Convention pour la Transition des Etablissements du Supérieur - CTES

La COP2 Étudiante s’est tenue les 10 et 11 avril 2021. Cet événement avait l’ambition d’accélérer la transition socio-écologique de l’enseignement supérieur et de mobiliser tous les publics sur ces thématiques. Pour pérenniser la démarche, l'association est devenue la Convention pour la Transition de l'Enseignement Supérieur (CTES).

Une COP, sur le modèle des COP internationales, dédiée à la transition socio-écologique de l’ESR. 70 établissements volontaires, sous l’impulsion des étudiant.es, ont mis en place des groupes de travail tripartites pour réfléchir collectivement aux transitions dans l’ESR.

Ces réflexions ont permis de construire un accord de Grenoble, sur le modèle de l'accord de Paris, qui propose 11 objectifs et 5 engagements communs aux établissements du supérieur et un livre blanc qui rassemble toutes les contributions des groupes de travail et qui propose donc diverses mesures pour la transition.

Pour mener à bien cette COP, des groupes de travail tripartites ont été installés dans 70 établissements, sous l’impulsion des ambassadeur.rices étudiant.es. Ces ambassadeur.rices avaient pour tâche de composer un groupe de travail composé de 4 étudiant·e·s, de 4 enseignant·e·s-chercheur·se·s et de 4 institutionnels. L’objectif ? Échanger et construire collectivement des réflexions et des solutions pour accélérer la transition socio-écologique de son établissement en particulier et de l’ESR en général. Les contributions de chaque groupes de travail ont ensuite été rassemblées et synthétisées par l’association pour aboutir à l’accord de Grenoble et au livre blanc.

Ces réflexions ont permis d'aboutir à deux documents structurants.

L'accord de Grenoble

L’Accord de Grenoble a pour ambition d’être un document structurant de l’Enseigne

ment Supérieur et de la Recherche sur les enjeux de transition socio-écologique. Fruit d'un travail collectif et construit avec comme modèle l’Accord de Paris sur le climat, il s’articule en 5 grandes parties. Un préambule fixe le contexte du projet mais aussi les enjeux de l’ESR au regard des transitions. La partie suivante, l’article 1, fixe un certain nombre de définitions afin de clarifier l’ensemble des termes utilisés dans l’Accord. L’article 2 propose 11 objectifs, qui touchent aussi bien à la formation des étudiants et du personnel, qu’à la gestion des campus ou encore à une politique humaine et sociale adaptée, etc. Enfin, l’article 3 expose clairement les 5 engagements que les établissements signataires doivent respecter.

Au 1er janvier 2022, 61 établissements d'enseignement supérieur français ont signé l'accord de Grenoble (43 écoles d'ingénieurs, 8 universités, 8 écoles de commerce, 1 institut d'études politiques, 1 IUT), représentant 350 000 étudiant.es.

Consulter l'accord de Grenoble : https://la-ctes.org/presentation-accord-de-grenoble/ 

Le libre blanc 

Grâce au travail mené par les étudiant·e·s ambassadeur·rice·s, les groupes de travail tripartites se sont réunis pour réfléchir et proposer des solutions sur la transition. La synthèse de toutes les contributions ont permis d’aboutir au livre blanc.

Fruit du dialogue entre les différentes parties prenantes de l’ESR, le livre blanc synthétise l’ensemble des contributions des groupes de travail. Il a pour but d’offrir des actions concrètes aux établissements afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Grenoble ; on retrouve d’ailleurs une grande partie de ces mesures en annexes de l’Accord, afin de proposer aux établissements de s’engager concrètement dès la signature.

Consulter l'accord de Grenoble : https://la-ctes.org/livreblanc-2/ 

La CTES

La CTES a pour objectif de pérenniser l'action de la COP2 Etudiante, et en particulier :

• D'assurer un suivi plus poussé des établissements signataires et de les accompagner pour engager de réelles politiques de transition de l’enseignement supérieur ; 
• D'inclure tous les types d’établissements de l’ESR dans la démarche pour qu’elle impacte le plus grand spectre de formation possible ;
• D'identifier les points de blocages pour une transition efficace de l’ESR et porter ces points de blocage à l’échelle nationale ;
• De permettre une meilleure diffusion des initiatives des différents établissements ;
• Catalyser les échanges entre toutes les parties prenantes.