LAMSF

Lors de la vague migratoire de 2015, la Suède a accueilli plus de 160 000 personnes, le plus grand nombre par habitant en Europe. Parmi ces migrants, environ 24 000 étaient des mineurs non accompagnés afghans, qui pensaient pouvoir trouver refuge en Suède. Or, après des années d’attente, nombreux sont ceux qui se voient déboutés de leur demande d’asile. Sur le plan européen, la Suède se démarque aujourd’hui à nouveau, en exécutant ses décisions d’expulsion vers l’Afghanistan, pays en guerre.

Face au choix entre l’expulsion vers l’Afghanistan ou une vie sans papiers en Suède, certains de ces jeunes reprennent la fuite vers d’autres pays européens, notamment la France. Ils parlent couramment le suédois après plusieurs années en Suède. En effet, durant la procédure d'asile suédoise, les mineurs sont logés, soit dans des familles suédoises, soit dans des foyers avec un encadrement professionnel, et ils sont scolarisés dans les mêmes écoles que les enfants suédois. Aujourd’hui, nombreux sont les jeunes Afghans qui quittent un contexte social riche : une scolarité bien avancée, la pratique d’un sport en association, des relations d’amitié... Arrachés d’une vie en sécurité, ils doivent tout recommencer de zéro.

L’association LAMSF, Les amis des migrants suédophones en France, a été créée à Paris fin 2019 par quelques suédophones en région parisienne, chacun.e ayant fait la connaissance d’un ou plusieurs de ces jeunes.

LAMSF propose de l’aide et du soutien, avec notamment :

- traduction et  interprétariat ;

- accompagnement juridique et administratif ;

- cours de français, en suédois ;

- orientation vers des structures d'aide françaises.