
Carrousel d'initiatives solidaires
Humanitaire - CaritativeSOUTENIR DES MALGACHES DANS LEURS ACTIONS
Nos actions en cours
Qui sommes-nous ?
Malgré des conditions de vie difficiles, des malgaches sont engagés pour aider des personnes de leur environnement : éducation, aide alimentaire, soins médicaux aux démunis, secours financiers, adduction d'eau potable... Nous sommes à leur côté, tentons de les soutenir dans leurs actions, de leur apporter ce qui est plus facile de trouver chez nous : information et finances.
Le Carrousel d'initiatives solidaires est une petite association créée pour des personnes que nous connaissons à Madagascar.
PETIT HISTORIQUE
L'histoire a commencé au début des années 1990 par l'envoi de médicaments. Une chorale malgache avait, pour ses dix ans, créé un dispensaire ! Parce que le quartier s'était appauvri. C'était à Analamahitsy, dans la banlieue nord d'Antananarivo. A Mazamet, une équipe s'est organisée pour leur envoyer régulièrement des médicaments.
En 1997, des jeunes scouts mazamétains sont partis à Madagascar pour un projet d'animation auprès d'enfants d'un quartier défavorisé. L'année suivante, des jeunes malgaches sont venus en France. Les relations perdurent encore. Entre autres, une association malgache de voyages solidaires a abouti à la création d'une école en milieu rural, école très vivante.
En 1999, nous avons été trois adultes mazamétains partis pour rencontrer Docteur Léa, et l'équipe du dispensaire à qui nous envoyions les médicaments. Nous avons été subjugués par l'ampleur du travail, l'ampleur des besoins, l'ampleur du dévouement.
LES AMIS
Depuis, nous restons aux côtés de Docteur Léa et la soutenons, dans la mesure de nos moyens. Nous avons aussi découvert d'autres amis.
- Arline et Ma (Marguerite) qui se consacrent aux enfants du quartier : accueil scolaire, cantine et même séjour à la mer.
- Tamby et Jean-Yves qui, avec l'équipe des institutrices, offrent un enseignement et une éducation aux enfants d'un village éloigné.
- Rabe, qui, retraité, revient vivre dans son village de naissance et se consacre au mieux-vivre des habitants : adduction d'eau potable, école maternelle dans son hameau.
- Lova, jeune réalisateur qui, après quatorze annnées passées en France, retourne au pays et contribue à une dynamique culturelle du cinéma malgache, aux côtés d'Eva, productrice, qu'il a connue à Mazamet.
- Emma, qui m'emmène dans les hameaux les plus improbables,
- Sahondra, qui a organisé une cantine pour enfants démunis ; elle vient deux fois par an à Mazamet et nous nous voyons régulièrement,
- et tant d'autres, pour qui je souhaite maintenant comprendre leur langue et la parler.
LES ACTIONS
- la petite école du VSMAM ; à chaque séjour, je passe du temps dans la classe et anime des petits ateliers de "dialogue français"
- le potager qui améliore la qualité des repas offerts aux enfants
- l'épicerie sociale du Docteur Léa
- la cantine de Sahondra qui accueille deux fois par semaine, 120 enfants pour le repas de midi,
- l'action éducative d'AINA, dans les 5 classes primaires de Beravina, créée grâce aux voyages solidaires
- donner un toit pour une école construite par les parents, à Amboanjobe, puis financer l'achat de manuels pour les enfants
- soutenir une classe maternelle au hameau d'Ambatofisaorana pour préparer les petits avant l'école du village plus lointaine
- payer les frais scolaires aux jeunes d'Ambohidranomanga dont le collège est à 4 heures de marche
- payer les matériaux pour le toit d'une classe du collège de Sadabe,
APPEL 2017 : L'ADDUCTION D'EAU POTABLE
Récemment, nous avons été sollicités pour des projets plus importants. Ma (Marguerite) et Rabe ont créé une association pour amener l'eau potable dans des hameaux, l'association A.I.D.E.R.A. Cela fait trois ans que nous partons voir ces villages, en 4X4 avec Benja, ingénieur hydraulique et Haja, technicien. Ils ont déjà équipé un village avec l'appui de Carrousel et plusieurs autres grâce à l'appui d'autres associations françaises.
La démarche est maîtrisée. Ce sont les villageois qui font la demande. L'association A.I.D.E.R.A. fait l'étude technique : captage de la source, adduction par conduite gravitanionnelle, cuve d'arrivée et dérivation vers les bornes-fontaines. Elle procède aussi aux autorisations administratives et négotiations our les terrains. Ce sont les villageois qui creuseront les tranchées, fourniront les matériaux locaux tels que sable et graviers. Ce sont aussi les villageois qui s'organiseront pour gérer la maintenance. Ils désigneront un gestionnaire et paieront une redevance permettant l'entretien du système. Et c'est en France qu'on ira chercher une association pour financer les matériaux : ciment, fers, conduites....
C'est tellement important l'eau potable pour un village.
Actuellement ce sont les villageois de AMBATOMANJAKA- AMBANITSENA qui espèrent obtenir l’eau potable dans leurs villages.
Voilà pourquoi j'élargis le cercle des contributeurs.
MERCI de contribuer avec générosité et dans la mesure de vos moyens.
Danielle Olgiati-Trocmé
et les membres du Carrousel
EN SAVOIR PLUS : voir le blog de Carrousel
DONNER : cliquer ici ou sur le bouton en haut à droite
Les actions de notre association
PRIORITÉ 2017 - Amener l'eau potable à deux hameaux
Les villageois de AMBATOMANJAKA et de AMBANITSENA attendent l'eau potable depuis plusieurs années. Ils ont une forte volonté de réussir. Ce sont deux villages proches, très soudés par leur histoire.
Actuellement, à Amabanitsena, l'eau est puisée dans la rizière. Sa salubrité est incertaine. La prise d'eau est peu commode et située en bas du village.
Comme pour tous les autres chantiers, les villageois sont prêts à assurer les travaux. Ils fourniront les matériaux locaux : sable et graviers. Ensemble ils choisiront les modalités de fonctionnement : calcul de la redevance, le comité responsable de la gestion et de la répartition de la cagnote entre commune, entretien, projets communautaires, choix du correspondant technique.
L'association A.I.D.E.R.A. a la compétence technique pour ce projet d'adducation d'eau potable (AEP) : réaliser les études, diriger le chantier et accompagner les villageois.
Reste à trouver les financements. La question est ici rendue particulièrement tendue à cause de l'éloignement des sources : 4 km, ce qui entraîne un coût important.
A l'origine, Carrousel avait envisagé de s'engager sur un projet beaucoup moins onéreux pour le village de Ankoaka, mais le propriétaire du terrain de la source n'a pas accepté de le céder à la communauté. Carrousel accepte d'en rediriger le montant vers ce nouveau projet.
Nous sommes devant un défi. car le projet dépasse la capacité habituelle de Carrousel.
De son côté, Carrousel tente de trouver de nouveaux donateurs.
De leur côté, Ma, Rabe et A.I.D.E.R.A. tentent de faire appel à leurs réseaux.
Il manque 3 440 € pour engager la première étape du chantier (de la source au réservoir).
Comme le projet est important, il a été scindé en deux étapes :
1) de la source au réservoir 13 400 €
2) du réservoir aux bornes-fontaines 12 000 €
TOTAL 25 000 €
De son côté, la communauté villageaoise contribuera pour 3400 €. Le coût total de l'opération est donc égal à 28 500 €.
A ce jour, 1er février 2017,
APPORT DE CARROUSEL 9 620 € (7 900 en juin 2016 + 1 720 janvier 2017)
COLLECTE DE DONS 340 €
RESTE A TROUVER 3 440 €
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TOTAL ETAPE 1 13 400 € de la source au réservoir
RESTERA ETAPE 2 12 000 € pour terminer l'opération (du réservoir aux bornes-fontaines).
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Donner : cliquer ici
LA PETITE ÉCOLE DU VSMAM - LE POTAGER - LE FRANÇAIS EN DIALOGUE
L'école du VSMAM est un lieu de soutien scolaire, ouvert aux enfants du quartier. Les préscolaires, peu nombreux viennent toute la journée. Les enfants du primaire viennent en alternance le matin ou l'après-midi, selon que l'école publique les accueille l'après-midi ou le matin. Quelques élèves du collège ou du lycée peuvent venir pour du soutien. Tous les élèves reçoivent le repas de midi, servi dans la plus grande des deux salles de classe, et aussi un second repas, l'après-midi après la classe.
Le potager de Marguerite permet d'améliorer l'apport alimentaire de la cantine, d'une part grâce à l'apport direct de fruits et légumes, d'autre part grâce au revenu tiré de la vente d'éventuels surplus. En 2009, il était encore récent. Maintenant, les arbres ont grandi et donnent des fruits. Des travaux ont permis de canaliser les eaux de ruissellement. Un poulailler abrite 100 poules, fournissant volailles et oeufs. Lors du voyage annuel à Foulpointe, en août, le groupe enmène des oeufs, vendus là-bas en échange de poisson.
EN SAVOIR PLUS : voir la page "petite école et potager" du blog du Carrousel
LA CANTINE DE SAHONDRA
Deux fois par semaine à midi, aidée de deux de ses soeurs, elle sert un repas chaud à 120 enfants dans son garage. Toute la matinée est consacrée à la préparation et la cuisson, dans de grandes cocotes en fonte sur feu de charbon de bois. pour chaque enfant, ce sera une généreuse assiette de riz avec légumes verts ou légumes secs et, souvent, viande ou poisson. Et pour boire, la traditionnelle "rano vola", l'eau de cuisson du riz avec ses reflets dorés.
Elle a reçu le soutien de l'association Mamré de Mazamet et est aidée par une association savoyarde. De passage dans le village, ils ont admiré et se sont engagés sur la durée. Carrousel apporte un modeste soutien.
EN SAVOIR PLUS : voir la page "La cantine de Sahondra" du blog du Carrousel
LE CABINET MÉDICAL ET L'ÉPICERIE SOCIALE DE LÉA
Docteur Léa est toujours aussi active. Son cabinet est toujours au même endroit, proche du lavoir et de l'église FJKM d'Analamhitsy, un quartier populaire au nord d'Antanarivo, capitale de Madagascar. Docteur Léa reçoit des malades proches, mais aussi venant de quartiers plus éloignés et plus pauvres.
L'ÉPICERIE SOCIALE DE DOCTEUR LÉA
Ainsi grâce à l’association MAMRE.MF (Mazamet, Tarn, France), Léa achète du riz, 300kg chaque mois, en gros sacs stockés dans son petit cabinet. Elle essaye de trouver le meilleur prix, mais c'est encore bien trop cher pour les familles les plus pauvres. Grâce aux dons réguliers de l'association Mamré de Mazamet, elle peut diminuer le prix à payer par les familles.
ET AUSSI : AIDE ALIMENTAIRE - ACHAT DE MÉDICAMENTS ET CONSULTATIONS GRATUITES - AIDES PONCTUELLES - AIDES EN VÊTEMENTS ET AUTRES
EN SAVOIR PLUS : voir la page "L'épicerie sociale du Docteur Léa" du blog du Carrousel
ADDUCTION D'EAU POTABLE DANS DES HAMEAUX ISOLÉS
UN EXEMPLE
Le village d'Amparafara s'est mobilisé pour disposer de bornes fontaines. L'opération s'est faite grâce à l'appui technique de l'association A.I.D.E.R.A. (Association intégrée au dévelopement et environnement de la région d'Analamanga), une très sérieuse ONG locale qui contribue au développement des zones rurales autour d'Antanarivo.
Restait à trouver le financement des matériaux. C'est une association de Seine-et-Marne, "Chevilly-L'Haÿ enfants du tiers-monde" qui a apporté les fonds. Elle collabore de longue date avec A.I.D.E.R.A.
Les villageois sont motivés pour atteindre l’objectif du projet :
- Part de chacun à l’installation du projet
- Responsabilité des bénéficiaires pour la pérennisation du projet (mise en place de la structure de gestion et l’entretien du projet)
- Avant goût pour la notion d’hygiène et assainissement.
Actuellement, la population utilise l’eau du ruisseau en bas du village et pendant la période de pluie, la maladie hydrique se répand considérablement à cause de l’insalubrité de l’eau.
De plus, ce sera :
- beaucoup de fatigue en moins pour les femmes et les filles,
- du temps en plus pour la maraîchage, la famille, l'éducation,
- et aussi, on pourrait songer à développer l'accueil des touristes, assurés de disposer d'eau potable.
EN SAVOIR PLUS : voir la page "Adduction d'eau potable" sur le blog de Carrousel
AINA - L'ÉCOLE DE BERAVINA ET LES VOYAGEURS SOLIDAIRES
UNE BELLE HISTOIRE Oui, cette école est une belle histoire commencée en 1997, avec un échange entre scouts de Mazamet (Tarn) et scouts d'Analamhitsy, en banlieue d'Antananarivo. Les uns avaient visité le pays des autres, créant des liens durables. Le projet de la création d'un centre culturel avait été conjointement élaboré, recevant même des subventions du Conseil régional Midi-Pyrénées. Ce centre devait être en même temps un lieu d'accueil pour touristes solidaires. Le projet a si bien évolué que le centre est devenu une école primaire, agréée par le gouvernement malgache. Et l'équipe animatrice et gestionnaire trouve elle-même ses ressources auprès des voyageurs. Certains sont devenus de fidèles piliers de l'action.
EN SAVOIR PLUS : voir la page "AINA, l'école de Beravian et les voyageurs solidaires" du blog du Carrousel
UNE ÉCOLE CONSTRUITE PAR LES PARENTS - UNE MATERNALLE AU HAMEAU
Amboanjobe - Une école construite par les parents -
Après que les bornes-fontaines aient été placées dans le village, les parents se sont organisés pour construire aux-mêmes le bâtiment de l'école. Carrousel a pu apporter le financement pour un toit en tôle, l'achat de livres scolaires pour les enfants et une borne-fontaine proche de l'école. Ce sont les parents qui rémunèrent eux-mêmes les instituteurs. En attendant que l'école soit reconnue par le gouvernement, ce qui devrait se faire bientôt.
Ambatofisaorana - Une école maternelle au hameau car l'école primaire du village est éloignée. Les parents du village se cotisent pour rémunérer une institutrice. La classe est assurée dans une partie de salle polyvalente aménagée. Carrousel apporte une contribution trimestrielle pour permettre la cantine et le complément des fournitures.
EN SAVOIR PLUS : voir la page "Une école construite par les parents" sur le blog du Carrousel
LE COLLÈGE À QUATRE HEURES DE MARCHE
Je suis allée visiter un village totalement perdu au sommet d'un colline. C'était avec Emma. Le mini-bus a stoppé plusieurs fois et l'érosion était si proche du village que nous avons terminé la route à pied.
Que faire ? Au moins aider les enfants à se scolariser. Le collège est au bourg de Sadabe, à 4 heures de marche du village. Carrousel paye à 20 enfants environ les frais de scolarité pour soulager les familles. Il n'y a pas d'internat. Les familles doivent louer un logement indépendant et l'enfant doit se débrouiller pour organiser sa vie et son travail.
EN SAVOIR PLUS : voir la page "Un collège à quatre heures demarche" sur le blog du Carrousel