
Anabelle 1157
by En voilà un fleuve
Première création de la compagnie En voilà un fleuve: la pièce Ah! Anabelle, de Catherine Anne, propulsée au moyen-âge.
Présentation du projet
Ah! Anabelle
Espièglerie médiévale et gustative par la compagnie En voilà un fleuve...
Théâtre tout public à partir de 7 ans
Texte de Catherine Anne Mise en scène: Clotilde Guibard
Louis Beaugosse est un damoiseau heureux : c'est aujourd'hui son mariage avec Anabelle ! Elle lui a donné rendez-vous chez elle, où il n'est encore jamais venu ; pour une surprise...
Surpris, le beau Louis va l'être assurément. Impatient, aussi. Dérouté. Puis franchement inquiet… Mais où est donc la charmante promise qui le fait tant attendre ? Et qui sont vraiment ces deux dames qui se prétendent ses sœurs ?
Laissez-vous emporter, revenez aux temps des chevaliers et des damoiselles en détresse, dans ce huis-clos au fumet d'antique recette mijotée au chaudron . La mixture qui y bout est, certainement, comestible… Les dames qui l’ont préparée se feront un plaisir de vous la faire goûter ! Le suspense grandit et nous tient en haleine, avec ce très joli texte de Catherine Anne, qui nous fait passer du frisson digne des meilleurs contes au coin du feu, au rire libérateur. Cette fable intelligente, mais surtout grinçante et drôle, vous fera passer par toutes les émotions.

Origine du projet
On a lu beaucoup de théâtre, mais quand on a découvert ce texte, on a tout de suite eu envie de le monter. C'est une pièce qui fait frissonner, juste comme il faut; mais qui fait rire aussi-beaucoup. Elle est destinée au jeune public, mais il serait mesquin de ne pas laisser les moins jeunes venir la voir: ils ont bien besoin de rire, eux aussi...
L'idée de la transposer au moyen-âge s'est tout de suite imposée. Pas seulement parce que c'est une époque qui nous passionne depuis longtemps, mais parce qu'elle est une bonne toile de fond à ce texte ancré dans l'univers du conte; un décor idéal pour renforcer le champs sémantique omniprésent de la nourriture:
L''atmosphère à la fois mystérieuse et truculente du moyen-âge, c’est l’époque des princes charmants qui, passant par les épreuves les plus ardues, triomphent par leur ardeur, gagnant ainsi un mariage heureux suivi d' une vie de bonheur avec leur belle. Beaugosse, justement, a le physique avantageux, l'âme pure, et le cœur vaillant. Mais sait-il bien où il met les pieds ? Quels sont les dragons qui le guettent ? Combien de preux ceux-ci ont dévorés avant lui ? ...
L'époque médiévale, c'est aussi celle de tous les possibles : qu'il est doux de laisser aller son imaginaire, de s’évader pour un instant du quotidien, pour se retrouver dans un univers si éloigné de nous qu’il en devient fantastique : dragons et fées ne sont pas loin, et l'on peut frissonner à loisir, dès lors qu'un rapide retour au présent nous mettra en sécurité !
La transposition de ce ce texte au moyen-âge nous plonge aussi dans une esthétique bien particulière, où la beauté se niche jusque dans les objets les plus décrépits. La couleur rouge, omniprésente, impose sa dualité : est-on là dans un foyer chaleureux, où s'approche-t-on dangereusement des flammes de l'enfer ?
C’est aussi la couleur des épousailles au moyen -âge, mais elle a toutefois des connotations plus inquiétantes... C'est encore la couleur du feu, de l'âtre, dans lequel on cuisine de réjouissantes victuailles. Et pas question de cuisine moderne, où rien n'est apparent : ici des saucissons pendent près des tresses d'aulx et d'oignons, des plantes sauvages sèchent non loin d' ustensiles de cuivre plus ou moins rutilants, quelque chose mijote au fond du chaudron … car le champ sémantique omniprésent de la gastronomie nous imposait ces images de cuisines médiévales, débordantes de jambons et de chapelets de saucisses :
«Anastasie : Anabelle vous pose un civet...
Agathe : Un lapin !
Louis : Mais non !
Agathe : Elle a tellement peur du mariage
Louis : Anabelle ? Peur ? Du mariage ? Vous délirez !
Anastasie : Il y en a eu des fiancés déconfits par cette oie !»
C'est un appel à la gourmandise, qui met nos papilles en éveil. Pour un peu, on sentirait l'odeur de la cannelle !
Un conte pour frissonner…
Tout au long du texte sont glissées de nombreuses références aux contes : il y a là une pincée de Barbe Bleue, deux gouttes de Cendrillon, un soupçon d' Hansel et Gretel... Partant d'une situation simple - la présentation d'un fiancé -, on dévie doucement vers une fable onirique - où plutôt cauchemardesque en ce qui concerne le pauvre prétendant - , on suit ce même modèle de bascule des contes, du réalisme, vers l’imaginaire et le bizarre. Le spectateur nage alors dans les fascinantes eaux troubles de l’incertain, cherche son équilibre sur cette bordure où le réel bascule dans le surnaturel. De banale, la situation devient peu à peu intéressante, puis passionnante, au fur et à mesure que son incongruité grandit. Quel plaisir alors de se laisser happer, à condition toutefois de ne pas s’approcher trop près du chaudron...
… et pour rire, grands comme petits
Mais c’est aussi l'humour, omniprésent, qui fait la richesse de la pièce. Les ressorts comiques foisonnent, accrochant aussi bien les adultes que le jeune public. Parmi ceux-ci, les quiproquos et jeux de langue tiennent une bonne place, et le niveau de compréhension est parfois double, accessible aux enfants, ou aux adultes, à la manière du Petit Prince de Saint Exupéry.
« Louis : J'ai tellement couru ! Je me sens sonné...
Agathe : Monsieur est très coureur"

À quoi va servir le financement
Voilà, donc, on a l'envie, on a le savoir-faire, il nous manque: ben, des sous, pour acheter des chaudrons et des poulaines, des jambons et des bliauts...bref pour acquérir le décor, les costumes et accessoires nécessaires à notre mise en scène...
Et s'il y avait plus, pour un peu de matériel son et une remorque pour le caser, ce serait la cerise sur le chaudron!
Notre équipe
La Compagnie En voilà un fleuve vient de naître. Elle est donc toute petite: pour le moment, nous sommes...deux! Mais deux avec la passion du théâtre depuis longtemps, l'envie de jouer, de faire rire, d'émouvoir.
Deux comédiennes, mère et fille, l'une ayant fait un conservatoire, l'autre une fac de théâtre.
Il y a donc:
Clotilde GUIBARD: Metteuse en scène, comédienne
C' est au cours de ses études d'espagnol à la Sorbonne que s'est développé son goût pour le moyen-âge, et particulièrement l'Espagne médiévale. Après une formation de comédienne au conservatoire national de Rennes, elle s'est perfectionnée en chant au Centre d'Art Polyphonique Aquitain et dans des sessions de musiques traditionnelles et anciennes. Chanteuse au sein de plusieurs groupes abordant ces répertoires; elle est aussi metteuse en scène, et a beaucoup travaillé avec les enfants, notamment au travers de spectacles interactifs. Passionnée par le théâtre et la richesse des cultures traditionnelles, elle a à cœur de les transmettre. En 2020, elle a obtenu un DU d'occitan " Langue, Culture, Patrimoine et spectacle vivant", à l'université Bordeaux Montaigne.
Margot LEYDET--GUIBARD, comédienne
Passionnée de théâtre depuis l'enfance, elle a obtenu en 2016 une licence « art du spectacle », et poursuivi jusqu'en master. Douée d'un vrai talent comique, elle bénéficie aussi d'expériences dans le spectacle jeune public, notamment par le biais de la pièce Le croissant d’or, joué lors d'une tournée dans des collèges anglais. Parcourant les fêtes médiévales depuis l’enfance, elle a souvent eu l’occasion de se glisser dans la peau de celle qui deviendra la future Agathe...
Adrien MIELE, comédien
C'est par l'écriture qu'Adrien met le pied dans le monde du théâtre : après une Licence de Lettres Modernes, il publie en effet une pièce, "la Montagne", aux éditions l'Harmattan . Trois ans plus tard, en 2012, celle-ci est mise en scène. Dès lors, Adrien entreprend de forger son talent de comédien par le biais de stages sur l'improvisation, la corporalité, la Commedia dell'arte...
En parallèle, son emploi auprès du jeune public, son envie de transmettre, font de lui un conteur très apprécié.
C'est donc tout naturellement qu'il intègre cette création aux allures de conte médiéval, en se glissant dans la peau du fringant Louis Beaugosse.
Description of expenditure items
Cette collecte vise à couvrir les frais de production suivants:
- décors
- accessoires
- costumes
- frais de communication
- Frais de résidences
- une partie des frais de déplacements, location camion, etc…
Final beneficiaries of the collection
Compagnie En voilà un fleuve
Carriers of the project

Compagnie En voilà un fleuve
Location of the project
FranceAbout the organization
RNA: W333007140
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