Graine de Moutarde - fonds de dotation
Action socialeLe fonds « Graine de Moutarde » reçoit ou achète des terres, forêts et bâtis puis en confie la gestion à des collectifs d'habitant·es des monts d'Arrée. Les communs ainsi créés sont définitivement préservés du système marchand capitaliste. Nous finançons également des initiatives d'entraide.
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Qui sommes-nous ?
L’objectif du fonds est de favoriser l’émergence, le développement et le maintien de projets allant dans le sens d’une protection de la biodiversité et du climat, du maintien et de la promotion de l’agriculture paysanne et du soutien aux projets défendant les valeurs d’utilité sociale et de solidarité dans l’ensemble des domaines de l’activité humaine.
Il s’inscrit dans une mission d’intérêt général.
Pour cela, le fonds œuvre, entre autres, sur plusieurs plans
- à respecter, entretenir et préserver les divers milieux naturels existants - les prairies, les zones humides, les milieux aquatiques, les forêts - en favorisant la diversité et la continuité, en excluant les pratiques et intrants toxiques pour l’équilibre des écosystèmes et du climat (pesticides, engrais polluants, coupes rases, labour profond, destruction de talus, fermes-usines, équipements industriels néfastes, etc.) et limitant le recours aux énergies fossiles ;
- à encourager les cultures agricoles locales, l’installation de projets d’agriculture paysanne, le développement de projets vivriers et la mise en place de circuits courts, quatre éléments essentiels à la conservation des sols et des paysages ruraux ;
- à soutenir les initiatives, les expérimentations locales, la préservation et le développement du lien social et des solidarités entre les projets et entre les générations, la valorisation d’une cohérence territoriale au niveau écologique, social et économique, dans l’idée d’une relocalisation des activités et des biens ;
- à valoriser la construction et l’entretien d’habitats traditionnels, alternatifs et innovants à faible impact écologique, notamment par l’utilisation de matériaux d’origine locale, ou de techniques d’auto-construction, permettant aux personnes ayant des activités sur le territoire d’y vivre et d’y être attachées sensiblement ;
- à promouvoir les pratiques de formation mutuelle, de coopération, de mise en commun des outils et des activités, et plus globalement à développer les rapports sociétaux alternatifs et collectifs allant dans le sens du bien commun ;
- à travailler à la restauration, à la préservation et à la diffusion du patrimoine culturel, notamment par la construction d’espaces de rencontre, de formation ou d’éducation populaire allant dans le sens d’une plus grande participation citoyenne aux enjeux soulevés.
- à favoriser la résilience du territoire (capacité à revenir rapidement sur un fonctionnement normal en cas de choc important et prolongé), par le développement de technologies et capacités de production appropriées (réparables localement), au service de tous et toutes.