Pourquoi soutenir l'Institut de Victimologie

Depuis la création de l'Institut de Victimologie en 1995, l'Assurance Maladie accepte de prendre en charge les consultations assurées par nos psychologues au même titre que celle des psychiatres. Grâce à ce statut dérogatoire, les patientes et patients reçus au Centre du Psychotrauma de l'Institut de Victimologie (CPIV) voient leur frais couverts. Mais cette tarification à l'activité ne permettait à notre association que d'atteindre tout juste l'équilibre jusqu’en 2019.

Les grèves à Paris puis la crise sanitaire ont impacté nos recettes déjà insuffisantes au point que l'Institut de Victimologie arrivera bientôt au bout de ses réserves financières et risque une cessation d'activité. 

Pourtant l’accompagnement proposé au CPIV est reconnu pour sa qualité, et de manière générale l’offre de soins concernant les troubles de stress post-traumatique ne suffit pas à répondre aux besoins de la population, besoins qui s’accroissent encore dans un contexte de crises à répétition. La disparition du CPIV aurait un impact désastreux sur la prise en charge des victimes de violences conjugales, d’inceste, de viol ou de terrorisme.

L’équipe de l’Institut de Victimologie fait donc appel au soutien du grand public autant que de celui des institutions pour trouver les moyens lui permettant de continuer à assurer ses missions.

A quoi servira l'argent collecté ?

Les dons collectés via internet serviront à couvrir les dépenses du quotidien que nous n’avons pas les moyens de financer actuellement. Il s’agit en en premier lieu d’équiper et payer les charges de notre Centre du Psychotrauma, à Paris 10. Nous souhaitons améliorer notre dispositif de téléconsultation et changer nos équipements informatiques les plus anciens, mieux aménager les bureaux de consultation, renouveler le stock de jouets et livres destinés aux enfants, rendre plus accueillante la salle destinée aux thérapies de groupe.

Si les sommes collectées permettent de couvrir plus que ces dépenses, nous les affecterons au fonctionnement de l’équipe (salaires et charges) et à la reconstitution de la réserve de trésorerie, garante d’un fonctionnement pérenne de l’Institut.

Nous faisons en parallèle appel aux structures de santé publique et aux grands donateurs pour nous appuyer et restructurer sur le long terme notre modèle économique.