Collectif des Championnes et Champions Français - CCCF
SportsL'association "Collectif des Championnes et Champions Français" a été créé en avril 2023, par les champions(nes) français(es) C. FLEURY, P. EOUZAN, MC. RESTOUX, P. CANDELORO, P. MARTIN et R. LEROUX. Elle a pour but de faire obtenir l'égalité des droits à la retraite pour tous les SHN d'avant 2012.
Nos actions en cours
Qui sommes-nous ?
Le CCCF, le Collectif associatif qui réunit tous les Sportifs de haut Niveau !
Le Collectif des Championnes et Champions Français souhaite porter la parole de tous les SHN, de tous sports et de toutes les générations confondues ! Il s'est fixé comme objectifs, à très court terme :
- de défendre les intérêts et les droits à la retraite des SHN des générations d'avant 2012, en leur permettant à eux aussi de bénéficier de trimestres pris en charge par l'Etat : Depuis le 1er janvier 2012, et pour les générations de Sportifs de Haut Niveau d'après 2012 seulement, un dispositif de validation de trimestres financé par le ministère des Sports a été mis en place pour les sportifs inscrits sur la liste des sportifs de haut niveau, prévue au premier alinéa de l’article L. 221-2 du code du sport. Le nombre de trimestres maximal pouvant être ainsi acquis est limité à 16, soit quatre ans, correspondant à une olympiade. Dans le cadre de la réforme des retraites, l'amendement du député “En Marche” de la 1ère circonscription de la Moselle B. Belhaddad propose de porter cette prise en charge de l'Etat de 16 à 32 trimestres. Puis de donner la possibilité aux générations de SHN, d'avant 2012, de racheter des trimestres. Autrement dit, à l’encontre des principes du système de retraite par répartition, dont la logique impose aux jeunes générations de cotiser pour financer la retraite de leurs pairs, les anciens sportifs français financeront eux mêmes leurs propres retraites, quand les plus jeunes en profiteront gracieusement. Nous nous opposons évidemment à cette discrimination de traitement, d'autant que cet acquis et cette avancée sociale attribués aux générations d'après 2012 est le résultat de la reconnaissance par nos gouvernants du travail et des performances sportives de leurs ainés.
Ce que nous souhaitons ? Les mêmes droits et la même reconnaissance sociale pour tous les SHN !
- Les SHN d'avant 2012 étaient bien moins accompagnés que ceux d'aujourd'hui. Ils sont rentrés tardivement dans la vie active et dans le monde professionnel. Cela a avec conséquence un niveau de salaire moindre en fin de carrière et une pension de retraite incomplète, qui ne prend pas en compte les années de carrière sportive. Ils ne sont pas moins méritants que ceux d'aujourd'hui ! Le financement du rachat de leurs trimestres reste onéreux et inadapté, voire illusoire (à moins de l’envisager « à l’euro symbolique »). Beaucoup d'entre nous ne pourrons pas se le permettre !
- Les SHN en situation de handicap ont bénéficié d’accompagnement encore plus limité, voire inexistant. La France autrefois fière de ses championnes et champions ne peut pas accepter cela ! Il ne serait pas bon pour l'image de notre pays et ses principes d'égalité et de fraternité, que ceux qui ont été décoré et fait honneur jadis se retrouvent à nouveau dans une précarité absolue pendant leur retraite.
Pas de traitements différents pour les sportifs de haut niveau !
- Il n'existe dans notre pays aucun secteur d'activité, où deux périodicités générationnelles créent ce type de différence de droit. Aucun ouvrier, avocat ni parlementaire d'avant 2012 se trouve dans la situation où ils doivent payer ce que les autres, d'après 2012 ont acquis gracieusement. imaginez ce qui se produirait alors ! Cette inégalité étonnante doit et peut-être réparée.
- A titre de perspective des différents régimes de retraite, le coût pour l'Etat pour l'alignement aux mêmes droits des générations de SHN d'avant 2012, principal argument bloquant des gouvernants, resterait par exemple bien inférieur au déficit annuel que représente la prise en charge des intermittents du spectacle, eux aussi au service de la nation, mais bien plus nombreux que les SHN et qui bénéficient d'une reconnaissance et d'un système qui prends en compte leurs particularités. Les athlètes mettent-ils moins en valeur le pays ? Sont-ils moins méritants ? Evidemment que non.
- Les danseurs de l'opéra de Paris, qui ont une très courte carrière, bénéficient d'une pension dès 42 ans. Aux motifs d'une carrière éclair, d'un métier “passion”, qui suppose un certain nombre de sacrifices ; d'une pratique non naturelle pour le corps qui engendre torsions, blessures et par conséquent, soumise à de fortes pressions psychologiques … La pratique du sport à haut niveau et l'atteinte de la plus haute performance au regard d'une adversité mondiale accrue seraient-elles moins difficile et contraignante ?
Le collectif des Championnes et des Champions Français a des propositions à faire !
Nous avons été reçus par les instances dirigeantes, au ministère des sports et des jeux olympiques et paralympiques, au CNOSF, à l'Elysée. Nous souhaitons travailler activement avec eux, non pas contre eux. Nous avons rencontrés d'autres acteurs qui se sont ralliés à notre cause et qui nous ont éclairés, nous apportant des solutions. Nous continuons à nous rassembler pour atteindre en équipe l'objectif. Notre but n'est pas de combattre, mais d'être force de proposition, et nous resterons attentifs et fidèles à nos engagements, aux valeurs du sport, de respect de l'autre, de partage, de fair-play, tout en restant déterminés ! Et pour arriver rapidement à nos fins, nous devons continuer notre mobilisation, ensemble. Nous avons besoin de vous tous, SHN d'hier et d'aujourd'hui. SHN un jour, SHN toujours !
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