La Cantine des Femmes Battantes

Action sociale

La cantine des femmes battantes a vocation de soutenir ses membres dans le démarrage d’une activité professionnelle autour de la restauration, notamment en s’appuyant sur l’échange de savoir-faire et de l’auto-formation entre femmes.

Nos actions en cours

Qui sommes-nous ?

La Cantine des Femmes Battantes exerce une activité de traiteur-restaurateur, entre femmes,
sur la base de l’auto-organisation et de l’auto-formation. L’objectif est de soutenir ses membres
dans le démarrage d’une activité professionnelle, et d’œuvrer pour l’accueil et l’accompagnement
de femmes n’ayant pas de titre de séjour. L’initiative a démarré en 2018 lorsque Fatou, Mariame,
Meïté et une poignée d’habitant·es se sont rencontré·es à Saint-Denis dans le cadre d’un
mouvement de lutte contre le mal-logement. Pour sortir de la misère sociale, administrative et
économique, les trois femmes décident de valoriser leurs savoirs-faire et la cuisine ouest-africaine.
Le succès est rapide : les premières commandes fusent, les invitations à des événements se
succèdent. En janvier 2020, pour se renforcer et se développer, notre collectif devient une
association. Son nom, « Les Femmes battantes », a été une évidence : nous avons traversé beaucoup
d’épreuves dans nos vies, que seules les femmes fortes peuvent traverser. Nous voulons nous battre
pour l’avenir de nos enfants, qui sont aussi notre avenir.


Notre association veut venir en aide aux femmes qui, comme nous, sont sans abri, sans
travail, sans papiers. Notre vocation première a toujours été de développer une approche globale, en
prenant pour point de départ le travail et les réalités sociales des membres de l’association. Grâce à
cela, nous avons connu un fort développement ces dernières années. Tout d’abord, les trois
fondatrices ont progressivement été rejointes par sept autres nouvelles cuisinières. 

Aussi, depuis le
mois de janvier 2022, nous bénéficions de l’espace cuisine partagé de l’association La Pépinière,
située au 62bis rue du Moutier, à Aubervilliers. Nous y animons des créneaux de vente une fois par
semaine et, le reste du temps, nous y réalisons des commandes publiques ou privées qui nous
parviennent de toute l’Île-de-France, et dont nous assurons la livraison. Nous animons aussi des
ateliers cuisine pour adultes et enfants. Occuper ces locaux nous a permis non seulement de
stabiliser notre activité de traiteur-restaurateur, mais aussi de la développer davantage