Portons PRO-G ensemble !

Moi c'est Aurore, j'ai 29 ans. Comme je le dis souvent : je vis Guyane, je mange Guyane, je rêve Guyane. En DUT Techniques de Commercialisation, je me suis découvert une passion pour la communication. Pendant mes études en Métropole, j'ai lancé un blog sur le poker qui m'a permis d'interviewer les meilleurs joueurs français, et bien sûr... Guyanais ! En rentrant au pays, j'ai fait un carton avec la page Facebook, L'Assiette Guyanaise. Et plus récemment, durant la campagne des Territoriales, mes contenus personnels ont emporté l'adhésion de nombreux internautes au-delà de mes propres réseaux.

Peu de personnes le savent, mais je préside depuis 2019, l'association DIGIT ALL MEDIAS qui a pour but, conformément à nos statuts, de "mettre ses compétences en communication digitale et événementielle au service d’actions d’information et de sensibilisation dans les domaines social, culturel, sportif, artistique, gastronomique, touristique et entrepreneurial en Guyane".

A l'époque, je l'ai créée pour répondre à un appel à projets de la CACL. Mon dossier portant sur la valorisation de nos produits et connaissances culinaires locales auprès des scolaires avait reçu un avis très favorable de la première commission. Mais le Corona a interrompu le processus d'attribution de cette subvention, et je n'ai plus eu de nouvelles de l'organisme financeur, depuis.

Je n'avais cependant pas attendu cet AAP pour dresser les contours de Pro-G, le média Pro-Guyane. Petit à petit, je collectais de précieuses images qui allaient me permettre de constituer une base de reportages intemporels. Par exemple, sur l'Approuague, avec le Germe, cette ferme de réinsertion pour anciens toxicomanes de la rue. Ou encore, embarquant sur une pirogue avec le Dr Bellony pour immortaliser un échange de matériel médical avec nos voisins brésiliens.

J'y allais à mon rythme, rédigeant et montant des sujets très souvent dans la nuit. Mais un "beau" jour, tout mon travail, tout mon amour, s'est enVOLé. On m'a dérobé mon matériel (appareils photos, trépieds, objectifs, micros)... disques durs compris. J'étais anéantie ! Je l'ai vécu comme un deuil. C'était en juillet 2020, il y a un an déjà.

Pendant plusieurs mois, je n'ai rien produit comme contenu. J'avais comme un blocage. Je me suis alors entièrement consacrée à mon autre activité, en attendant que le temps œuvre...

Aujourd'hui, après avoir lu des dizaines et des dizaines de messages encourageants, je me sens prête à repartir de zéro. A prendre ma revanche sur ce malheur, en arrêtant de le subir.

Je m'adresse à vous, qui avez fait renaître cet espoir, par votre engouement. J'ai besoin de vous. Maintenant, mais aussi plus tard. Pour professionnaliser et pérenniser ce projet. Car je ne veux percevoir aucun centime de fonds publics pour cela. Je veux rester indépendante, et ne rien "devoir" à des gens de pouvoir. Je veux rester libre de penser et de dire, sans culpabiliser.

A travers ce super outil, je souhaite valoriser toutes les initiatives positives pour la Guyane (pro-Guyane), qu'elles proviennent d'associations, d'institutions, de particuliers ou de professionnels. Dans cette démarche, il est également question d'identifier les freins au développement de notre magnifique territoire.

Ainsi que son nom l'indique, nous pouvons être amenés à investir toutes sortes de supports médiatiques pour faire passer nos messages.

Au court-moyen terme, comme indiqué plus haut, je souhaite embaucher des Guyanais ayant des compétences en création de contenus, afin de faire vivre ces supports.

Je veux être actrice du changement. Avec vous, pour vous et surtout... par nous.

Merci pour votre écoute et votre aide.