Aidez-nous à rester herboristes cueilleurs à la Borie !

by La Belle Cause

Le combat continue pour ce couple de paysans installé depuis 16 ans en bio dans les Cévennes

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En 2018, Patrick et Delphine, paysans bio installés depuis 15 ans sur la ferme de la Borie dans les Cévennes, ont été expulsés de leur ferme sur laquelle ils produisaient des légumes et du miel biologiques. Pourquoi ? Parce que la mairie de leur commune Saint-Jean-du-Gard a dénoncé le bail qu'ils avaient depuis leur installation sur les lieux et menaçait de les expulser. Grâce à une première campagne de dons (Merci, merci et encore merci !), ils ont pu payer les frais de justice pour se défendre comme il se doit. Une première victoire au tribunal leur a permis de continuer le procès en appel dans cette situation judiciaire complexe.  Aujourd’hui, ils ont su s'adapter et sont devenus cueilleurs et herboristes, spécialisés en gemmothérapie, le soin par les bourgeons de plantes.

Retour sur leur première victoire au tribunal début 2019, grâce à vos dons :

Les victoires s'enchaînent contre la mairie, une au tribunal début 2019, puis une seconde en Cassation en janvier 2021. Début 2019, le tribunal a reconnu la validité de leur bail d'habitation, mais pas celle du bail rural à cause d'un détail administratif. Ils ont donc dû déménager tout leur outil de production du bâtiment agricole et libérer leurs parcelles. Leur bail d'habitation se juge également en Cour d'appel : c'est une grande victoire ! Grâce à cela, Patrick et Delphine, même s'ils ne peuvent plus cultiver leurs terres, sont encore locataires de leur habitation à la Borie.

Le 2 juin 2021, voilà les bulldozers…

Mais c'est tout le hameau de la Borie qui est visé par ces menaces d'expulsion et, au cours des années de procès, le climat devient violent. De nouvelles personnes sont venues squatter les lieux et certains s'en prennent à Patrick et Delphine et à leur maison. Le couple est contraint de se réfugier chez des amis. Les derniers occupants de la Borie sont finalement expulsés manu militari, le 2 juin 2021, avec le concours de centaines de gendarmes et de bulldozers. La Borie est sous le choc ! Sous leur passage, le site est affreusement saccagé, des fruitiers arrachés, les bâtiments murés, les habitations de fortune rasées, et des murs en pierres sèches partiellement détruits. L’habitation de Patrick et Delphine, située au centre des opérations, est devenue invivable : plus d’eau potable, plus de poulailler, plus d’abri à bois… Les ruches et leur matériel professionnel s’entassent dans et autour de leur petite maison, rendue inaccessible en voiture à cause de nombreux rochers qui barrent le seul accès possible !

Mais le harcèlement judiciaire de la mairie ne s'arrête pas là : la mairie tient pour responsable Patrick et Delphine de l'occupation illégale de la Borie par les dernières personnes expulsées. Elle essaie de les épuiser financièrement, par exemple en contestant auprès du tribunal l’interprétation du dernier jugement, les menaçant au mois de septembre 2019 d’un premier « Avis de sommes à payer sous quinzaine » de 56 121,68 euros… d’autres suivront ! Chaque fois, cela se résout en justice et nos paysans ne résistent à cette pression que parce qu'ils sont conscients de l'injustice à laquelle ils font face et parce qu'ils aiment ce lieu.  Le maire de Saint-Jean-du-Gard s'acharne. Il va jusqu'à faire appel de la requête en interprétation auprès de la Cour de Cassation à Paris. Patrick et Delphine sont obligés de trouver un nouvel avocat parisien, et encore un autre spécialisé en droit public. Malgré cela, leur bonne étoile continue de briller, et la décision de la Cour, qui souligne l’absence de bonne foi de la commune, rend valide celle de l’appel.

Voilà, aujourd'hui encore, 3 ans après la première campagne de financement, le combat continue et Patrick et Delphine ont plus que jamais besoin de vous pour continuer à faire valoir leurs droits, revenir habiter et travailler chez eux et continuer à profiter des dons de Mère Nature pour pouvoir subvenir à leurs besoins.


Aujourd'hui ce qu'ils veulent ? 

Sortir du processus judiciaire et du conflit en proposant d’acheter la maison qu’ils louent avec les parcelles attenantes qui ont été mis en vente par la mairie, revenir habiter dans leur maison. Cultiver des plantes aromatiques et médicinales, du cassis, continuer à produire des macérâts de bourgeons, et pourquoi pas, devenir un lieu d'accueil, créer une table d’hôtes ? La mairie a mis en vente la Borie, dès l'annonce, le couple a fait une demande d'achat de leur maison et de leurs parcelles à la mairie. Mais à ce jour, la mairie refuse toujours de leur vendre, prétextant qu'il faut attendre le résultat des procès, et en attendant, leur réclame 68 000 euros correspondant à la moitié des frais d'expulsion de juin 2021 !




Delphine tient le stand en été au marché de Sainte-Croix-Vallée-Française en Lozère.



A quoi servira l'argent collecté ?

L'union faisant la force, grâce à leurs soutiens, Patrick et Delphine ont réussi à payer les frais de justice qui ont permis d'aller et de gagner en référé, et donc d'obtenir, grâce à la réactivité et la pugnacité de leur avocat de Nîmes de SUSPENDRE L’EXÉCUTION DU PREMIER JUGEMENT qui les condamnait à 21.000 euros d'astreinte par mois et leur expulsion par la force publique.

Ensuite, toujours grâce aux dons, ils ont réussi à aller jusqu'en appel, et donc à obtenir LA RECONNAISSANCE DU BAIL D'HABITATION !

Enfin, les dons leur ont permis de se défendre en cour de Cassation, et de LES DÉGAGER DE TOUTE RESPONSABILITÉ sur les conséquences liées aux actions des autres habitants du site.

Aujourd’hui, ils se retournent contre la mairie pour faire reconnaître leurs droits et terminer les procédures, et se positionnent en tant qu'acheteurs de leur petite maison. Pour réaliser ces objectifs, Patrick et Delphine estiment avoir besoin  d'une aide de 10.000 €. La vente de la Borie est en cours, et la prochaine audience aura lieu le 14 février 2022... Alors, affaire à suivre !!!

Pour faire un don, c'est ici que ça se passe, par carte bancaire, il suffit de cliquer sur le bouton "faire un don".

ou bien,  pour ceux qui souhaitent faire différemment,

par chèque: à l’ordre de « Association la Belle Cause », 

à l’adresse suivante :  Association La Belle Cause, en mairie, 30140 ANDUZE avec au dos la mention « pour la Borie », et éventuellement un mot d’encouragement, sans oublier vos coordonnées pour que nous puissions vous répondre !

Ou par virement, 

sur le compte de l’association La Belle Cause : 

Caisse d ‘épargne Languedoc Roussillon IBAN : FR76  1348  5008  0008  9100  9535  114



Bourgeon de frêne pour drainer et nettoyer le corps de ses toxines.

Un grand merci de Delphine et Patrick

"Merci par avance pour votre aide et vos encouragements, car nous en avons un besoin urgent, au vu des frais liés à notre défense.
Et un très gros MERCI à vous tous et toutes qui nous avez soutenus, et surtout, n'hésitez pas à relayer ce mail à vos réseaux, toutes les bonnes idées sont bienvenues, vos gestes, même les plus petits, font de belles rivières, on en a tous les jours la preuve ! 

Pour les contacter :

                                                                                            apimaillard@gmail.com

L’Herborie, la Borie de Falguière, 30270 Saint Jean du Gard

06.68.13.85.73


La rivière en contre bas de notre ferme où Lixi notre chienne adore se baigner



cueillette des bourgeons de bouleau : un travail minutieux !


« ...La borie, juin 2021. Le dernier jour du mois de mai sonnait le glas d’une histoire longue comme le bras qui avait débuté dans les années quatre vingt dix, une histoire semée de résistances contre un projet de barrage tombé à l’eau, contre celui d’un Ecosite gangrené par des enjeux politiques, contre des squatters anti-capitalistes, un couple de retraités militants et des paysans bio. Toutes ces luttes, toutes ces résistances, trente et un ans plus tard après la première intervention des forces de l’ordre, ont enfin leur point d’orgue [...] 

Ce mercredi 2 juin 2021, à sept heures du matin, deux à trois cent gendarmes interviennent, transportés par une vingtaine de véhicules, dont quelques blindés. L’opération dura une bonne semaine, le temps d’évacuer sans ménagement les cabanes, les véhicules, les aménagements de fortune, et les derniers occupants. La Borie, enfin libérée ? Non. Désormais bien seuls, nous sommes les deux derniers locataires du site, propriété de la commune de Saint Jean du Gard, qui tentons, depuis seize ans, d’y habiter encore. Notre petite maison est la seule qui n’ait été murée. Plus d’abri à bois, plus de poulailler, plus d’eau, plus de portes d’entrée. Notre matériel professionnel de restauration paysanne et d’apiculture a été entassé contre les murs, sous la treille et à l’intérieur, sous la surveillance constante de gendarmes armés, afin qu’il soit épargné des assauts mécaniques. La petite maison est pleine de souvenirs du travail accompli durant ces seize années, obstruée par des planches et des poutres entassées, recroquevillée au fond de la vallée, comme en gestation…. »

(extrait de « Requiem pour un arbre », Delphine, 9 juin 2021.)

 

La Borie : un projet agricole et un projet de vie qui s'adapte au vu des circonstances

Petit rappel historique : En 2005, Delphine est installée comme apicultrice par une association environnementale à laquelle le Conseil Général du Gard, qui était propriétaire du site à l’époque, avait délégué la gestion. Une promesse de bail est signée, elle commence à payer des loyers… puis plus rien. Les loyers lui sont retournés, la promesse du bail n'est jamais concrétisée par la mairie (entre temps, c’est la commune de Saint-Jean-du-Gard qui est devenue propriétaire).

Elle est rejointe par Patrick qui s'occupe de cultiver les terres. Le temps passe et le couple ne se démonte pas. Ils continuent de mettre sur un compte à part, tous les mois l’équivalent d’un loyer. Avec cet argent, au fil des années, ils réalisent les travaux qui normalement incombent aux propriétaires. Ils entretiennent la maison, les parcelles : environ 3000 m2 en terrasse où ils cultivent selon les principes de la permaculture et tout à la main, et 2000 m2 de parcours autour d'un poulailler auto-construit en châtaignier.

Contraints d'arrêter de cultiver les jardins et de limiter leur présence sur les foires paysannes, ils parcourent la région et le sud de la France et collectent des bourgeons d'arbres. Ça c'est la deuxième partie de l’histoire, l'histoire de la gémmothérapie que Delphine a appris lors de sa formation d'herboriste.

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