Enfance Libre
Défense des droitsNotre raison d’être Défendre le droit des familles de choisir le type d'instruction que reçoivent les enfants, inscrit à l’article 26.3 de la Déclaration des Droits de l’Homme, face aux tentatives répétées du gouvernement français de supprimer cette liberté fondamentale.
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Qui sommes-nous ?
Nous considérons aujourd’hui que les voies formelles de négociation avec le gouvernement ont été profondément irrespectueuses des valeurs, des principes et bonnes pratiques en matière de démocratie :
Absence totale d’écoute, de dialogue et de négociation avec les principales parties prenantes qui œuvrent sur le terrain (enfants et parents en IEF, et inspecteurs académiques)
Manipulation de l’opinion dans les médias, en amalgamant les familles IEF à des dangereux séparatistes et islamistes
Parlementaires ayant reçu la consigne de ne pas recevoir les familles IEF et suivre aveuglément une consigne de vote allant systématiquement dans le sens de la proposition du gouvernement
Par conséquent, en tant que citoyens éclairés, nous considérons qu’il est de notre devoir de protéger les valeurs démocratiques de la France en résistant à la dérive liberticide qui consiste à retirer la liberté d’instruction sans justification valable. L’unique stratégie qui nous reste, en ultime recours, est de poursuivre le conflit politique sur le terrain par la pratique de la désobéissance civile.
Définition de John Rawls : La désobéissance civile peut être définie comme un acte public, non violent, décidé en conscience, mais politique, contraire à la loi et accompli le plus souvent pour amener un changement dans la loi ou bien dans la politique du gouvernement. En agissant ainsi, on s'adresse au sens de la justice de la majorité de la communauté et on déclare que, selon une opinion mûrement réfléchie, les principes de coopération sociale entre des êtres libres et égaux ne sont pas actuellement respectés. (Théorie de la justice, trad. français de C. Audard, Paris, Seuil, 1987, p. 405.)
Notre conviction
L’enfant n’appartient ni à l’Etat ni à ses parents. C’est un être humain qui s’appartient à lui-même, et ses parents ont pour mission première de l’accompagner pour se réaliser en tant que personne indépendante et responsable.
Lorsqu'un enfant est considéré comme une personne digne de respect et de confiance, lorsqu'il a la liberté de vivre sa propre vie et de participer aux choix collectifs qui le concernent, il épanouit sa personnalité propre et développe l'ensemble des facultés et savoirs dont il a besoin pour devenir un adulte autonome et mature.
Un enfant, lorsqu’il est ainsi considéré, développe dès le plus jeune âge la maturité pour choisir en conscience son mode d’instruction, et notamment s’il souhaite recevoir cette instruction en famille ou à l’école. Lui retirer ce choix est une atteinte à sa liberté et sa dignité d’être humain.