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Contre les fermes-usines du Morbihan (dont le poulailler de Plaudren)

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Aidez-nous à financer les recours contre des projets de poulaillers-usines toujours plus géants et plus destructeurs !


Le  20 décembre 2019 la commission permanente du Conseil Régional de Bretagne publiait son plan volailles et décidait d’y affecter un crédit de 870.000 €. 17 fermes usines sont prévues à raison de  50.000 ou 70.000 € de subvention pour chacune, venant souvent grossir des installations déjà conséquentes.

Nous ne voulons pas de ces projets car ils correspondent à toujours plus d'industrialisation de l’agriculture avec les méfaits que nous connaissons déjà sur notre environnement et notre santé. Ces projets tournent résolument le dos à une agriculture paysanne riche de produits de qualité et respectueuse des hommes et de la biodiversité.

Les poulaillers-usines ont des conséquences dévastatrices sur :

- la qualité de l’eau : antibiotiques, traitements anti-parasitaires, fongicides, désinfectants utilisés dans ces lieux confinés se retrouvent dans les déjections et fatalement dans l’eau de nos sols et rivières. Les algues vertes sont une conséquence de la trop grande concentration d'animaux d'élevage en Bretagne ;

- la quantité d’eau : ces élevages sont très consommateurs d’eau alors que des restrictions sont nécessaires ;

- la qualité de l’air : ventilation de particules fines, de tonnes d'ammoniac par an et par élevage, de bactéries résistantes aux antibiotiques ;

- la qualité des animaux produits : on parle ici de bâtiments neufs mais qui souvent sont prévus comme des extensions, amenant à des concentrations d’animaux trop importantes pour avoir des poulets de qualité ;

- le maintien des emplois paysans : les installations prévues conduisent à une concentration extrême de la production agricole, détruisant ainsi massivement les emplois paysans ;

- l’indépendance des agriculteurs vis à vis des banques et fournisseurs d’intrants : le coût d’un bâtiment et l’investissement de départ de production amènent le porteur de projet à devoir s’endetter, or on connaît aujourd’hui les conséquences des situations d’endettement des paysans ;

- la déforestation de l'Amazonie, du fait de l'utilisation massive de soja importé, la plupart du temps OGM.


Dans le Morbihan, plusieurs collectifs et organisations se sont alliés pour stopper ces poulaillers-usines : Le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l'Ouest, La Confédération Paysanne du Morbihan, les AmiEs de la Confédération Paysanne du Morbihan, Eau et Rivières de Bretagne, Solidaires 56, le Collectif contre les 120.000 poulets de Langoëlan, le Collectif contre le poulailler-usine de Brocéliande et le Collectif contre les 178.800 poulets de Plaudren.

Afin de contrer le déploiement de ces projets destructeurs de notre environnement nous souhaiterions engager un maximum de recours juridiques projet par projet. Nous avons d’ores et déjà pris en charge les premiers recours, contre le projet de Langoëlan et de Néant sur Yvel. Pour les suivants, nous avons besoin de vous. 

Seule la multiplication des recours pourra bloquer ces projets et faire réfléchir nos politiciens régionaux pour mettre en cohérence leurs subventions avec une agriculture paysanne respectueuse des hommes et des animaux.

Il s'agit d'enrayer dès maintenant la machine, afin d'empêcher la réalisation du « plan volailles » de la Région Bretagne. Il est urgent de changer nos façons de produire et de consommer !


Le poulailler-géant de Plaudren


Cette cagnotte lancée par les AmiEs de la Confédération paysanne du Morbihan concerne les frais de recours juridique contre l'autorisation d'extension du poulailler géant de Plaudren (56420), accordée par le préfet le 25 mars 2020, en plein confinement et crise sanitaire.

Du fait de cette autorisation, ce poulailler hors-sol devrait atteindre 178.800 poulets par tranche, confinés sur 6000 m², soit 30 poulets/m² (environ 1 million de poulets par an). Outre l'évidente maltraitance animale occasionnée, la pollution de l'air et de l'eau et les risques sanitaires inhérents à ce type d'exploitation seraient encore aggravés.

Un collectif contre l'extension de ce poulailler de Plaudren s'est constitué en début d'année.

Un premier rassemblement a eu lieu devant la mairie en novembre 2019 puis un second, le 17 juin 2020, jour de mobilisation contre la réintoxication du monde.

Un recours contre cette autorisation d'exploiter a été déposé le 23 juillet 2020. Il faut que ce projet soit suspendu, et il faut stopper la politique régionale bretonne qui prévoit des agrandissements et des mises en exploitation d'une centaine de projets de méga-poulaillers de ce type !

Nous avons estimé le coût de l'avocat et des frais divers pour Plaudren entre 5.000 et 6.000 €. Le collectif va organiser des manifestations festives pour les financer. Mais nous avons aussi besoin d'une mobilisation financière plus large. C'est pourquoi nous faisons appel à vous.

Les dons serviront à financer le recours contre le projet de Plaudren, et pourraient également contribuer à financer deux autres recours déjà déposés, l'un contre le projet de poulailler de 120.000 poulets à Langoëlan, et l'autre contre le projet de Néant-sur-Yvel (plus de 190.000 volailles), où des collectifs citoyens et des associations sont également mobilisés.