Association Images et Lumière
Gère le Printemps Photographique de Pomerol, festival photo dont les expositions, conférences et projections d'images sont ouvertes à tous et gratuites.
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Un écran géant sur lequel défilent des photographies commentées en direct par leurs auteurs. Et pas des moindres, jugez plutôt : Jean Gaumy et Patrick Zachmann (membres de l’agence Magnum), Sabine Weiss (celle-là même qui fut surnommée « la petite sœur de Doisneau »), Françoise Huguier (multilauréate du Prix de la Villa Médicis), Denis Dailleux et Jane Evelyn Atwood (membres de l’agence VU), Richard Dumas, agence VU’, (portraitiste de dimension internationale)… Et ceci n’est qu’un échantillon très réduit des pointures qui ont marqué de leur empreinte les précédents Printemps Photographiques de Pomerol.
Initié par Stéphane Klein, lui-même photographe, ce festival est né en mars 2010 grâce à une belle synergie entre la mairie de la prestigieuse commune girondine et son Syndicat Viticole. L’association « Images et Lumière » ayant le rôle principal pour diriger et organiser ce festival qui s’est désormais imposé dans le paysage photographique. Pourquoi ce Printemps, qui s’est vu décerné un label d’intérêt communautaire par la communauté d’agglomérations du Libournais, est-il devenu en quelques années « la plus importante manifestation organisée à Pomerol », selon les propres mots de son maire, Jean-Luc Barbeyron.
Sans doute parce qu’ici, la photo est traitée avec le respect dû à son rang. Pas d’effets de mode, pas d’invités qui buzzent après un tour de passe-passe éphémère. Le style passe ici par la nécessité. Celle d’une véritable image construite, qui dégage une émotion loin de toute vulgarité et qui porte un regard humaniste sur le monde. Celle, aussi, d’un travail de fourmi en amont, avec une sélection rigoureuse des images pour qu’il y ait une vraie cohérence de projection. Mais l’exigence n’est pas élitiste à Pomerol. Et les photographes présents, tous rémunérés pour leur participation, savent faire preuve de pédagogie en excluant l’excès de précisions techniques pour que les spectateurs entrent de plain-pied dans leur logique de création et comprennent les conditions de réalisation des images qu’ils ont devant les yeux.
Tout en restant fidèle à ses principes fondateurs, ce Printemps en terre d’excellence viticole a toujours su faire croître ses rameaux. Depuis le début, toutes les entrées aux expositions et projections sont entièrement gratuites, cela s’imposait en milieu rural où l’accès à la culture n’est pas toujours chose évidente. Au fil des éditions, l’événement a grandi, à l’image des partenariats noués en 2018 avec la SARL Denis Durantou et le centre culturel d’art libournais le Carmel, qui a accueilli les expositions d’Anne Rearick et de Hugues de Wurstemberger, deux photographes dont les œuvres ont entièrement étaient acquises par Denis Durantou et Marie Reilhac. De nouveaux lieux ont également permis d’accueillir un plus large public, et quelques nouveautés alléchantes se sont immiscées dans la programmation, comme ces photos grand format de Willy Ronis installées l’an passé de manière éphémère au cœur du vignoble grâce à un partenariat important avec la MAP (Médiathèque de l’architecture et du patrimoine).