Le Collectif Pour Le Respect de la Personne

Action sociale

Association pour l'abolition du trafic des mères porteuses.

Nos actions en cours

Qui sommes-nous ?


Association d’intérêt général, le Collectif pour le Respect de la Personne ou CoRP est un collectif de femmes et d’hommes, universitaires, scientifiques, philosophes,  qui mettent leurs compétences et leur expérience au service de la promotion des droits et du respect de la personne humaine dans son intégrité physique et psychique en France, en Europe et dans le monde.

 

Notre but est de promouvoir l’abolition universelle du recours aux mères porteuses ou « GPA » (gestation pour autrui).

 

Le CoRP a été créé en tant qu’association loi 1901 en novembre 2013 suite à la rencontre d’une dizaine de personnalités, parmi lesquelles les écrivaines Eliette Abécassis et Alice Ferney, la philosophe Sylviane Agacinski, l’historienne Marie-Josèphe Bonnet. Il a depuis été rejoint par de nombreuses autres, comme l’ethnologue Martine Segalen, et a noué de nombreux contacts ou partenariats avec d'autres associations féministes ou de défense des droits humains.

 

L’abolition universelle de la GPA

 

Dans le recours à une mère porteuse, les organes et la vie d’une femme sont utilisés pour donner naissance à des enfants qui sont ensuite remis aux commanditaires, appelés aussi « parents d’intention ». Cette pratique est illégale en France et tout contrat est nul d’une nullité d’ordre public aux termes des articles 16-7 et 16-9 du code civil, mais elle se développe dans de nombreux pays du monde – et même, frauduleusement, en France. Partout où elle se développe, loin de n’être qu’un geste individuel, cette pratique sociale est mise en œuvre par des entreprises de reproduction humaine,  dans un système organisé de production, incluant des laboratoires, médecins, avocats, agences etc. Certaines femmes consentent à s’engager dans un contrat qui aliène leur santé, leur vie et leur personne, sous des pressions multiples : rapports de domination familiaux, sexistes, économiques,  géopolitiques. Enfin, la maternité de substitution fait de l’enfant un produit avec valeur d’échange, de sorte que la distinction entre la personne et la chose s’en trouve annulée.

 

Nos objectifs pour y parvenir

 

Le CoRP a pour objectif de :

 

1. informer et sensibiliser l'opinion publique à la réalité d'une pratique complexe qui consiste à produire/ fabriquer des êtres humains par contrat et selon des méthodes eugénistes, 


2. faire reconnaître la GPA comme violence faite aux femmes et aux enfants (cf. le rapport du CCNE du 15 juin 2017),

 

3. lutter par tout moyen (interviews, articles, études, débats, livres, documentaires, colloques, actions en justice etc) contre toute incitation à la fraude à la loi française commise sur notre territoire en ce qui concerne la non commercialisation du corps humain,


4. promouvoir tout accord international visant à coordonner les efforts des pays souhaitant lutter contre les formes avilissantes du "tourisme procréatif".


Quelques actions du CoRP

 

En sept ans d’existence, et sur la base d’engagements entièrement bénévoles, le CoRP a été le moteur de nombreuses actions, en tant qu’association ou par l’action de ses membres. Pour plus de détail sur nos actions voir sur notre site : collectif-corp.com

 

·      Association co-fondatrice de la CIAMS en 2019, coalition internationale pour l'abolition de la maternité de substitution qui rassemble des associations féministes abolitionnistes de tous les continents,


·       Action en justice contre France Télévisions à l'été 2020, pour dénoncer la propagande éhontée conduite par de grands médias, et en particulier par le service public audiovisuel, en faveur de la « gestation pour autrui », et malgré son interdiction en droit français comme portant gravement atteinte à la dignité humaine.

 

·      Interventions auprès de la Conférence de La Haye et dénonciation des travaux réglementaristes menés au sein du groupe de travail

·       Lettre ouverte au Président de la République en juillet 2014, ayant réuni plus de 8000 signatures, dont une centaine de personnalités publiques de premier plan, issues de la société civile ou de la vie politique, ainsi que de nombreuses associations de défense des droits humains.

 

·       Contribution auprès de la Conférence de La Haye en mars 2015, avec de nombreuses associations de défense des droits humains dont le Lobby Européen des Femmes, Osez le Féminisme et Elu/es contre les violences faites aux Femmes.

 

·       Premières Assises pour l’abolition internationale de la GPA le 2 février 2016, à Paris.

      La deuxième édition des Assises s’est déroulée à Rome, le 23 mars 2017, à l’initiative de     l’association féministe « Se non ora quando ? Libere ! ».

 

·       Charte pour l’abolition universelle de la GPA, signée par de nombreuses personnalités et 54 associations françaises et internationales

 

·       Campagne de lobby auprès du Conseil de l'Europe ayant abouti au rejet de  l'adoption d'un rapport visant la reconnaissance de la GPA: lettre, manifestation de rue et intervention lors d'un side-event à la veille du vote, avec de nombreuses associations féministes.