Ouais on est comme ça nous, rien ne nous arrête... La vie sociale et culturelle d'un petit village Aveyronnais mérite bien de faire fi des manipulations politiques réactionnaires. On est bien décidés à continuer d'opposer à la gentrification rurale nos modes de vies solidaires et inclusifs.

Un café-associatif, un resto pas cher d’après marché, un tiers-lieu, une expérimentation de l’autogestion, un refuge, une maison commune ouverte à toutes et tous, une alternative culturelle, un lieu de rencontres intergénérationnelles, un underground de la musique expérimentale ?

Difficile de mettre en case dix ans d’existence folle et joyeuse, de frémissements culturels et de panses bien remplies...

Nous avions un lieu, une location d'un bel et grand immeuble désuet sur la place de l'église de notre village. Seulement suite aux dernières élections municipales, notre propriétaire a succombé aux pressions et décidé d'arrêter le bail afin de vendre le bien. Qu'à cela ne tienne, nous nous sommes positionné-e-s pour le racheter et avons trouvé les prêts nécessaires à l’acquisition.

C'était sans compter sur l'arrivée d'un grand projet de gentrification rurale soutenu, lui, par les instances de pouvoir et notre propriétaire a préféré la paix sociale à la loyauté de ses locataires

DÉMÉNAGEMENT :

Nous avons été salement viré-e-s avant l'été et, refusant fermement de disparaître, ce fut un joli pied de nez que de nous installer la porte à côté, hébergé-e-s chez une voisine direct du lieu.

Ce guingois de poch' s'il nous permet de ne pas perdre nos liens, de montrer qu'on existe envers et contre tout est une version réduite et temporaire de nos projets et notre objectif n'a pas changé : trouver un bâtiment en centre village, transformer cet espace en propriété collective, lui assurer une utilisation associative et autogérée pour les siècles à venir !

Pour réunir la plus grosse somme d'argent possible et trouver notre lieu idéal.

Si vous déposez de l'argent ici, on reviendra vers vous avec des informations fraîches aussi rapidement que le permettent nos agendas et vous aurez à chaque étape la possibilité de récupérer vos apports.

TEL EST NOTRE PROJET :

Depuis nos premiers appels au secours, d'autres nous ont rejoint, certains sont repartis mais les idées restent. Alors nous cherchons aujourd'hui un lieu qui pourrait accueillir en plus de nos activités pré-existantes (repas / bar / free fripe / labo photo / sérigraphie / concerts) une librairie / infokiosque autogéré qui prend de l'ampleur, un bureau des associations, un appartement solidaire …

Dans l'optique de pouvoir recevoir aussi en extérieur et de gagner en visibilité autant qu'en accessibilité, nous cherchons un lieu avec jardin, cour ou terrasse avec la possibilité d'une salle en rez-de chaussé, aménageable pour le bar / cantine /librairie et les activités culturelles.

VERS L'INFINI ET AU-DELÀ ! :

Nous avons besoin d’un Guingois, coûte que coûte. Et ça coûte un peu, mine de rien.

Afin de réunir la somme, nous comptons en priorité sur cet appel, mais cherchons aussi à multiplier les soirées de soutien et autres interventions où qu'elles soient possibles. Si vous avez des idées de lieux ou groupes de musiques qui seraient solidaires au point de nous aider à mettre ça en place envoyez-les par mail. leguingois@gmail.com Si ce n'était pas suffisant nous chercherions des prêts amicaux. Dans un soucis d'’indépendance, nous refusons toutes démarches de subvention.

Le Vallon et Marcillac ont besoin d'un Guingois.

Et nous l'aurons !

LE GUINGOIS C’ÉTAIT QUOI ?

En 2011, un collectif insolite se forme avec l’objectif d’ouvrir un restaurant associatif. La réalité dépasse rapidement les ambitions premières. Le repas du dimanche d'après marché devient une institution, et tellement mieux que ça !

Sur la terrasse ou près du poêle de la salle du premier, en s'incrustant à une grande tablée ou en s'accoudant au bar, on pouvait dévorer un bœuf bourguignon ou une tarte aux carottes en causant de la prochaine manif, du concert de la veille ou en prenant des nouvelles du paysan d'à côté ou du dernier né des copains. Au fil des années, on y a vu des tonnes de concerts (parfois un peu bizarres), des booms (souvent pailletées), des réunions politiques (jamais ennuyeuses), des soirées débats (parfois tendues), des projections (de tout et de n’importe quoi), des répétitions (plus ou moins talentueuses), une chorale révolutionnaire (qui battait la mesure autant que le pavé).

Le deuxième étage accueillait un atelier sérigraphie, un labo photo ainsi qu'une belle bibliothèque. La cave servait tantôt de dépôt de légumes, de sacs de farines ou de café en transit, tantôt des représentations théâtrales ou autres joyeuseries.

Accolé au bar du 1er, un info-kiosque commun avec les Ateliers du Geste et Les Jeudis en Question alimenté par moult publications et livres enragés. Habitant.e.s du village, du Vallon, des alentours et de partout ailleurs, des plus vieux aux moins jeunes, des grandes gueules aux plus discret-es, des gauchistes et des zicos, des alternos et des anars, des écolos, des cuistos, des urbains et des payzous, des néo et des enracinés.

Une ligne commune : nous ne suivons pas la route toute tracée de l'industrie culturelle et du tout marchandise. Nous préférons les chemins de guingois, plus favorables à l'expression et à l'épanouissement de nos sensibilités multiples.

Voilà le cap qu’on tentera de maintenir.

Une petite sélection des programmes du lieu :

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