Décolonisons ! Car en Kanaky, Martinique, Guadeloupe, Guyane, etc., le colonialisme n’a jamais cessé.

Décolonisons ! Car les racisé.es (enfants d’immigré.es postcoloniaux) subissent toujours des formes brutales de colonialité. Discriminations, violences policières, ségrégations, emprisonnements.

Avec ce Festival, décolonisons nos corps, nos vies, nos rêves, nos yeux.

Décolonisons, avec ce Festival comme première pierre pour inventer un Musée des Colonisations. Il empêchera d’oublier les pillages, les meurtres, les viols, le travail forcé, le racisme qui déshumanise, des colonisateurs. Et les résistances des colonisés.

Décolonisons ! Car les colonisé.es ont droit à réparations.

Décolonisons ! Car des routines coloniales organisent encore de nombreuses institutions – dont la police.

Décolonisons ! Car s’écraser n’est plus possible. Et si nous restons séparé.es, le colonialisme continue.

Un regard pleinement solidaire sera porté sur l’absolu drame qu’endurent les palestinien.nes, effroyablement colonisés.