Les Voix d'Île-de-France

Le chœur « les Voix d'Île-de-France », créé en 2011 autour du Requiem en ut mineur, de Luigi Cherubini, est composé d’une cinquantaine de chanteurs, amateurs et professionnels, venus surtout de l'Île-de-France. Les chanteurs font partie de divers chœurs et se retrouvent une fois par mois autour de leur chef de chœur Luciano Bibiloni pour entreprendre des répertoires variés.

Les œuvres choisies sont issues principalement du répertoire sacré et font montre d'un grand éclectisme, versions originelles ou relectures d’œuvres célèbres (réarrangements, orchestrations) et explore des auteurs ou des compositions qui, quoique "classiques", ne manquent pas d’une certaine originalité.

C'est le cas de Cherubini, dont le Requiem en ut mineur écrit en mémoire de Louis XVI fut admiré notamment par Beethoven.

Autre parti pris, la Posada de la Nuvia, oratorio profane du compositeur Baltasar Bibiloni célébrant la splendeur perdue d'un palais de Majorque.

Les œuvres de Karl Jenkins, le Stabat Mater, la Messe « l'Homme Armé » et le Requiem, ont fourni lors d’une des saisons l'occasion de faire découvrir cet auteur contemporain, tout en y associant "en contrepoint" des œuvres du Moyen Âge, de Jean de Richafort et Antoine Busnoys.

Dans la même recherche d'originalité et de sens, la création en France d'Annelies, une œuvre du compositeur contemporain James Whitbourn, qui met en musique les mots du journal d'Anne Frank, sur un livret de Mélanie Challenger.

Un expérience artistique et musicologique est matérialisée par l'interprétation mettant en exergue l'influence de G. F. Haendel et de son Messie sur nombre de compositeurs, allant de W.A. Mozart au contemporain Nico Muhly.

Fidèle à sa tradition de faire connaître et partager des œuvres portant à la réflexion, sont interprétées les œuvres contemporaines de Ola Gjeilo Sunrise Mass, et de Howard Goodall Eternal Light et Invictus, a Passion.