Webinaire SSD #2/4 - Quand l’action est à la frontière du droit
by Association Sciences Citoyennes
On 23 mars 2021, from 10h to 13hL'arsenal juridique dans lequel les militants et militantes d’aujourd’hui et de demain viendront piocher peut également s’inscrire à la frontière du droit et renverser, à travers la désobéissance et la créativité, le rapport de force au profit de l’action militante. Si le droit légalise certaines causes et certaines formes d’action, comme le furent en droit social les syndicats et le droit de grève, il en rejette d’autres. Les soutiens de ces dernières se tournent parfois vers des tribunaux alternatifs.
Programme
Militantisme légal et désobéissance
Le militantisme « légaliste » apparaît chaque jour plus vain et les actions de désobéissance se multiplient. Le cadrage politique et médiatique des actions militantes les réduit à un couple fait d’une « violence », à rejeter par définition, et d’une « non-violence » qui fait, selon certains points de vue le jeu d’un État complice des ravages sociaux et écologiques.
- Détournements, désobéissances, radicalités : épreuves de forces et de légitimités - Francis Chateauraynaud (Sociologue)
- L’exemple des « décrocheurs » - Marie-Angèle Hermitte (DR CNRS-EHESS)
Tribunaux alternatifs : quels objectifs et quelles règles du jeu ? Intérêts, limites, pistes d’amélioration
Si le droit exprime un rapport de force politique, et si les institutions judiciaires l’incarnent, il est loisible de vouloir agir en dehors de celles-ci et de créer des instances ad hoc. Ce type de démarche pose toutefois un certain nombre de questions.
- L’exemple du Tribunal permanent des peuples - Gus Massiah (ancien secrétaire général de la LIDLP)
- La (non-)place de la défense dans les tribunaux alternatifs- Jean Matringe (Professeur de droit)
- L’exemple du Tribunal Monsanto - Arnaud Apoteker (Justice Pesticides, Sciences Citoyennes
Secure payment
France
Contact the association: