dans ces territoires entre 1980 et 1989.

Au cours de cette décennie, il y a rencontré de nombreux journalistes qui étaient soumis à de telles pressions de la part des autorités en place qu'ils préféraient abandonner leur profession. Aujourd'hui, grâce à Internet, les journalistes peuvent parer à ce renoncement à condition que leurs articles soient exploités dans d'autres langues que celle de leur langue d'origine.

Pour atteindre cet objectif, ADEOCSE dispose de son propre site www.pg5i.eu opérationnel depuis le 15 septembre 2015 ; lequel a publié jusqu'à ce jour plus de 1.200 articles consacrés aux pays d'Europe Centrale et Orientale. Ce projet a été soutenu par des éditeurs de langue allemande implantés en Hongrie, Roumanie et République Tchèque qui ont cédé gratuitement les droits de leurs contenus afin qu'ADEOCSE puisse arriver à ses fins.

Si ADEOCSE recourt aux dons, c'est pour constituer un fonds d'aide à la presse indépendante destiné prioritairement aux journalistes russes, biélorusses et ukrainiens afin que ces derniers puissent poursuivre leur activité et répondre à la demande d'informations objectives.

Les fonds récoltés transiteront par des organismes reconnus d'utilité publique, à l'instar de la plate-forme numérique decoder (Berlin), qui seront chargés de leur répartition.

Il est important de préciser que dans les trois territoires concernés, les salaires des journalistes sont extrêmement modestes comparativement à ceux en vigueur en occident, ce qui signifie qu'avec quelques dizaines d'euros une rédactrice ou un rédacteur peut poursuivre ses activités pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois.

A date régulière, le site www.pg5i.eu publiera un bilan de l'association ADEOCSE afin que les donateurs aient connaissance de la destination de leurs dons.