Concert HAYDN Stabat Mater - MOZART Vêpres solennelles d'un Confesseur

HAYDN – Stabat Mater 

Joseph Haydn est un compositeur connu pour ses nombreuses symphonies, ses superbes quatuors à cordes, ses deux oratorio, et ses concertos. C'est en 1767, alors qu’il est au service de la puissante et riche famille Esterházy que son Stabat Mater, très certainement influencé par celui de Pergolèse , vit le jour. Le compositeur était alors en pleine période dite « Sturm Und Drang », littéralement « tempête et élan », nom provenant du courant politique puis littéraire qui fut en vogue dans la seconde moitié du XVIIIe siècle (notamment sous l’influence de Goethe). L’idéologie privilégiait les émotions au-dessus de la raison des lumières. L'émotion serait donc le maître mot de cette œuvre. Ce Stabat Mater, en effet, précède les grandes messes du compositeur, Les Sept Paroles Du Christ En Croix ou bien encore ses deux oratorios, et s'incline plus qu'il ne brille en comparaison, bien qu'il fut l'une des œuvres les plus jouées de son vivant. Cette œuvre, qui marque une étape obligée après celui de Pergolèse dans l'évolution de la musique religieuse, fut à son époque un chef d'œuvre.

(extrait programme Radio France)

MOZART – Vêpres solennelles d’un confesseur

Les Vêpres solennelles d'un confesseur, de dix années antérieures au célèbre Requiem, sont d'une troublante beauté. Par la variété et l'équilibre des parties chorales et solistes, Mozart exprime successivement, dans la tradition liturgique catholique, la puissance divine supposée (Dixit dominus), des louanges au Seigneur (Confitebor) et un chant de jubilation (Beatus vir). Puis, dans une grande fugue dramatique, vient l’appel à la célébration de la gloire du Seigneur (Laudate pueri). Le dernier psaume (Laudate dominum) est une supplique à l’adoration des croyants pour leur Seigneur imaginaire. L’intensité et l’émotion qui s’en dégagent, viennent culminer avec les trompettes et timbales du Magnificat qui retentissent sur un amen final grandiose.