Association pour le cheval de Przewalski : TAKH

Recherche et sciences

Créée en 1990, l’association TAKH, œuvre pour la préservation du cheval de Przewalski, sa réintroduction sur ses terres ancestrales des steppes d’Asie centrale et pour la conservation de son habitat et de sa biodiversité.

Nos actions en cours

Qui sommes-nous ?

L’histoire de TAKH, Association pour le cheval de Przewalski, s’inscrit dans les steppes de France, de Mongolie ou encore de Russie. Pourtant l’aventure commence dans le delta du Rhône, dans les années 80.

Trente ans après sa création, ce projet unique a prouvé, non seulement, sa pertinence dans le champ de la conservation des espaces steppiques et du cheval de Przewalski mais aussi sa capacité à réunir, au-delà des frontières, des hommes et des femmes, dans une démarche large de développement durable.


 

 

 


 

 

TAKH dispose d'une expérience, d'un savoir-faire précieux et de méthodologies innovantes et transférables sur la conservation des milieux naturels et sur le travail collaboratif avec les acteurs locaux.

 

Sa contribution dépasse la conservation de ce grand mammifère herbivore qu’est le cheval de Przewalski classé « En danger » d’extinction (EN) par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature. TAKH a développé un projet pilote de conservation intégrée, alliant la restauration de steppes et la protection des espèces menacées qui leur sont liées, à la promotion d’un développement durable intégrant les aspects environnementaux, économiques et sociaux.

 

Aujourd’hui c’est ce que TAKH souhaite partager et transmettre en créant 

le Centre des chevaux de Przewalski avec des activités ouvertes au grand public 

et une base scientifique pour les chercheurs.

 

 

L'association dispose d’un site de 400 hectares sur le Causse Méjean à Hures-la-Parade (Lozère) et de bâtiments en cours de restauration pour faciliter l'accueil du public. Les conditions écologiques proches de celles des steppes mongoles ont permis en 1993 à 11 chevaux de Przewalski issus de zoos européens de « réapprendre la vie à l’état naturel et de retrouver leur organisation sociale ». Après plusieurs générations, quatre familles de chevaux « caussenards » ont pu être réintroduites dans la région de Khomyn Tal à l’ouest de la Mongolie en 2004 et 2005. 

 

Pour la première fois, une méthodologie alors sans équivalent dans le monde scientifique déclenche une nouvelle façon d’appréhender l’éthologie. Le suivi génétique et comportemental des chevaux permet leur personnalisation, si bien qu’il est possible de retracer l’historique de chaque individu.

La place centrale donnée au comportement et aux affinités entre individus caractérise la méthodologie de « réintroduction douce » de TAKH et anime toute son approche scientifique.

 

A l'été 2020, ils sont plus d’une centaine à galoper librement en Mongolie sur un territoire qui vient d’être déclaré Parc national par le parlement (mai 2020) et plus d'une trentaine à parcourir les vastes pelouses lumineuses du Causse Méjean.

Ces chevaux sauvages font aujourd’hui partie du paysage du Causse Méjean et cohabitent avec les troupeaux de moutons de ce patrimoine mondial de l’agropastoralisme classé par l’UNESCO.

 

Le troupeau du Causse Méjean est à la fois un réservoir génétique et un pôle d’attraction pour sensibiliser randonneurs, touristes et autres visiteurs aux particularités de cette terre d’accueil pour un projet scientifique unique.

 

CHIFFRES CLEFS 

 

  • Plus de 30 ans d'actions au service de la sauvegarde du cheval de Przewalski
  • A l'origine du projet : 11 chevaux issus de 6 zoos européens
  • 22 chevaux réintroduits en Mongolie constitués en 4 groupes familiaux
  • Au total 47 chevaux transférés vers la Mongolie, la Russie et divers sites européens
  • 8 transports réalisés avec 100% de survie des chevaux

 

 

La 100ième pouliche de la réserve de Seer (Mongolie) à coté de sa mère Sharga

Une équipe passionnée

L’équipe de TAKH est composée de 6 personnes :

§  Jean-Louis PERRIN, directeur

§  Sébastien CARTON DE GRAMMONT, Responsable du Centre d’élevage et Coordinateur des visites guidées.

§  Florian DROUARD, Responsable des programmes de réintroduction

§  Anne-Laure FAQUET, Responsable administrative et Financière

§  Julie MORISSON, Médiatrice scientifique

§  Héléna NITZE, chargée de développement 

d’une éthologiste équin, Hélène ROCHE et de bénévoles fidèles comme Stéphanie, Marie-Pierre, Julie …

Sans Claudia Feh, biologiste, fondatrice de l’association dont elle a dirigé pendant 25 ans les programmes de recherche et de réintroduction en France comme en Mongolie, cette aventure n’aurait pas existé.

Elle a accompagné la création d’une ONG sœur en Mongolie, Khomyn Talyn Takhi (KTT), autour de laquelle se greffent des projets de développement portés par les communautés locales et la création d’un tout nouveau parc national mongol.

Le cercle des amis de l’association comprend aussi les parrains, les chercheurs et scientifiques qui partagent notre engagement.

 

Quelques mots que le cheval de Przewalski


 

Le cheval de Qui ? Un nom imprononçable, une silhouette massive, une robe couleur isabelle et un nez enfariné … que vous connaissez probablement.

Il a été rendu célèbre par sa ressemblance frappante avec certains dessins de l’art rupestre.

 


 

 

Vivant à l’état sauvage dans les steppes d’Asie centrale, c’est sa re-découverte par le colonel Przewalski à la fin du 19ème  siècle qui conduira à sa disparition à l’état sauvage. A l’époque de l’apogée de la zoologie et des parcs d’acclimatation, cette nouvelle espèce suscite un vif intérêt qui entraine des  campagnes de capture pour les zoos d’Europe et des Etats-Unis. Trop difficiles à approcher et à capturer, les juments et les étalons sont abattus et seuls les poulains sont capturés. Ces razzias achèvent rapidement une population sauvage déjà affaiblie par la concurrence pour le pâturage et les changements climatiques. La dernière observation d’un spécimen en liberté date de 1969. Deux décennies plus tard, la réintroduction de cet animal dans son  aire de distribution historique est amorcée. Outre le projet TAKH, deux autres initiatives existent en Mongolie. La première est située à côté de la capitale, Ulaan Bator, sur la réserve de Hustaï, et la seconde au sud, en bordure du désert de Gobi à Takhin Tal.

Bien connu des Mongols qui le nomme TAKH, ce qui signifie « Esprit », ce cheval est un symbole sacré de liberté.

 

 


 

 

En savoir plus sur nos stages, nos programmes et activités destinés au grand public ou aux professionnels, rendez-vous sur notre site internet www.takh.org

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