La culture est un bien commun, un outil puissant et fédérateur qui contribue à donner à chacun les clés de l’émancipation.

C'est parce qu'il nous parait vital de replacer l’échange, le partage et le « faire ensemble » au centre de nos pratiques et pour éviter de voir se généraliser un système où l’isolement contribue à faire grandir les inégalités et la précarité, où s’installe la peur, la division et le renoncement que nous avons souhaité étendre la dynamique du festival Michtô à un projet structuré et structurant, actif tout au long de l'année.

Le MEMÔ est un espace de rencontres entre artistes, techniciens, publics de tous horizons, habitants du quartier Sauvoy et professionnels du secteurs culturel. Il se construit entre Nancy et Maxéville, prolongement naturel du festival Michtô, il est porté par l’énergie de son collectif. La volonté d'ouvrir le champ des possibles est un point de ralliement fort pour les membres du collectif et toutes les personnes qui prennent part à la construction du projet.

Le MEMÔ grandit aujourd'hui sur un site urbain mis à disposition de l’association CUBI production par le département 54, ce lieu de fabrique a vu le jour en 2015 et se développe également en partenariat avec les collectivités locales et les acteurs du territoire.

Nos missions

Permettre à l’art d’investir l’espace public en favorisant la rencontre et l’expérimentation
inventer de nouveaux modes d’actions toujours dans une logique de partenariat et de co construction,
Permettre aux habitants d’un quartier en recherche d’identité de se créer une histoire commune autour de la construction d’un outil partagé, ouvert et singulier.

Développer le MEMÔ sur notre territoire c’est construire un espace de rencontres et de partage qui, en réunissant les conditions propices à la création cirque et arts de la rue et à sa rencontre avec les publics ouvre une fenêtre sur une vie de quartier réinventée, plaçant la culture comme vecteur de rencontre et de convivialité.

La voie du collectif

Choisir la voie du collectif et de la co-construction permet aux projets portés par le MEMÔ de se démarquer d’autres expériences plus conventionnelles. Ici, les codes sont régulièrement repensés puisqu'ils émanent directement des acteurs impliqués .
Ainsi les cartes sont redistribuées sans exclure personne mais au contraire en permettant à chacun d’exprimer son point de vue, d’apporter sa contribution, de se nourrir du collectif sans attendre que cette place lui soit laissée.