Dispositif Lanterne
par Les Affolé-e-s de la Frange

Le dispositif « Lanterne », c’est quoi ?
Un réseau de commerçants et d'associations volontaires, proposant un espace de mise en sécurité rapide en cas d'agressions sexuelles ou sexistes ou de situation de violences.
- une mise en sécurité le temps que les secours arrivent
- d’éviter une agression
- un premier contact bienveillant pour entamer des démarches et une orientation vers le service ou association adéquat

Un pôle de luttes contre les violences sexistes et sexuelles au sein du CCAS et/ou compléter les cellules déjà pré-existante.
- La coordination du dispositif (en lien avec notre association qui reste garante du bon fonctionnement de celui-ci.) Suivis et formations des commerçant-e-s, des professionnels de santé (médecins, pharmaciens, pompiers, professionnels de santé à domicile, ...), des associations partenaires, ... liens avec les services de la police municipales, du service communication de la mairie ...
- La création et l'animation d'une ligne d'écoute gratuite 24/24 et 7j/7. (ligne sur laquelle les commerçant-e-s pourront joindre le dispositif mais également ligne publique en complément du 3919, du 114...)
- L'accompagnement des personnes agressées dans leurs démarches : certificats médicaux, orientations vers les associations partenaires, un service juridique formé et bienveillant, vers le pôle de victimologie de l’hôpital ...
- La gestion d'un parc d'hébergements dédiés (dans un premier temps 10 logements (besoins estimés), ce chiffre sera réévalué régulièrement en fonction des besoins réels) ; cette gestion doit se faire en lien avec les gestionnaires des parcs de logements sociaux de la ville ou de l’agglomération. Cette "réserve" de logements permettra aux personnes victimes de violences sexuelles ou sexistes de prendre quelques jours pour faire le point avant d'entamer plus sereinement les démarches administratives, judiciaires ...
- Gestion avec le bailleur social du remplacement des serrures et des codes d'accès au logement si la personne agressée souhaite rester à son domicile. (Prise en charge financière du remplacement par le Pôle)
Un dispositif en lien avec la Police Municipale
- La sécurisation lorsque l'agresseur est sur place ou à proximité de la personne agressée, du commerce partenaire, et/ou du travailleur social qui doit se rendre sur place. En cas de besoin, c'est elle qui demandera l'intervention de la Police Nationale.
- La sécurisation de la personne agressée lorsque celle-ci doit ou souhaite retourner à son domicile pour récupérer les enfants, des affaires ... ou le temps du remplacement des serrures et des codes d'accès au logement.
- Des rondes de sécurité dans le quartier des personnes suivies par le Pôle.


L'information et la formation au cœur du dispositif
- Dans 35 % des cas, il s'agit du conjoint-e ou de l'ex-conjoint-e
- Dans 27% des cas, il s'agit d'un membre de la famille ou de nos ami-e-s
- Dans 25 % des cas, il s'agit d'une personne qui n'est pas proche mais qui pourtant est dans le cercle "contact"
- Dans seulement 3% des cas il s'agit d'un-e inconnu-e.


Le dispositif « Lanterne », pourquoi ?
Notre histoire au local :
- Manque de réactivité du système
- Manque de formation et par conséquent de bienveillance du personnel hospitalier, de la police municipale / nationale, des services sociaux...
- Manque de moyens financiers et humains dédiés
Les données et réalités nationales :
Harcèlement de rue ?
Les situations de pressions ou de menaces psychologiques que peuvent constituer le fait d’être suivie sur une partie de son trajet ou d’être abordée avec insistance malgré une absence claire de consentement représentent respectivement 44 et 45 % du harcèlement de rue. Les approches verbales insistantes affectent ainsi 1 femme sur 10 chaque année (10%).
Le harcèlement dans les lieux publics est malheureusement loin de se réduire à des pressions verbales, visuelles ou psychologiques. Au total, 41% des femmes ont déjà fait l’objet d’un contact sexuel imposé (frottage, pelotage, pénétration) dans un lieu public, sachant que leur proportion est tirée vers le haut par le nombre de victimes dans les transports (38 %, contre 21% dans la rue).
En 2019*,
250 cas d’agressions LGBTIphobes ont été recensés par SOS Homophobie, contre 165 cas rapportés en 2017 et 220 en 2018. Les insultes sont les manifestations les plus présentes (76 %), puis le rejet (46 %) et enfin les agressions physiques en forte progression à 45 % (113 cas contre 78 l’année dernière). Les deux tiers des événements se déroulent dans la rue ou dans les parcs.
Agression physique la journée ?
41% des violences physiques ont lieu dans la rue.
23% des violences physiques se déroulent sur le lieu de travail ou d’études de la victime.
Violences conjugales ?
En 2019, en France*,
152 femmes sont mortes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.
60%* des violences conjugales ne feraient pas l’objet d’un signalement (par honte ou peur des représailles). Seulement 40% feraient donc l’objet d’un signalement et seulement 20% de ces signalements aboutissent à des poursuites et à des condamnations.
Le nombre de violences conjugales signalées a augmenté de 16% en 2019 par rapport à l’année précédente, 142.310 personnes en ont été victimes l’an dernier, essentiellement des femmes.
Une parole qui tend à se libérer ces dernières années, notamment parce que des dispositifs sont mis en place pour mieux les aider.*





Des commerçants ont déjà pu découvrir le projet, ont été convaincus et souhaitent rejoindre le réseau afin de devenir lanterne au sein de la ville de Limoges (87) où est implantée l’association.
Il n’y a pas de « petits dons », chaque participation compte !
Il est important de savoir que tous les dons comptent, même les plus modestes. En effet, le nombre de participants peut également être important lors d’une campagne participative, il montre que des personnes nous soutiennent et cela fait poids lorsque nous démarchons auprès de municipalités ou autre entité. Vous êtes tous acteurs, c’est un engagement individuel pour faire force collectivement !
L’information et la formation restent au cœur du projet. On peut avoir envie d’agir mais se sentir dépourvu face à des situations de violences. Il s’agit de mettre à disposition des outils et des moyens d’agir. Ce projet, dont le point fort est sa proximité à la vie quotidienne, peut être le chaînon manquant à des moments clefs dans des situations de violences, le relais vers la prise en charge par des professionnels de santé, des associations pré-existantes...



Nous recherchons :
- Des commerçant-e-s, des associations, des professionnels de la santé... qui souhaitent s'engager dans le dispositif.
- Des personnes souhaitant nous aider dans la mise en place de ce dispositif, pour mener à bien la campagne d'information, de recensement et de financement.
- Des communes prêtent à s'engager pour mettre en place le dispositif Lanterne au sein de leurs CCAS.

*sources :
https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2018/05/harcelement_public_cp_ifop.pdf
https://www.sos-homophobie.org/rapport-sur-les-lgbtiphobies-2020
https://inhesj.fr/sites/default/files/publications/files/2019-12/RA_ONDRP_2019.pdf
https://www.interieur.gouv.fr/fr/Actualites/Communiques/Etude-nationale-relative-aux-morts-violentes-au-sein-du-couple
https://www.noustoutes.org/sinformer/
https://www.jurifiable.com/conseil-juridique/droit-de-la-famille/violence-conjugale-chiffres
https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-collectif-nous-toutes-18-appelle-a-se-mobiliser-contre-les-violences-conjugales-1605599330



Donner 10 euros
j'aide le dispositif lanterne à voir le jourDonner 15 euros
j'aide le dispositif lanterne à voir le jourDonner 20 euros
j'aide le dispositif lanterne à voir le jourDonner 25 euros
j'aide le dispositif lanterne à voir le jourDonner 30 euros
j'aide le dispositif lanterne à voir le jourDonner 40 euros
j'aide le dispositif lanterne à voir le jourDonner 50 euros
j'aide le dispositif lanterne à voir le jourDonner 60 euros
j'aide le dispositif lanterne à voir le jourDonner 80 euros
j'aide le dispositif lanterne à voir le jourDonner 100 euros
j'aide le dispositif lanterne à voir le jourDonner 150 euros
j'aide le dispositif lanterne à voir le jourDonner 200 euros
j'aide le dispositif lanterne à voir le jourDonner 400 euros
j'aide le dispositif lanterne à voir le jourHelloAsso est une entreprise sociale et solidaire, qui fournit gratuitement ses technologies de paiement à l’organisme Les Affolé-e-s de la Frange. Une contribution au fonctionnement de HelloAsso, modifiable et facultative, vous sera proposée avant la validation de votre paiement.
Plateforme de paiement 100% sécurisée
Toutes les informations bancaires pour traiter ce paiement sont totalement sécurisées. Grâce au cryptage SSL de vos données bancaires, vous êtes assurés de la fiabilité de vos transactions sur HelloAsso.




A propos de l'organisme
Cette association a pour objet de soutenir un artiste dans la création, en passant par la production (360°) par tous les moyens et les supports connus ou inconnus, sur tout le territoire. Créer et recréer du lien social entre les individu-e-s au travers d’activités, d’événements ou tous autres moyens. Lutter contre toutes les discriminations et les violences dont celles faites aux femmes et aux personnes LGBT.
RNA : W872011496