ARTÉMIS Sainte-Marguerite
Recherche et sciencesRecherches, développements et pratiques d'une économie circulaire, sociale, solidaire, coopérative et locale, dans les secteurs agricole, aquacole, artisanal et industriel ; de même que dans les domaines du bâtiment, de l'environnement, de l'éducation et de la culture.
Nos actions en cours
Qui sommes-nous ?
L’association Artémis de Sainte-Marguerite recherche, développe et entreprend une économie bleue, autrement dit, circulaire, sociale, solidaire et locale. Une ESS circulaire au bénéfice d’une croissance bleue préservant et restaurant du même geste, le vert. Aux assises aquacoles, elle se veut un écosystème productif d’alimentations saines et locales, à la faveur de sa population et de son conjoint l’artisan ; et au bénéfice des générations futures par la transmission des saveurs et savoirs acquis et produits.
Établie dans le massif vosgien par Éric & Guillaume Crouzier, secrétaire et entrepreneur en génie climatique et hydraulique pour l’un, diplômé en aquaculture et ex-designer d’un artisanat déjà circulaire pour son frêre Guillaume qui préside. Artisanat et aquaculture, acclimatation et purification forment les savoir-faire et expériences des promoteurs d’un modèle socio-économique d’avenir selon eux : l’« entreprise associative ».
Périurbaine de Saint-Dié-des-Vosges, Artémis bénéficie d’un large espace, un lieu et une amorce du vaste écosystème qu’elle ambitionne de construire.
« C’est la praxis, l’usage social des choses, et non la fabrication (poiêsis), qui est l’expérience décisive. » Serge Latouche?
Son étendue, son esprit volontaire, et son sens commun, nourris par des profits réinvestis à la faveur d’une production-redistribution de richesses supérieures, elles-mêmes au service du développement local, social et culturel, totalisent un tout holistique : un écosystème azuré.
« Ainsi l’idée vivante de l’homme, esprit libre, maître de ses pouvoirs, trouvera l’image de sa forme dans une civilisation qui mettra en avant le meilleur artisanat, le goût artistique de vivre joyeusement dans un équilibre durable. » Louis Henry Sullivan
En amont de cette structure pyramidale cerclée d’économie bleue, Artémis pratique un design circulaire fait d’une materiaprima lavée de toute « notion » de déchet, voire d’échec. Dés lors, l’alchimie opère : elle sépare, assemble les opposés, les éloignés, inverse les polarités, et fait du plombé, présent en masse aujourd’hui, un or salvateur galvanisé par la panacée de ce nouvel écosystème clarifiant sans filtrer : en recirculant.
« Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau. » Anaxagore de Clazomènes
Artémis débute la construction de son écosystème par la fin, en valorisant les biodéchets, invendus et surplus alimentaires, le temps d’engager les productions aquacoles et d’arriver au point de départ planctonnique de cet ensemble autarcique et circulaire, sachant que cette descente est une ascension en termes de complexité : la prudence prêche le rustique.?
En sus du productif, un projet pédagogique d’« école circulaire » sur l’économie bleue sensibilisera sur le potentiel du geste recirculant, de relever ici tout en réduisant là : une saine et riche frugalité, en faveur de l’engagement de la jeunesse, du foyer familial puis du retraité : la boucle intergénérationnelle est elle aussi bouclée.
« Tout ce qui élève unit » Charles Péguy