


Association des Amis de Chomo
Arts et cultureSauvegarder le village d'art préludien de Chomo et promouvoir son œuvre à travers diverses manifestations, rencontres, expositions, publications, conférences, films, concerts, et par tous autres projets artistiques fidèles à l'esprit de Chomo.
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Qui sommes-nous ?

Roger Chomeaux, dit Chomo (1907-1999), était un artiste marginal, à la fois peintre, sculpteur, musicien, poète et cinéaste, qui a vécu en ermite dans la forêt de Fontainebleau pendant 40 ans, sur un terrain acheté par son épouse pendant la guerre. À sa mort, il a laissé à ses deux enfants, outre une partie de ses œuvres, une série de bâtiments d’architecture spontanée en plâtre, grillages, bouteilles et bois mort, qui servaient à abriter sa production. Lui-même vivait dans une petite maison en préfabriqué sans chauffage ni sanitaires. C’est l’ensemble de ces constructions qu’il appelait son « Village d’Art Préludien », centre d’« art total » où, tous les week-ends, il recevait les visiteurs, leur enseignant sa conception de l’art et sa vision, très critique, de la société contemporaine.

Dès sa rencontre avec Chomo, en 1975, Laurent Danchin s'est efforcé de le faire connaître du public.

Aujourd’hui, presque vingt ans après sa mort, les œuvres de Chomo ne figurent dans aucun musée et elles sont entreposées dans un hangar. Jusqu’à la création de l’association des Amis de Chomo, son domaine « Préludien » de la forêt était resté à l’abandon, sans personne sur place pour en assurer la maintenance. Quant à sa pensée et à son enseignement, ils ne survivaient que dans un livre publié en 1978 (Chomo – un pavé dans la vase intellectuelle, propos recueillis par Laurent Danchin, Editions Simoën, Paris).
Avec le soutien de nombreux amateurs bénévoles, anciens visiteurs fidèles ou nouveaux découvreurs, l’Association des Amis de Chomo, présidée par Laurent Danchin, a donc été créée en octobre 2015, pour :
- sauver l’œuvre de la disparition totale et l’aider à trouver la place qu’elle mérite dans l’histoire de l’art contemporain ;
- entretenir la mémoire de Chomo, en faisant connaître au plus grand nombre les points forts de son enseignement et de sa pensée ;
- trouver une formule pour rouvrir son domaine au public et en faire un centre actif d’événements culturels hors normes, voire un musée dédié à l’oeuvre de Chomo, afin d’en faire profiter les générations futures.
L’idée de cette association, à visée culturelle, était en germe depuis longtemps, car elle concrétisait le projet pédagogique de Chomo lui-même, dont l’ambition était de proposer aux jeunes générations une initiation artistique nouvelle.
Il faut signaler pour finir que le projet de sauvegarde du Village d’Art Préludien de Chomo s’inscrit dans un mouvement plus général de sauvegarde du patrimoine d’art populaire contemporain que représentent tous les environnements d’art dit « brut » ou « singulier » dans le monde. Il s’agit d’un réseau international, très actif, groupant principalement des Français, des Italiens, des Suisses, des Finlandais, des Anglais et des Américains. Plusieurs membres de l’Association, ainsi que son président, entretiennent des liens étroits avec ce réseau.
Au-delà du cas particulier de Chomo, l’association entend donc défendre aussi, de manière plus générale, tous les environnements d’art singulier et la mémoire de leurs auteurs. Elle veut par là promouvoir une conception non élitiste, de l’art et de la culture et, pour respecter l’esprit de Chomo et rester fidèle à l’un des leitmotive de son inspiration, donner l’exemple d’une forme d’art populaire, c’est-à-dire ouvert à tous les publics et à toutes les catégories de la population.