iGEM Montpellier
Recherche et sciences
Nos actions en cours
Nous sommes actuellement en train de mettre en place nos prochaines initiatives. Revenez bientôt pour ne rien manquer !
Qui sommes-nous ?
Nous sommes 9 étudiants venants de parcours diverses : université de Montpellier en master de biologie, biophysique ou encore médicament, école d'ingénieur, et nous sommes réunis depuis janvier 2018 pour travailler sur le projet que nous allons présenter au MIT à Boston pour le concours iGEM.
Le concours IGEM (International Genetically Engineered Machine competition) est un concours international de biologie de synthèse organisé chaque année à Boston, au MIT (Massachusetts Institute of Technology), où des équipes du monde entier peuvent proposer un projet innovant. Concours d’excellence et à renommée internationale, l'équipe de Montpellier à la chance de participer pour la première fois en 2018. Le but est de pérenniser cette association, pour que chaque année des étudiants montpelliérains puissent connaître le monde de la science appliquée et de la recherche.
Voici notre projet :
Nous souhaitons caractériser Lactobacillus jensenii, une bactérie non pathogène habitant la flore vaginale, pour l'étudier et mieux comprendre son rôle au sein d'un système indispensable à la bonne santé des femmes. Caractériser une bactérie c'est comprendre ses besoins pour la cultiver, sa génétique en vue de lui donner de nouvelles propriétés. Lactobacillus jensenii est malheureusement une bactérie peu connue des consortiums scientifiques. Pourtant son importance n'en est pas moindre, en équilibre avec les autres bactéries de la flore vaginale, elles agissent comme un véritable bouclier fasse aux dangers extérieurs. Mieux la connaitre c'est donc mieux pouvoir lutter contre de nombreuses maladies, allant de la vaginose au virus du sida et mettre au point de nouveaux outils pour la femme.
Notre projet consiste à la mise au point d'une contraception non hormonale utilisant Lactobacillus jensenii et permettant ainsi une contraception à long terme. Nous designons/ingénieurons génétiquement la bactérie de sorte à ce qu'elle produise des molécules immobilisant les spermatozoïdes. Nous avons sélectionné ces molécules car elles ne heurtent pas les cellules du vagin, ni ses habitants naturels. Nous mettons au point un mécanisme appelé kill switch permettant d'éteindre le gène responsable de la production des molécules par les bactéries permettant ainsi de stopper la contraception.
Ce ne sont que les prémices de ce genre de recherches et une telle contraception ne sera pas pour demain, mais cela permet d'accumuler les connaissances sur la flore vaginale et de les mettre en application pour le bien être féminin. Nous souhaitons de plus par notre démarche, vulgariser ce sujet tabou, et ainsi permettre une plus libre discussion autour de celui ci.