
iGEM Toulouse - Prix IFFRES
Action socialeNos actions en cours
Qui sommes-nous ?
Présentation de l'association ou de l'étudiant :
L’équipe « iGEM Toulouse » regroupe 11 étudiants, 7 élèves-ingénieurs en quatrième année de l’INSA Toulouse, spécialité Génie Biochimique et 4 étudiants en Master Bio-informatique et Microbiologie de l’Université Paul Sabatier, plus 11 enseignants-chercheurs et chercheurs (INSA, UPS, INRA et CNRS). Cette
diversité d’origines est un facteur fort de notre projet notamment grâce à la complémentarité des différentes formations offertes par notre Université.
Descriptif du projet :
Nous souhaitons représenter l’Université de Toulouse et la France lors du concours international iGEM (international International Genetically Engineered Machine). C’est un concours centré sur la Biologie de Synthèse, un champ récent de la Biologie nécessitant des outils multidisciplinaires. Elle est l’application de
principe de l’ingénierie à la biologie, ce qui fait appel à la biologie moléculaire, à la microbiologie, à la biochimie, mais également à l’informatique et aux mathématiques dans le but de répondre de manière innovante, rationnelle et responsable à une problématique sociétale. 281 équipes venant d’universités du
monde entier tenteront de se distinguer lors de ce concours, notamment à Boston au MIT où toutes les équipes présenteront leur projet en septembre. Le projet de notre équipe est de lutter contre le Varroa, un parasite des abeilles et la deuxième cause de leur mortalité.
Dates de réalisation du projet :
Le projet sera réalisé cet été du 15 juin au 30 aout puis sera présenté à Boston lors du Giant Jamboree qui se déroulera du 24 au 28 septembre.
Objectifs du projet :
Notre but est d’utiliser les outils qu’offre la biologie de synthèse afin de répondre au problème environnemental causé par le Varroa destructor. Pour cela, nous allons optimiser une bactérie dans le but de lui faire produire de l’acide butyrique afin d’attirer le varroa, et de l’acide formique pour le tuer.
Pour minimiser l’impact de notre concept sur le cycle de vie des abeilles, l’expression de ces molécules sera incluse dans un système de régulation basé sur un cycle circadien afin de produire l’acide formique uniquement la nuit lorsque les abeilles ont peu d’activité par rapport à la journée. De plus, un moyen d’alerte
de péremption du dispositif biologique a été mis au point pour permettre une utilisation optimale par les apiculteurs. A cela s’ajoutent des considérations éthiques sur les verrous qui devront être apposés à notre bactérie afin d’éviter la fuite et la prolifération de celle-ci dans l’environnement. Pour cela, le dispositif
pensé sera utilisé en source scellée afin d’éviter tout contact avec l’extérieur. Notre objectif est donc de concevoir un concept de système biologique répondant le plus spécifiquement possible aux besoins des apiculteurs en les accompagnant dans le rétablissement de l’équilibre biologique entre les abeilles et le varroa. Pour finir nous défendrons notre projet lors du Giant Jamboree à Boston, évènement ultime au cours duquel 281 équipes du monde entier présentent leurs travaux dans le but de décrocher la médaille d’or.