Depuis 1990, une façon de faire de l’art inédite, en prise directe sur la vie sociale, caractérise la compagnie. 

En 1990, des artistes passionnés se réunissent autour d’une façon de faire de l’art inédite. Présents dans les rues de Belsunce, de la ville, les créations naissent et se développent dans une relation directe à la société, avec les habitants du quartier. 

En 1996 ouvre le local de 425 m2 du 19 rue Francis de Pressensé. Les pratiques ne cessent alors de se développer, de se déployer à travers une diversité étourdissante.

Les ponts entre l’art contemporain, la vie de quartier et le monde se sont multipliés, le fonctionnement est toujours réinventé, avec des positions complexes et multiples, l’accès à l’art et à ses pratiques, des ateliers artistiques hebdomadaires, le participatif. 

Le prix libre ou la gratuité sont la règle pour l’ensemble des propositions ; des publics dits « prioritaires ou vulnérables » font la vie de ce lieu.  

Aujourd’hui encore, une formule résume bien le cœur de ce qui nous anime : il s’agit de « brouiller les frontières sociales inséparables des pratiques et des savoirs » (Bourdieu sur le tombeau de Foucault).

La situation fragile d'aujourd'hui

Les trois dernières années ont été rudes nous le savons tous. Au Covid-19 s’est ajouté pour nous la mise en œuvre de travaux pour être enfin aux normes ERP (établissement recevant du public) et réparer de nombreux dégâts des eaux. Sans ces travaux nous ne pouvions plus accueillir de public. Cette période de travaux (ouf, ils sont enfin finalisés) nous ont fragilisés. 

Nous n’avons jamais été gourmands et demandé beaucoup de financements, nous avons souvent faits beaucoup avec relativement peu.
L’expérience de 30 années de pratiques nous montre que le projet de la compagnie ne peut être mené dans sa complexité et sa richesse que si le maillage avec le dehors, l’accueil et l’ouverture du lieu au public, peuvent être déployés au sens large. 

Or pour cela, pour que les différentes strates des activités puissent dialoguer  (pratiques, monstration, moments d’échanges et de réflexion…) il nous faut une personne supplémentaire en médiation culturelle. Il nous manque 15.000€ pour la financer (même en contrat aidé). 

Un financement participatif exceptionnel pour relancer la nouvelle dynamique de La compagnie  

Nous sommes en train d'officialiser notre réouverture pour le 5 Mai avec un nouveau projet qui s’intitule "L'enchevêtrement des lianes” en référence à Dénètem Touam Bona. C’est un projet annuel collectif en perpétuelle métamorphose, il commencera avec, entre autres, Suzanne Hetzel. 

Votre aide, quelle qu'en soit la hauteur, sera un véritable soutien, une respiration, pour que nous puissions mener le projet de réouverture et trouver les moyens d’envisager et de construire ensemble l’avenir plus sereinement. Elle nous permettra de passer le cap difficile de cette année 2023, et de nous réorganiser pour la suite.

Rappel : pour les personnes imposables, un don à La compagnie est défiscalisable (à 66%). Hello asso vous délivrera un reçu fiscal vous permettant de le déduire de vos impôts.

Nos moyens humains sont insuffisants pour notre foule d’activités dans un local très grand, où l’accueil de tous les publics, d’enfants, et aussi de personnes vivant avec la psychiatrie, est notre quotidien. 

Notre équipe pour assurer toutes les activités du lieu représente 3 ETP (équivalents temps plein) répartis sur 4 personnes : 1 direction artistique, 1 administration, 1 médiation, 1 régie (pour des salaires qui tournent autour du smic). Notre politique de la porte ouverte et de la gratuité nous oblige à être toujours deux dans l'espace pour accueillir les publics.

En 2022, nous avons perdu un poste de médiation. 
En réouvrant le lieu en mai 2023, et en relançant toutes les activités, il manque donc a minima un.e médiateur.rice dans notre fonctionnement "de base" pour accompagner tous les ateliers, les partenariats et les publics jeunes et adultes.
Cette aide sera consacrée à ce poste de médiation et aux activités qu’il permet.
 

L'association la compagnie est le seul bénéficiaire de la collecte.

La compagnie est le porteur du projet culturel et artistique.