Qui sommes-nous ?
L'Association "L'Appel de la Nature" est régie par la Loi du 1er juillet 1901 et du Décret du 16 août 1901 à but non lucratif. Elle a été créée en 2007 et son siège social est fixé dans le Sud Est de la France (Alpes Maritimes) à Saint Jeannet. Nous avons comme objectifs d'informer et sensibiliser les enfants , les adolescents et les adultes sur l'environnement. C'est à dire connaître et respecter la nature à partir du plus jeune âge . Pour l’association « l’appel de la nature » , il est primordiale de faire découvrir et redécouvrir la nature ,la respecter , l’écouter , la protéger. Tout cela par des actions et des mots simples et adaptés à l’âge de l’enfant. Car nous pensons que les nouvelles générations peuvent changer beaucoup de chose dans l’avenir si nous leur enseignons dès maintenant. Faire prendre conscience que la nature vit et qu'il faut cesser ce processus de destruction de notre éco-système. Nous organisons régulièrement des randonnées à thème selon les saisons (photos, découverte du patrimoine,cani-raquette, cani-VTT , cani-marche...) dans la région. Le but est de leur faire comprendre que nous pouvons tous faire quelque chose pour respecter la nature que nous soyons grand ou petit et de leur faire prendre conscience que la nature vie . C'est pour cela, que nous souhaitons également parler des civilisations amérindiennes car leur façon de vivre , en respectant la nature, peut éclaircir les esprits et nous guider dans ce sens. Nous sommes aussi présents dans différentes manifestations dans le but d’expliquer qui nous sommes, nos projets et actions comme : Faire venir: - des autochtones pour des conférences pour expliquer leur vie de nos jours (que beaucoup de personnes ne connaissent pas vraiment) , leur rapport avec la nature et sa protection , etc... - des conteurs , des artistes , qu’ils soient peintres , chanteurs , drumeurs , danseurs ….. Faire correspondre des enfants entre eux ( école d’ici et des communautés autochtones ) , pour nouer un lien d’amitié et un échange interculturel. Ce qui permet aux jeunes des Premières Nations de devenir ambassadeurs de leur culture . Un de nos buts est de mener des actions d’aides aux Première Nation et aux associations sur place, concernant divers projets qu’ils veulent entreprendre et dont ils ont besoin . Que ce soit au Canada , USA ,Amérique du sud et ailleurs . Ils sont devenus les gardiens de « Mère Terre » (comme ils disent) par leurs actions et leur savoir transmit par voie orale de génération en génération. Il est donc normal pour nous de les aider afin qu'ils continuent à vivre en conservant leurs valeurs ancestrales. C'est pour ces raisons que nous souhaiterions apporter notre soutien à l'action de Motetan Mamo (marchons ensemble).
Petit mot du président
Notre projet Petit mot du président Un peu avant la création de notre association, j'ai eu la chance de faire un voyage jusqu'au Québec que nos ami(e)s des Première Nations appellent « l'Ile de la tortue ». 3000 km à travers ce beau pays allant à la rencontre des habitants de ces communautés. Ce sont tous des gens merveilleux qui, même après un passé très difficile, sont restés eux même et ont su garder et protéger leur culture et traditions bien ancrées dans leur coeur. Je ne regrette pas ce long voyage ,que j'ai eu la chance de faire avec mon épouse , loin de là !. J'avais retrouvé comme une deuxième famille. De retour nous avons créé notre association et depuis nous essayons le mieux que nous pouvons malgré la distance, de faire connaître ces communautés tout en respectant qui ils sont avec humilité respect patience et écoute. Nous essayons de mener des actions concrètes, comme celle- ci, pour les aider. Il y a trois ans une amie m'a parlé de cette marche et de son but. Du coup j'en ai parlé aux membres de notre association qui ont été tous d'accord pour participer à ce beau projet . Nous essayons donc, avec grande motivation , de récolter des fonds afin de leur apporter notre soutien (pas si facile qu'on croit !). Beaucoup de gens me demandent pourquoi nous faisons des actions aussi loin. Cela me fait rire car je n'ai pas de mots pour expliquer, cela s'appelle juste de l'humanité... Si nous ici nous rencontrons des difficultés d'autres personnes ailleurs en ont aussi et surtout n'ont pas les mêmes moyens que nous pour y faire face. En plus de la compassion que nous pouvons ressentir , il ne faut pas oublier que nous sommes tous des enfants de la terre. Comme dit si bien Richard Moar, instigateur du projet Motetan Mamo et membre du Conseil d'administration avec qui je suis en contact : « C'est aussi une opportunité de connaître et d'en apprendre davantage sur la culture autochtone. » Oui, et il y a beaucoup de choses à revoir pour faire changer la vision des plumes et tipis. Si un jour nous voulons essayer de changer certaines choses, il faut être à l'écoute de l'autre et non comme font beaucoup ici faire du business sur les autres traditions et cultures. Ce n'est pas ça que nous devons faire pour avancer, mais bien être à l'écoute de celui qui est en face de soi avec respect. La maladie est partout sur la terre. Nous pouvons imaginer ce que peut être la vie de ces malades qui doivent vivre loin de leur communauté et de leur famille pour pouvoir survivre. Le fait d'être isolé en tant que malade est une épreuve supplémentaire et quand il existe des actions comme Motetan Mamo nous nous devons d'être solidaire et tendre une main de soutient où que nous soyons. Notre participation en 2017 Nous avions décidé , avec deux jeunes en novembre 2016 , d'aider les personnes de Manawan par l'intermédiaire de l'action Motetan Mamo . Qui chaque année fin juillet organise une marche de Joliette à Manawan pour récolter des dons.De notre coté , de novembre à juin, nous avons construit notre projet pour les rejoindre et participer a cette marche. Nous avons fait des actions de collecte de dons que nous leur avons amené directement . Il faut savoir que toutes les communautés autochtones du Québec et d''Amerique du nord n'ont pas accès aux soins dans leur réserve et doivent faire des km pour rejoindre les villes les plus proches comme ici, Joliette, pour se faire soigner. Donc imaginez, les personnes qui doivent subir de longs séjours d'hospitalisation ou doivent aller plusieurs fois par semaine dans des centres de soins en externe ,comme cela doit être fatiguant . C'est pour ça que Richard Moar a décidé par l'intermédiaire du centre autochtone de La Lanaudiere de créer cette marche étant personnellement touché par ce grand problème de santé qui est la dialyse et a du pour avoir accès aux soins pour un membre de sa famille, s'installer à Joliette. Pour nous, cela a été un grand honneur de participer et d'avoir pu montrer notre soutien par notre participation et un don de 1000 euros que nous avons remis en main propre aux organisateurs le jour du départ de la marche. Comme quoi tout est possible quand on veut vraiment aider et être solidaire.Pour ce qui est de notre voyage, chacun de nous a pu , en un temps record, économiser pour son billet d'avion 600 euro, les repas et l'inscription à la marche 180 euro. Cela n'a pas été facile et des fois on perdait un peu espoir d'y arriver mais avec persévérance nous avons réussi . Nous avons promis une chose aussi, c'est de le refaire mais cette fois en formant un groupe de 10 personnes de France. Pour nous donner du temps à l'organiser nous commençons dès à présent et partirons en 2019.
Le but de la marche MOTETAN MAMO
Cette marche de 186 km (25 à 28 km environ par jour ), a pour but de sensibiliser la population aux problèmes de santé vécus par les Autochtones vivant ou qui sont de passage en milieu urbain. L'instigateur de cette marche est Richard Moar , secrétaire du CAAL (Centre d'Amitié Autochtone de Lanaudière) La marche Motetan Mamo vise à amasser des fonds pour aider ces personnes à accéder aux services de santé, aux services de transport, aux repas santé ainsi qu’à certaines activités qui contribuent à briser l’isolement. Motetan Mamo veut dire « marchons ensemble » en langue Atikamekw. Ce projet vise à soutenir les Autochtones aux prises avec des soins de santé récurrents (dialyse par exemple), qu’ils résident ou soient de passage dans Lanaudière. Leurs besoins touchent autant le secteur du transport, une alimentation adéquate, les frais de médicaments et de services où les incompréhensions existent entre les spécialistes du secteur de la santé. Afin de favoriser le rapprochement entre les nations et de combattre le racisme dans la région, Motetan Mamo est devenue Motetan Mamo de nation à nation. Cette marche se veut également une action de faire valoir qu’il est possible de marcher ensemble autochtones et autres nations. Lors du parcours, des échanges et des liens se tissent entre les participants. Ce qui fait le succès de Motetan Mamo de nation à nation. La 1ère année, 14 marcheurs ont fait le parcours de Manawan à Joliette. La 2ième année, lors de la journée nationale des autochtones le 21 juin, l’équipe du CAAL a organisé le coup d’envoi des marcheurs pour la 2ième édition de MOTETAN MAMO de nation à nation. Il y a eu une signature de déclaration de solidarité de relation de nation à nation entre le chef de Manawan, le maire de Joliette et le président du CAAL. Cette déclaration est une façon de reconnaître la coexistence des nations et de renforcer une meilleure relation entre les peuples dans le meilleur respect de chacun. Le trajet s’est déroulé de Joliette à Manawan afin d’attirer les gens au Pow wow de Manawan. La 3ième année, ils ont organisé un souper bénéfice, un spectacle bénéfice et bien-sûr la marche de Joliette à Manawan. Pour la 4ième édition , du 30 juillet au 06 août 2016, les marcheurs ont été encore plus nombreux (37 personnes ). Ils ont effectués les derniers kms avec le grand chef de la communauté de Manawan Jean Roch Ottawa qui les a mené jusqu'au Pow wow de Manawan. Pour la 5ème édition, nous étions présents et nous étions 50 marcheurs (autochtones, non autochtones et français) .
Le CAAL Centre d'amitié autochtone de Lanaudière Le CAAL a été fondé en 2001. Grâce à la participation financière du Secrétariat aux affaires autochtones (SAA), le CAAL a loué ses premiers locaux en janvier 2002.Dans le souci de répondre aux besoins grandissants, le CAAL s’est doté d’un espace plus grand. En 2009, le CAAL s’installa dans des locaux situés à Joliette, à titre de locataire et c’est au printemps 2012 que le CAAL en acquiert la propriété. Le CAAL entretient une étroite relation et un partenariat privilégié avec la communauté et le conseil de bande de Manawan. La mission du Centre d’amitié autochtone de Lanaudière est d'améliorer la condition de vie des Autochtones en offrant plusieurs services de soutien, d’accompagnement, d’information à travers des programmes spécialement conçus pour les familles autochtones vivant, ou de passage, dans la région de Lanaudière. Grâce à des partenaires sur le terrain et aux généreux dons de partenaires financiers, une multitude d'autochtones ont pu améliorer leur qualité de vie depuis la création de l'organisme. Le CAAL favorise un rapprochement des personnes autochtones et de la population allochtone dans le respect des cultures et des valeurs de chacun. La Dialyse C'est un procédé thérapeutique permettant d'éliminer les toxines (urée, acide urique) et l'eau, qui sont contenues en trop grande quantité dans le sang, lorsque les reins ne sont plus en mesure d'assurer leur fonction de filtres. C'est un traitement lourd, à vie (le plus souvent ), qui demande un accompagnement humain par la famille en général. La dialyse s'effectue dans un centre médical , plusieurs jours par semaine. Chaque séance dure environ 3heures. La prise en charge des personnes dialysées En France, la prise en charge est de 100 % que ce soit pour les soins ou le transport. Au Québec , c'est différent. Portrait de la situation au Québec La clientèle qui doit être traitée en dialyse augmente d’année en année. Au cours des dix dernières années, c’est-à-dire de 2005 à 2014, l’augmentation a été de 44,4 % en hémodialyse . En cinq ans, de 2009 à 2014, l’augmentation a été de 14,9 % en hémodialyse. LA PROBLÉMATIQUE DU TRANSPORT L’organisation des transports pour les personnes recevant des traitements d’hémodialyse en unités satellites, en centres externes ou en centres principaux de dialyse présente de nombreuses difficultés. Les usagers, les gestionnaires des unités de dialyse et les représentants de l’Association générale des insuffisants rénaux (AGIR) nous confirment que les problèmes soulevés en 2006 sont les mêmes qu’aujourd’hui, soit : • l’organisation du transport et les coûts qu’il représente freinent l’accessibilité aux services; • les difficultés d’organisation du transport ont pour effet de diminuer le temps consacré au traitement d’hémodialyse de certains patients dans différentes situations; • les proches de certains patients s’adaptent difficilement à la régularité, à la fréquence et à la durée des traitements; • le transport adapté présente des irrégularités dans ses horaires et délais; • la condition physique des patients nécessite un transport adapté, ce qui entraîne un problème de recrutement des transporteurs; • iniquité : - il existe des écarts dans les indemnités de déplacements associés au statut de la personne, selon que ces indemnités proviennent de tel ou tel programme offert par différents organismes (ex. : Société de l’assurance automobile du Québec, Commission de la santé et de la sécurité du travail, Anciens Combattants, Affaires autochtones, Sécurité du revenu, MSSS); Il y a des différences notables de services qui sont liées au territoire, des différences entre les régions et à l’intérieur même des régions; • transport en soirée : - il s’avère difficile de trouver un transport adapté en soirée; • la dialyse en soirée est exigeante pour les patients âgés qui présentent plusieurs comorbidités, qui sont instables pendant leur traitement, ou qui ont besoin de transport adapté. Toutes les publications consultées considèrent que le transport représente un facteur associé à l’observance du traitement. Notons qu’actuellement les services d’hémodialyse hospitalière en unités satellites, en centres externes ou en centres principaux de dialyse devraient être accessibles en moins de trois heures (aller et retour dans des conditions optimales : beau temps, circulation fluide non entravée par des travaux routiers). Doc source: http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2015/15-928-01.pdf
Petit témoignage avec un autochtone de la communauté de Manawan (Québec)
En France les soins de dialyse sont pris en charge que cela soit la dialyse en elle même ou le transport. J'aimerais savoir comment cela ce passe au Québec dans ta communauté la vie au quotidien d'une personne dialysée? Combien de fois par semaine la personne va au centre de dialyse et comment elle y va?
Tu connais la loi sur les indiens mais on est pris avec ça depuis des années imposer par le gouvernement du Canada ou on est des mineurs jusqu'à notre mort. Exemple pour la journée d'une dialysée lundi matin je l'amène à l'hôpital pour une dialyse de 3 h 30 et je retourne le chercher c'est avec mon auto et je paie le gaz et c'est de même 3 jours/ semaine soit lundi- mercredi et vendredi le trajet pour aller jusqu'à l'hôpital est long ? Non on essaie de se rapprocher de l'hôpital mais nous avons dû quitter notre communauté depuis 5 ans. Laisser la maison et c'est plus le loyer qui nous coûte cher en fait de la communauté c'est combien de temps le trajet a peu près ? 3 h 00 en auto aller-retour max 6 h 30 Asphalte et gravelle ok Et Santé Canada n'assume pas ses responsabilités selon la loi sur les indiens
il est dit quoi dans la loi sur les indiens sur la prise en charge des malades ? Que Santé Canada doit assumé Il y a un transport pour autochtone en ville sauf que quand tu es rendu en appart tu es considéré comme citoyen de la ville et ton statut d'indien ne s'applique plus
santé canada doit assumer que si la personne reste dans la communauté ? mais plus si elle habite en ville plus près c'est ça ?
En plein ça Tu es sur réserve Santé Canada assume, tu es en ville tu es hors réserve Santé Canada paie si tu reste pour 3 mois dans un foyer d'accueil pour autochtone santé Canada, plus de 3 mois tu dois prendre un appart. Santé Canada n'assume plus le loyer et transport sauf que la c'est un traitement à vie
… C'est bien ça fin
En souvenir de Colette qui nous a quitté en Mars 2018 suite à sa maladie ...