L'éducation ça nous regarde tous, au-delà des frontières ! Participez à cet échange pour permettre à des animateurs français et palestiniens de se rencontrer et de construire ensemble des pratiques d'éducation et d'encadrement des enfants pour leur permettre de grandir !

Les fonds collectés permettront de financer les déplacements des animateurs et notamment les billets d'avion.

Pendant l'été 2015, Les Francas de la région Centre, en partenariat avec l'association Medina, organisent une rencontre entre animateurs français et gazaouis. Pour cette première rencontre, les animateurs gazaouis se rendront en France et seront accueillis dans la région Centre, et plus particulièrement dans le département du Cher.

LES OBJECTIFS DU PROJET :

Objectif général : Permettre aux animateurs français et palestiniens d’échanger sur leurs pratiques et ainsi d’accompagner plus efficacement les enfants qu’ils encadrent.

Objectifs spécifiques :

- Permettre aux animateurs français et palestiniens de mutualiser et d’enrichir leurs pratiques d’animation

- Favoriser un échange culturel autour de techniques d’animation

Le projet a pour vocation d’amorcer une série d’échanges entre animateurs français et gazaouis.

RESUME DU PROJET :

A travers ce projet, l’Association Medina et les Francas se proposent de répondre aux demandes d’ouverture vers l’extérieur de la population gazaouie et notamment des jeunes animateurs et de compléter ainsi leur formation ainsi que celle des jeunes animateurs français.

 Le projet se déroulera de la façon suivante : 10 animateurs gazaouis seront invités en France dans la région Centre. Ils seront accompagnés par le coordinateur local de l’Association Medina, francophone, qui aura notamment un rôle d’interprète. Cette rencontre durera une dizaine de jours. Au cours de celle-ci, les animateurs auront l’occasion d’échanger sur les pratiques d’animation françaises et palestiniennes. Les animateurs gazaouis pourront notamment observer le fonctionnement des centres de loisirs français et le déroulement d’une formation BAFA.

Les animateurs seront hébergés à l’auberge de jeunesse de Bourges.

CONTEXTE ET HISTORIQUE DU PROJET :

Dans la Bande de Gaza, surpeuplée, 45% de la population est âgée de moins de 15 ans et est inoccupée en dehors des heures d’école, soit la moitié des journées. Dans ce contexte, les maisons d’accueil pour enfants sont indispensables.

L’association Medina travaille depuis 2009 dans la Bande de Gaza sur un programme de soutien à l’enfance et a ouvert une première maison d’accueil à Beit Hanoun en 2013, dans le nord de la Bande de Gaza, en partenariat avec l’association locale Amour & Paix. D’autres devraient ouvrir leurs portes prochainement.

Pour ce projet de maisons d’accueil, l’association Medina travaille avec des animateurs gazaouis, chargés de l’organisation des activités et de l’encadrement des enfants. Comme tout gazaoui, ces derniers sont en demande d’ouverture vers le monde extérieur et d’échanges, d’autant plus si ces échanges concernent leur profession.

En tant que mouvement laïque de jeunesse et d’éducation populaire ayant une vocation éducative, sociale et culturelle, les Francas promeuvent, dans les lieux de l’éducation formelle et non formelle, en complémentarité avec le monde scolaire, les familles et les acteurs territoriaux, une véritable éducation à l’interculturel, à la solidarité et au développement. Vis-à-vis des partenaires, c’est, par principe, une relation d’égalité qui régit les contacts qui s’établissent, sans imposition de modèle et dans le respect des cultures qui se côtoient.

Les Francas ont toujours été attentifs à lier leurs préoccupations éducatives à des réalités de pratiques pédagogiques. Concernant l’éducation à l’interculturel, à la solidarité et au développement, ils tentent de promouvoir l’idée que tout enfant, tout adolescent fréquentant un accueil éducatif de mineurs doit pouvoir s’insérer dans une initiative pédagogique lui permettant d’appréhender une autre réalité que celle dans laquelle il vit. Elle participe à enrichir sa perception de la diversité humaine, à affiner le regard qu’il porte sur le monde et à mieux situer son propre devenir et ses engagements. Cela se concrétise depuis plusieurs années par le développement conséquent d’une offre diversifiée et un soutien aux activités ayant trait aux échanges européens, aux séjours internationaux, et aux formes multiples d’engagements volontaires.

C’est dans ce contexte que l’association Medina rencontre les Francas au début de l’année 2013, les deux associations partageant des valeurs fortes en ce qui concerne l’enfance et l’animation.

Un partenariat est immédiatement envisagé et dans un premier temps des établissements scolaires en lien avec Medina ainsi que la maison d’accueil de Beit Hanoun se sont inscrits au concours d’affiches « Agis pour tes droits » des Francas. Par ailleurs, les animateurs des Francas sont également en demande d’échanges notamment de pratiques, afin de compléter leur formation.

C’est donc tout naturellement qu’est né, du partenariat entre les Francas et Medina, l’idée d’une rencontre entre animateurs français et gazaouis. Pour des raisons de sécurité, il a été décidé que la première rencontre aurait lieu en France.

LE PUBLIC :

10 animateurs gazaouis participeront au projet. Ce sont des animateurs qui interviennent à titre bénévole ou salarié auprès d’enfants dans la Bande de Gaza. Ils ont entre 18 et 25 ans. Ces derniers sont des personnes volontaires pour participer à cet échange. Ces animateurs seront accompagnés par le coordinateur local de l’Association Medina qui servira également d’interprète puisqu’il parle français.

Côté français, 3 animateurs seront en permanence avec les animateurs gazaouis, une salariée des Francas de la région Centre, qui coordonne le projet et qui assurera le lien durant toute la durée du séjour, et 2 animateurs volontaires et engagés, âgés entre 18 et 25 ans. De plus, au cours des différentes activités, les animateurs seront amenés à rencontrer et échanger avec plusieurs animateurs, en poste dans les structures de loisirs. Ces animateurs seront des salariés des centres de loisirs adhérents aux Francas. Ainsi, un travail, en amont de l’accueil des animateurs gazaouis, sera fait avec les structures adhérentes, de manière à ce que cet échange ait un vrai impact positif pour elles.