SOLFA créée le premier établissement français spécialisé dans la prise en charge de jeunes filles ayant vécu un parcours de prostitution.

Précurseur dans le développement de projets répondant à des réalités sociales peu soutenues, comme par exemple la création des premiers centre d’accueil de jour pour les femmes victimes de violences conjugales dans les Hauts de France en 2002, SOLFA identifie aujourd’hui une problématique trouvant trop peu de réponses dans le cadre de la protection de l’enfance.

                                                      Ce fléau touche 7000 à 10000 enfants en France
 

La prostitution des mineures est devenue une préoccupation majeure des pouvoirs publics et à ce jour encore trop peu de réponses sont apportées.

A retenir, aujourd’hui :

Internet et, les réseaux sociaux bouleversent les pratiques et l’organisation de la prostitution classique.

Nouvelles formes de prostitutions moins visibles, moins contrôlables, mais toujours plus DANGEREUSE.
Cette prostitution devient mobile, occasionnelle ou régulière . 

Elle touche de plus en plus d’adolescentes dès le collège.

Les profils des jeunes filles sont difficiles encore une fois à définir. Le rapport de l’ACPE insiste sur le fait que le phénomène prostitutionnel touche potentiellement toutes les classes sociales. Les jeunes filles ont très majoritairement entre 14 et 18 ans. Il est à noter que les services de Police signalent désormais de la prostitution dès l’âge de 12 ou 13 ans dans certains collèges. Il est intéressant de comprendre que la prostitution des mineures ne touche pas que les classes sociales pauvres, qu’il n’est donc pas nécessairement question de prostitution de survie, les soutiens éducatifs et matériels familiaux ou institutionnels étant effectifs. Les carences ou failles affectives sont plutôt à regarder, les histoires familiales empreintes de relations dysfonctionnantes.

NOTRE PRIORITE :

Créer 15 places d’accueil et proposer un environnement, un accompagnement et un encadrement professionnel, suffisamment structurant pour permettre à ces jeunes filles de se reconstruire. 

NOS OBJECTIFS :

Répondre à leur besoin de :

• Sécurité et de protection, leur besoin affectif, d’estime de soi, de soins, d’être écoutées et non jugées en leur proposant une organisation de la vie structurante et rassurante.
• Accompagner le processus d’éloignement de rupture du contexte prostitutionnel par un programme d’hébergement et d’accompagnement individuel et collectif d’une durée de 6 mois minimum visant une réappropriation de soi et de ses capacités à se projeter.

Pour y parvenir, nous avons fait l'acquisition d'une ancienne Brasserie dans la Métropole lilloise et avons comme enjeux, de reconnecter le public concerné à la nature, de leur proposer un environnement apaisant non loin de Lille, afin également de travailler avec elle la mobilité.

La position géographique et le potentiel agricole de lieu nous permettra également d’exploiter les terres, dans le cadre de chantiers d’ateliers d’insertion, et ainsi créer des emplois.

Nous avons besoin de réhabiliter les lieux, d'importants travaux sont à prévoir.

Nous avons besoin de vous !

« Les dons versés par les particuliers aux œuvres ou organismes d’intérêt général au sens des dispositions de l’article 200 du Code Général des Impôts ouvrent droit à une réduction d’impôt égale à 66% de leur montant, dans la limite de 20% du revenu imposable.
 

N.B. : La fraction des dons qui n'a pas bénéficié de la réduction d'impôt l'année de leur versement ouvre droit à cet avantage fiscal au titre des cinq années suivantes. »