Aide à nos amis de l'AOG suite à l'attaque de leur village par un gang !

Depuis 14 ans, nous sommes très fiers, laboratoire DEEP de l’INSA de Lyon et CEFREPADE, du partenariat que nous avons établi avec nos amis de l’AOG, association communautaire paysanne haïtienne exemplaire. Mais aujourd’hui, l’AOG est frappée durement. Un gang, comme il en existe surtout autour de Port-au-Prince, vient, dans la nuit du 14 au 15 juin vers 2h du matin, de s’attaquer à leur communauté. 3 hommes et 1 femme ont été tués et 2 enfants grièvement blessés. Une douzaine de maisons a été incendiée, dont celle de Gaston JEAN, docteur de l’INSA de Lyon et de l’Université Quisqueya, administrateur du CEFREPADE, avec qui nous sommes en lien permanent. 

Après ce drame, malgré les appels au secours, nos amis de l’AOG nous disent que « la population de Grande Plaine reste livrée à elle-même car les autorités au niveau communal et départemental n’ont pas réagi et aucun constat légal n’a été établi. Les familles victimes n’ont aujourd’hui rien autre que leur vie. En plus de leurs maisons incendiées, tout est parti dans les flammes : les pièces d’identité, les matériels scolaires des enfants, les provisions alimentaires, leur argent… et en plus de leur douleur, ils dorment sous les étoiles ».

Nous nous devons de venir en aide à l’AOG, nous ne pouvons pas rester là sans rien faire ! Ils sont de ceux qui permettront peut-être un jour à Haïti de se relever, quand l’élite corrompue et les gangs auront été mis hors de nuire. Nous devons les aider pour qu’ils puissent poursuivre leurs actions qui viennent suppléer depuis plus de 30 ans l’Etat et des autorités locales totalement inactifs ou inefficaces : reboisement, appui aux agriculteurs (formation, irrigation, élevage, agroécologie, agroforesterie), assainissement par toilettes sèches (suite à la thèse de Gaston Jean), gestion et valorisation des déchets, éducation en général et à la protection de l’environnement en particulier, avec un réseau d’écoles vertes et un groupe d’enfants « les amis des arbres », formation professionnelle, accès à internet, accès aux soins (cliniques itinérantes), accès à l’énergie solaire, … 

Qui peut se targuer, en Haïti, d’être autant actif pour sa communauté ? C’est d’ailleurs bien pour cela qu’ils sont attaqués : les élites locales redoutent leur pouvoir auprès des habitants et veulent, par la violence, montrer qui est le plus fort !  

Alors, que pouvons-nous faire concrètement ?

Leurs besoins immédiats sont de pouvoir acheter rapidement en Haïti des kits d’hygiène, des produits de première nécessité, de la nourriture, des vêtements, … Et il faut aussi reconstruire. Certes, leurs maisons ne coûtent pas très cher à la construction, mais pour eux, c’est une fortune.

La chaumière de notre ami Gaston JEAN, aujourd’hui détruite

Nous leur avons envoyé très vite un peu d’argent. Mais nous ne voulons pas en rester là ! Avec votre soutien, aidons-les à faire face et à se relever, ce qu’ils ont toujours su faire après les séismes, les ouragans et autres calamités qui s’acharnent sur eux !  

Le CEFREPADE est une association reconnue d’intérêt général. Tout don donne droit aux particuliers imposables à une réduction d’impôt de 66% (dans la limite de 20% du revenu imposable) et aux entreprises de 60%. Même si ce n’est pas forcément cela qui vous motivera à participer à cet élan, c’est tout de même un avantage non négligeable. Vous êtes prêt ou prête à donner 50 euros ? Cela ne vous coûtera au final que 17 euros : donnez donc plus !