Association du site de La Défense

L'association du Site de La Défense (aSd) met en œuvre une mission de prévention spécialisée, fondée sur la démarche d'aller vers, via le travail de rue, afin de rejoindre les jeunes les plus éloignés des institutions. 

L’aSd nait en 1992 à la demande de l’établissement gestionnaire de La Défense et élargit son action à la demande des communes aux territoires de Suresnes, Courbevoie et Puteaux. Mandatée et financée par le département, l’association voit son action renforcée, en 2017, par la création d’un nouveau pôle de prévention financé par la ville de Suresnes et en 2019 par la création d’un pôle de prévention sociale et santé à La Défense, grâce au soutien de l’ARS et de la DDCS.

Les trois principes fondateurs de la démarche, l’absence de mandat nominatif, la libre adhésion et la garantie de l’anonymat, visent à permettre d’établir une relation de confiance librement consentie et non jugeante et la co-construction du projet d’accompagnement du jeune.

 

L’équipe de l’aSd est constituée de 11 éducateurs spécialisés, 1 psychologue, 1 comptable, 1 chef de service et 1 directrice. Elle est engagée en faveur des jeunes âgés de 11 à 25 les plus fragilisés dans le lien aux autres, à risque de rupture avec les institutions, premièrement l’école, et avec tous les espaces de socialisation où ils sont censés faire évoluer leurs compétences relationnelles, leur savoir être.  Il s’agit pour les éducateurs et la psychologue de l’aSd d’aller vers des jeunes pour lesquels être en relation représente une menace et le risque de dépendre d’autres est ressenti comme insupportable.

Cela conduit à une difficulté à prendre place dans la société et s’inscrire dans des formes de lien social comme le travail, le logement, la famille.

Statistiques : En 2019, 160 jeunes sur 386 personnes au total se retrouvent sans hébergement au moment de la première rencontre avec l’équipe éducative. La part la plus importante de jeunes en rupture d’hébergement est rencontré sur et sous le parvis de La Défense. Leurs besoins spécifiques relèvent, en général, de plusieurs modes de prise en charge (sanitaire, sociale, médico-sociale et judiciaire) et qui, le plus souvent, ont mis à l’épreuve, voire en échec, des équipes professionnelles successives.

En complément de l'accompagnement individuel, les actions collectives visent la valorisation, la reconstruction de la confiance en soi, la responsabilisation citoyenne des jeunes et le changement du regard porté sur les jeunes par le territoire.  Parmi ces actions: les ateliers culinaires et les repas solidaires, l'entretien du jardin partagé et les chantiers solidaires.