


COLLECTIF DE CRÉATION LITTÉRAIRE POINT DE CHUTE
Arts et cultureLa revue de création littéraire Point de chute est née d’un désir commun d’écriture de jeunes poètes. Elle entend offrir un abri, une cabane, à celles et ceux qui veulent partager leurs textes poétiques. Affichez toutes les options ci-dessous pour commander le(s) numéro(s) désiré(s).
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Qui sommes-nous ?
La revue de création littéraire Point de chute est née en fin 2019 d’un désir commun d’écriture de jeunes poètes. Elle entend offrir un abri, une cabane, à celles et ceux qui veulent partager leurs textes poétiques. Cette cabane, nous la reconstruirons ensemble chaque automne et chaque printemps.
Depuis juin 2020, les cabanes que nous ouvrons donnent des livres. Ces livres sont disponibles dans plusieurs librairies parisiennes :
- EXC Librairie (Paris 3e)
- Compagnie (Paris 5e)
- L’Ours et la Vieille Grille (Paris 5e)
- Les Mots à la bouche (Paris 11e)
- Caractères (Mont-de-Marsan)
- Le Comptoir du livre (Liège, BE)
Bien entendu, les libraires sont chaleureusement invité.es à venir nous commander nos cabanes.

Notre numéro 1 (le numéro zéro étant un crash-test, d'ailleurs assez rare à trouver) a vu le jour en décembre 2020, dans le contexte que nous connaissons, et a connu un franc succès. On salut d'abord cette étrange couverture signée Murphy Chang, dont peu savent la signification.
On y mêle des chansons originelles à la parole forte (Hortense Raynal), de la poésie narrative racontant de tendres souvenirs dans une langue invocatoire (Loréna Bur et Pierre Bégat) ou un souvenir et des artistes plus minimalistes, se questionnant sur la page (Joep Polderman). A cela, on ajoute un beau texte douloureux de Zsófia Szatmári et des traductions du hongrois, de l'américain et de l'espagnol.
Nous sommes ravi.es d'annoncer que ce premier numéro a permis la publication à venir des premiers recueils de deux artistes au sommaire, avec notamment des textes qui avaient paru dans ce même numéro et qui avaient tapé dans l'œil de certaines maisons d'éditions… Nous prévoyons bientôt une lecture et présentation de ce numéro.

Le deuxième numéro vient de paraître, en juin 2021, un an tout juste après notre crash-test. Nous en sommes vraiment fier.es, dans la mesure où la couverture de Louise Porte donne des perspectives différentes à notre revue.
Le numéro 2 laisse la place à des cabanes qui n'ont parfois jamais publié. Nous avons donc l'honneur de publier les premiers textes de Selima Atallah (un texte sur la faim et le cycle atroce de la banalité) et de Bilal Moullan (de doux poèmes, très simples, adressés d'un père à sa fille). Ensuite, nous pouvons lire un texte très attractif de Lénaïg Cariou, qui parle de langue et de dialogue, suivi des poèmes du recommencement de Flora Botta, comme des souffles qui dessinent une substance. On conclut avec les proses tout en logorrhée et en couple de la part de Gabriel Meshkinfam, puis avec le parcours visuel et troublant d'une goutte d'eau, grâce à Emma Vallejo.
Enfin, nous soutenons les traductions d'Anna Zilahi (un très beau livre à tendance objectiviste qui parle de baleine), de Shira Abramovich (avec des vers très longs, qui envoûtent) et d'Andrew Jamison (des descriptions douces de belles journées).

Pour le numéro trois, qui a paru en janvier 2022, nous avons été plus sobres sur une image en noir et blanc plus ou moins mystique, qui est le détail d'une photographie d'Estelle di Bello.
Nous y accueillons des textes cette fois-ci réunis involontairement dans des espaces plus clos (peut-être est-ce là un symptôme de notre contexte qui nous a fait redécouvrir les pièces dans lesquelles vous évoluons tous les jours) : maisons, chambres, cuisines, salles de bain. On y retrouvera les langues diverses de Sybille Bolli (une maison, des gens qui défilent et du temps qui se perd), d'Alix Leridon (le souvenir d'une fête en temps de Covid) et de Sylvain Milliot (les tâches domestiques et le nitrate d'argent à l'oeuvre). Ensuite, un deuxième mouvement de la revue se lance avec Camille Sova (collages percutants), Victor Malzac (un ange dans une marmite pour dimanche) et Eli Desanlis (entrant par effraction dans l'appartement de son enfance).
Ce numéro est un tournant pour notre mise en valeur des traductions, qui bénéficient désormais d'un espace plus grand. On pourra donc rencontrer la voix de Wendy Chen (traduit par Geoffrey Pauly), dont une autre partie de ce même texte a paru dans la revue Catastrophes, et celle d'Ayat Abou Shmeiss (traduit par Shira Abramovich) qui ne fait aucune concession et n'hésite pas à parler fort.

En mai 2022, le numéro quatre voit le jour, avec une couverture beaucoup plus colorée et vive que les numéros précédents (un grand merci à Clémence Rivalier).
Nous vous remercions pour votre temps et espérons que notre travail puisse vous faire passer un moment fort et agréable. N'hésitez pas à nous écrire, à nous soutenir comme vous le pouvez, en parlant de la revue, en nous envoyant des choses, à nous lire bien évidemment. Nous avons des réseaux sociaux sur lesquels nous répondons vite.
Derrière Point de chute se trouvent Joep Polderman, Stéphane Lambion et Lola Arrouasse..
Point de chute remercie Victor Malzac et Lénaïg Cariou, qui ont fait partie de l’équipe de la revue à ses débuts.