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Libre Cour est né au cours de l’été 2020 en pleine crise sanitaire lorsque les théâtres, les festivals  étaient fermés déjà depuis 3 mois. Il faut rappeler que dans ce petit coin de sud gironde, résident  quelques jeunes personnalités du chant français (Stanislas de Barbeyrac, Aude Extremo, Julien Dran,  Thomas Bettinger, Julie Mathevet, Irina Stopina, Romie Esteves) L’énergie qui a été soulevée, à l’origine  par trois d’entre eux a provoqué ce qui est devenu la « sucess story » de Barsac en 2020 où cette  poignée d’artistes ultra motivés et inventifs ont réussi en 2 mois ce dont tous les théâtres rêvent... C’est  sur ce rêve que nous avons bâti le festival Libre Cour : un festival qui conserverait cette qualité humaine,  un festival d’opéra hors les murs, détaché de ses codes sociaux et culturels, ramené à l’art populaire  mais sophistiqué qui le caractérise. Un festival qui construirait en collaboration étroite avec le territoire  un rendez-vous annuel sous le signe de l’excellence et de la convivialité, de la curiosité, de la  découverte, avec une ligne artistique fraîche et recherchée. Une ligne tournée vers le répertoire et la  composition contemporaine, articulée à une démarche éthique et structurelle visant à placer l’artiste et  le travail artistique au coeur de nos ambitions, ainsi qu’une vraie attention donnée au mélange des  publics. 

La Structure 

L’association Libre Cour est une Association Loi 1901, détentrice des licences 2 et 3 du spectacle, code  APE 9001Z. Elle ne peut pour le moment rémunérer aucun poste permanent. Nous fonctionnons à la mission que ce soit pour l’administration, la production, la direction artistique et générale. Malgré cette précarité certaine, depuis deux ans, le festival génère l’emploi d’une trentaine d’artistes et de deux administrateurs. Nous sommes aussi très dépendants des partenaires (châteaux, Mairie) et des bénévoles pour la bonne réalisation du festival, l’accueil des artistes et du public. La jeunesse de notre structure, la singularité de notre proposition ainsi que notre implantation en zone rurale constituent un vrai défi. Le financement par le biais du mécénat serait un moyen extrêmement précieux de pouvoir rémunérer quelqu’un à plein temps qui pourrait mettre en oeuvre les synergies nécessaires pour créer une dynamique vertueuse et cohérente financièrement, artistiquement ainsi que sur le plan de la médiation culturelle auprès des populations.