Les Voiles de l'Immaculée
Humanitaire - CaritativeTour du monde Marial de 3 ans, en voilier, de St Jacques à St Jacques
Nos actions en cours
Qui sommes-nous ?
Notre Dame de Rocamadour, la Vierge des marins et des pèlerins a été remise officiellement à l'association Les voiles de l'Immaculée, le 13 mai 2017 par le curé des Sables d'Olonne aumônier de la course du Vendée Globe. Marie, passeport d'unité, navigue à la rencontre de ses enfants, des croyants, des naufragés que ce voyage mettra sur son chemin.
Nous tournerons une série de reportages sur le thème « je viens prier chez vous" (voir sur youtube), insistant sur les dimensions spirituelles et maritimes. Nous voulons montrer simplement, par quelques images, que par Marie, Dieu conduit les hommes vers une unité dès l'acte créateur. Nous souhaitons pouvoir accueillir des passagers membres de l’association, qui viendront naviguer et témoigner avec nous le temps d’une escale. Nous irons aussi sur les bateaux de rencontre, interroger les équipages sur ce qui motive leur voyage maritime.
L’instrument de ce voyage est un catamaran Wharram, un Naraï, voilier non ostentatoire, apte au large et à se faufiler dans toutes les baies où d’autres navires à quille ne rentreraient pas, à l’esthétique pure et tribale adaptée aux îles du sud.
Le Wharram, avec sa forme de pirogue double, peut aller à la rencontre des populations plus pauvres.
James Wharram est un concepteur de voiliers inspirés des pirogues polynésiennes, facilement constructibles en amateur à moindre frais. Ses catamarans se reconnaissent à coup sûr par leurs lignes classiques et épurées, leurs aspect radical, la proximité qu'ils permettent avec les éléments, la justesse de ton lorsqu'ils viennent mouiller dans des baies ignorées des circuits touristiques, où ne se trouvent que des embarcations traditionnelles locales.
Le regard de certaines populations peut être heurté par l'arrivée d'un yacht face à leur dénuement. Un Wharram efface immédiatement la distance qui peut opposer les peuples. Le choix d'un catamaran Wharram s'impose pour ce périple marial.
Les actions de notre association
trouver des fonds pour finir d'équiper le bateau
Parlons de nos besoins et de ce que pourrait nous apporter la providence (pardon d’aborder un sujet si trivial). Le voilier est intégralement financé par un unique et généreux donateur, ce qui représente la plus grosse part du budget. Mais pour l’heure, même s’il est en parfait état et apte à prendre la mer, il n’ira pas loin. Il lui manque un peu de matériel pour devenir vraiment hauturier. Pour l’essentiel: une batterie de démarrage; un panneau solaire; un radeau de survie; un moteur d’annexe; (et même une nouvelle annexe, mais ce serait du luxe); un compas de relèvement; et comble du luxe, un téléphone satellitaire Iridium pour la sécurité et la facilité… Nous devons encore financer le matériel audio visuel, caméras go pro x 4, ordinateur embarqué. Et puis la première grosse intendance et la première année de fonctionnement dans l’Atlantique, part non négligeable. On peut chiffrer ces premières dépenses aux alentours de 10000€, à condition d’éviter les marinas et les ports, de ne pas avoir à rentrer urgemment en France, de limiter les dépenses pour le voilier. Pour cela, évidemment, l’idéal serait de trouver un sponsor, une entreprise dont le voilier porterait le logo en plus de celui de l’Immaculée. Je ne pense pas que Marie s’en offusquerait! Mais nous comptons surtout réunir un bon nombre d’adhérents dans l’association « les voiles de l’Immaculée ». Nous avons porté l’adhésion minimum à 30 euros. Il va sans dire que nos membres bienfaiteurs peuvent élever leur cotisation dans la limite de leurs capacités financières! Un radeau de survie cl2 6 places par exemple coûte 1250 euros et c’est non seulement indispensable, mais obligatoire. Moi je peux naviguer sans, avec mon fils, à nos risques et périls, assumant d’être hors la loi; mais pas question dans ce cas d’accueillir des équipiers! Depuis que le rôle de skipper m’est échu, je paye de ma poche moultes aller-retour en Angleterre, (car le voilier est encore à Plymouth), ce dont je n’ai absolument pas les moyens avec mes maigres droits d’auteur (je suis un pauvre écrivain), d’autant que ce n’était pas du tout prévu dans le budget de la famille. A pâques, nous ramenons le voilier à Brest et je me demande encore comment je vais financer cette première « petite » navigation, sachant qu’il va falloir mettre le bateau à l’eau (il est au sec pour le moment), investir dans quelques cartes de la Manche et du Four, dans la fameuse batterie de démarrage, dans un chargeur 12v/18v pour mon PC, dans un plein de gasoil et une première intendance, dans deux gilets auto-gonflants, dans deux billets Roscoff/Plymouth… On approche déjà les 500€ pour cette seule petite nav de 36 heures, et nous n’aurons pas encore le radeau de survie obligatoire. Voilà, désolé de cet étalage de besoins. Nous aimerions entamer le voyage en septembre 2017. Il faut donc rameuter un maximum d’équipiers à 30€, beaucoup à 50€, et quelques uns sans limite! Nous ressentons vraiment Marie derrière cette aventure. Elle veut boucler cette boucle. Jusque-là, je suis fasciné par l’enchaînement providentiel des événements. Moi, je n’y vais, je ne quitte le confort de ma maison auvergnate, mon épouse qui restera à terre, et la proximité du p Patrick que parce j’ai l’absolue certitude que ce projet vient d’Elle. Je suis aussi absolument convaincu qu’Elle aplanira toutes les difficultés, financières et autres, et que son voilier hissera les voiles en septembre. Mais humainement, je vous avoue me sentir un peu dépassé !