La coordination agit de plusieurs façons, et au-delà des besoins quotidiens pour l'information, la communication et les rencontres, la lutte a un coût qui doit tenir compte de la répression qu'elle subit. Nous souhaitons assumer collectivement ces coûts, en soutien aux actions et pour encourager les différentes façons de lutter contre ce projet, qui s'abstient de tout fatalisme. Ainsi différentes cagnottes ont été mises en ligne pour soutenir le mouvement de lutte contre les LGV de différentes façons :

1. Par les recours juridiques
2. Par les mobilisations et événements
3. Par l'anti-répression face aux actions (vous êtes sur cette cagnotte)

Malheureusement les recours juridiques et les événements seuls ne permettent pas d’arrêter un projet qui se veut « l’un des plus gros projet d’infrastructure de France ». Force est de constater, et le cas de l’A69 en est le parfait exemple, le rapport de force se crée en attaquant par tous les côtés.

Cette détermination à agir permet de dépasser la posture attentiste et plaintive à laquelle nous destinent les délais des procédures juridiques et administratives qui nous mettent trop souvent devant le « fait accompli », et les discours fortement médiatisés discréditant les opposants aux projets ou les invisibilisant purement et simplement.

Or lorsqu'on s'oppose de la sorte à un projet d'Etat, la répression devient un soucis premier.

La cagnotte anti-répression doit donc permettre de faire face à la répression grandissante des militants anti-LGV régulièrement visé.e.s par les promoteurs du projet (notamment l’Etat). Aussi, à titre d’exemple la lutte soeur contre l’A69 estime l’ensemble des actions en justice entreprises contre les opposants à plus de 50.000 euros (plus d’information ici – nous sommes les prochains !). 

Cette cagnotte est donc cruciale pour permettre à une base juridique / anti-répression de se constituer à l’échelle de cette coordination plurielle. Elle doit permettre de soutenir les militants en procès présent ou à venir en finançant les frais d'avocats à l'image de ce qu'a permis la base juridique de la lutte A69 dont nous tirons de précieux apprentissages.

LGV NON MERCI est à la fois

• un portail vers un ensemble de collectifs en lutte contre le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), situés à différents points de la région (dans le Sud-Ouest uniquement pour l’instant), du Pays-Basque à la Gironde en passant par l’Occitanie ;
• une plateforme de ressources (site internet, réseaux sociaux, …) visant à informer sur les enjeux du GPSO et à visibiliser les actions menées par les collectifs, associations ou élus (relais) ;
• et une coordination de lutte portant une diversité de formes d’actions (du recours juridique au blocage de chantiers, en passant par les pétitions, les manifestations, les réunions d’information, …) et menant une réflexion large sur les leviers possibles pour mettre fin au projet.

Les associations regroupées sous cette banières sont présentes à travers tout le Sud-Ouest :  STOP LGV Bordeaux Métropole, Bordeaux Se Soulève, LGV NINA, Alt LGV Bordeaux Sud, LGVEA, Stop LGV 47,  Amis de la Terre Midi-Pyrénées, Naturalistes des Terres, La Guiguette Vaillante, la TaskForce contre l'A69 et les LGV, le CADE, le comité des soulèvements 31, …