Le Covid 19 touche aussi Madagascar Comment aider le Père Pedro Opeka, missionnaire de la Congrégation de Saint-Vincent de Paul, à faire face à la pandémie à Madagascar ? Une aventure humaine bouleversante et pleine d'espérance : Vous avez certainement déjà entendu parler du père Pedro Opeka. Le père Pedro est un homme de foi que rien ne peut arrêter ! Le but qui l'anime est de remettre debout des personnes qui, après bien des échecs, n'ont eu que le recours d'essayer de survivre sur la décharge de Tananarive. Il lutte depuis plus de trente ans au service de ces personnes. Il leur a appris à construire maisons et villages, leur offrant de se reconstruire peu à peu, de retrouver la capacité de déployer leur dignité humaine et de reprendre confiance en l'avenir. Dans les villages d'Akamasoa, chacun bénéficie d'un logement décent, d’un travail, de l'accès à l'éducation et aux soins de santé. Ces villages sont des lieux de fraternité, des gouttes d'eau dans l'océan de la pauvreté, des gouttes qui ont force d’exemple et de témoignage. Aujourd'hui plus de 25 000 personnes vivent dans les 22 villages de l'association Akamasoa que nous soutenons. Plus de 40 000 personnes démunies font également chaque année appel à cette association pour des aides ponctuelles. L'enjeu est énorme… Le Covid 19 touche aussi Madagascar : Là aussi, le président de la république a annoncé des mesures restrictives pour faire barrage à la pandémie à Madagascar. Il a décrété "l’état d’urgence sanitaire" ainsi que le confinement de toutes les personnes dans leurs maisons. Cela signifie que de nombreux lieux de travail sont fermés et que les ouvriers doivent rester à la maison. Chez le Père Pedro, l’école assurait le repas quotidien à 15 000 enfants scolarisés. Que vont-ils devenir ? À Akamasoa l’inquiétude grandit : Père Pedro nous fait part de la situation inquiétante dans la grande île : "Cette crise de coronavirus, va doubler la difficulté de toutes ces familles qui vivent déjà dans une situation très très difficile. Comment convaincre une partie de la population de ne pas travailler et rester à la maison ? C’est très difficile voire impossible dans certains cas. Ils vivent à l’étroit dans des logements de 10 m2 où ils sont 5, 6 ou 7 personnes.… À Akamasoa, nous avons stoppé tous les travaux, ce sont 3 000 personnes qui ne travaillent pas, c’est très compliqué. Nous nous réunissons tous les 2 jours avec 50 de nos responsables pour analyser la situation dans les quartiers d’Akamasoa. La situation est grave et va le devenir de plus en plus. Nous sommes conscients de la gravité du moment… En ce qui concerne les protections sanitaires, comment se laver les mains, là aussi, c’est presque impossible… Ça fait un an que nous n’avons plus d’eau… Pour trouver un peu d’eau nous devons aller loin… Les besoins les plus importants pour notre Peuple sont les produits de première nécessité comme par exemple le riz, les haricots, les lentilles, l’huile, le sucre, du sel, du savon et des bougies etc… Restons en union de prière. Cette prière qui vient du fond du cœur aujourd'hui est plus que jamais nécessaire pour ceux qui combattent en première ligne le coronavirus et l'extrême pauvreté. La prière est une force qui nous aide à garder l’espérance pour avancer et tenir debout ! " Père PEDRO La solidarité de vos dons : À Madagascar, 85 % de la population vit au jour le jour et n’a pas de réserve. Les familles sont des familles nombreuses ; comment nourrir et soigner les enfants ? Malgré la situation dramatique que nous vivons en Europe, nos vies bousculées et mises en danger par le covid 19, ne nous faut-il pas aussi faire preuve de solidarité envers le Peuple d’Akamasoa ? Merci pour votre aide et votre soutien. Par exemple avec : • 5 €, on prépare 65 repas, • 15 €, un enfant peut manger durant un mois, • 75 €, on fait vivre une personne âgée toute une année. "Merci pour votre aide. Sauver un enfant aujourd’hui, c’est sauver le monde de demain." Père Pedro