


LPO Franche-Comté
EnvironnementLa LPO Franche-Comté a pour but d’agir pour l’oiseau, la faune sauvage, la nature et l’homme et lutter contre le déclin de la biodiversité, par la connaissance, la protection, l’éducation et la mobilisation.
Nos actions en cours
Nous sommes actuellement en train de mettre en place nos prochaines initiatives. Revenez bientôt pour ne rien manquer !
Qui sommes-nous ?
Depuis le 1er janvier 2007, la LPO Franche-Comté, succède au Groupe Naturaliste de Franche-Comté. Fondée en 1966 à Rougemont (Doubs), l'association, reconnue d'intérêt général, se concentre sur l'étude et la protection des oiseaux, amphibiens, reptiles et mammifères et de leurs habitats en Franche-Comté. La LPO Franche-Comté regroupe aujourd'hui plus de 1000 adhérents et une équipe de 12 salariés autour de trois axes fondamentaux : observer, protéger et partager.
Participer à la LPO Franche-Comté, c'est …
-Découvrir la faune et la nature en partageant de bons moments. Participer aux sorties nature, aux conférences, forums et colloques, aux réunions de groupes locaux.
-Observer les oiseaux, les amphibiens, les reptiles et les mammifères pour mieux les connaître. Donner les connaissances nécessaires à leur protection.
-Contribuer à la protection de la faune à travers des chantiers, des inventaires, une participation à la Réserve Naturelle de Frotey-lès-Vesoul.
-Réaliser des actions en faveur de nombreuses espèces comme les hirondelles, les chouettes, les grands prédateurs ou les amphibiens.
Le siège de l'association est situé à la Maison de l'Environnement de Franche-Comté, 7 rue voirin, près de la place Leclerc à Besançon. Une antenne de la LPO franche-Comté se trouve au 21 avenue Jean-Moulin à Lons-le-Saunier.
Les actions de notre association
Programme régional de conservation des espèces "Oiseaux prairiaux"
Depuis 2011, la Ligue pour la Protection des Oiseaux de Franche-Comté (LPO Franche-Comté) développe un Programme Régional de Conservation des Espèces (PRCE) « Oiseaux prairiaux ». Ce programme a pour objectif général la mise en place d’actions de sensibilisation et de protection pour des espèces à enjeux qui ne bénéficient pas de plans d’actions nationaux ou d’actions adaptées à leur situation régionale.
Le programme a d’abord concerné le Vanneau huppé, limicole classé « en danger » sur la Liste Rouge régionale (moins de 100 couples en Franche-Comté). Cette espèce nichant en prairie mais plus fréquemment dans les labours de basse altitude est régulièrement victime des travaux des champs (semis, passage de la herse, passage phytosanitaire, …). Les mesures de protection dans ce cas sont simples et ponctuelles. Elles consistent à repérer les nichées et à les soustraire des travaux agricoles par piquetage avec l’accord et le soutien des exploitants concernés. En 2012, les actions engagées pour le Vanneau ont été étendues à d’autres espèces prairiales : Courlis cendré, Tarier des prés, Pipit farlouse, Râle des genêts, Marouette ponctuée et Bécassine des marais. Pour ces dernières espèces, inféodées aux prairies de fauche, leur prise en compte dépend étroitement du calendrier des fenaisons.
Le projet concerne les milieux prairiaux de la région au sens large (prairies de fauche, zones cultivées, marais, gravières dont l’exploitation est achevée, …) et plus prioritairement les zones de plaine ne bénéficiant d’aucune mesure de protection réglementaire ou de gestion conservatoire (Vallées de l’Ognon, du Durgeon, de la Seille, de la Vallière, …). Ces écosystèmes particuliers fournissent une contribution importante à la biodiversité et leurs modes d’exploitation va directement conditionner la richesse et l’abondance des espèces. Les prairies de fauche par exemple, habitat plus ou moins exclusif d’une avifaune spécialisée en période de nidification, sont depuis plusieurs décennies altérées par les pratiques intensives (fauche précoce, fertilisation, retournement au profit du maïs, …). Dans ce cas, la protection des populations nicheuses passe par la conservation et/ou la restauration d’étendues de prairies de dimensions suffisantes et bénéficiant d’une gestion agricole basée sur le fauchage extensif (retard de fauche, fauche centrifuge, maintien de bandes refuges, …).
Si une agriculture trop intensive peut nuire à l’environnement en contribuant à la pollution des eaux et des sols, à l’épuisement des ressources et à la destruction des habitats et de la biodiversité, des systèmes agricoles moins intensifs et raisonnés peuvent être des éléments importants de la préservation de l’environnement. C’est pourquoi le volet sensibilisation est une action à part entière importante du PRCE et se doit de ne pas être négligé.
Plan national d'action Milan royal
Ce programme d'actions est intégralement financé par la DREAL Franche-Comté. Elle a reçu l'appui de la Réserve naturelle du Lac de Remoray en 2009 puis de la Communauté de Communes du Plateau de Frasne et du Val du Drugeon en 2010 afin d'optimiser le suivi des populations nicheuses du second plateau du Doubs. Celui-ci a été assuré par des stagiaires, respectivement Marie-Claire Sauvage et Pierre Cheveau dans le cadre d’un financement 100% Natura 2000 (Etat/union européenne).
Animation nature
La Ligue pour la Protection des Oiseaux de Franche-Comté (LPO), en partenariat avec la Communauté de Communes de l’Agglomération de Vesoul (CCAV, financeurs du programme) et l’Inspection académique de la Haute-Saône (IA 70), propose depuis 2007, dans le cadre du programme éducatif « Oiseaux et le Lac de Vesoul-Vaivre », un soutien technique et pédagogique à plusieurs projets de classes sur le thème des oiseaux et de la biodiversité. Ceux-ci ont donné lieu à 190 demi-journées d’animation concernant 56 classes d’écoles primaires et maternelles de la CCAV (20 classes en 2007-2008, 12 en 2008-2009, 12 en 2009-2010 et 12 en 2010-2011).
Pour introduire ce programme, chaque classe participait à une première animation de découverte des oiseaux au lac de Vesoul-Vaivre. Ensuite, un sujet d’étude était déterminé par les élèves et l’enseignant pour l’année scolaire. Voici quelques exemples de thèmes abordés : les oiseaux du verger, la haie pour les oiseaux, les insectes, le muret en pierre sèches, le nid, l’eau et les oiseaux, les plumes... Au fil des années, les classes participantes ont de plus en plus relié leurs sujets d’étude à l’environnement proche de l’école. Le programme montre l’intérêt et l’importance de la découverte des milieux naturels de proximité, et, de fait renforce son appropriation par les enfants.
Naturaville
Le programme pédagogique de découverte de la nature en ville initié par l'Agence de l'Environnement de la Communauté d'Agglomération du Pays de Montbéliard et la LPO Franche-Comté se déroule désormais depuis 5 ans. Après avoir été expérimenté durant l'année scolaire 2005-2006, Naturaville s'est étendu ensuite à toutes les communes du Pays de Montbéliard.
Des animateurs du CPIE de la Vallée de l'Ognon, du CPIE du Haut-Doubs et de la LPO Franche-Comté interviennent dans les écoles primaires et maternelles participant à ce programme, basé sur la pédagogie de projet. Après avoir découvert la nature aux portes de l'école, les enfants réfléchissent et élaborent un projet pour l'école et pour la commune qu'ils devront réaliser durant l'année scolaire et présenter en fin d'année.
Plan d'action régional sur le Crapaud calamite
En Franche-Comté, le Crapaud calamite est classé dans la liste des espèces en danger. C’est à ce titre qu’un plan d’actions régional a été rédigé dans le courant de l’année 2009 supporté et financé par l’Etat (DREAL Franche-Comté). Il dresse un bilan de l’état quantitatif des populations de plaine, les plus menacées à court et moyen terme, et préconise des actions sur trois sites choisis en fonction de paramètres précis :
? A Desnes/Vincent dans le Jura où les stations se distribuent sur trois zones (zone écologique dite Ecopôle, future base de loisirs du SICADesnes et carrière en exploitation),
? A Mantoche dans le lit majeur de la Saône en Haute-Saône,
? Et Petit-Noir en basse vallée du Doubs dans le Jura également.
Des mesures ont déjà vu le jour sur la carrière en exploitation de Vincent/Desnes en partenariat étroit avec le gestionnaire, Holcim Granulats. Une convention a été signée au printemps et des premières actions ont été concrétisées dès le printemps 2010 avec l'aménagement de 4 mares sur le site des Pierres Levées (zone décapée en prévision d'une exploitation à moyenne échéance). L'opération a rapidement porté ses fruits puisque ces mares ont été colonisées instantanément par le Crapaud calamite : 16 pontes y ont été observées dès le 16 avril 2010 (dont 3 sur les mares créées). Il restera néanmoins à régler les problèmes d'infiltration d'eau et d'assèchement précoce car trois d'entre-elles n'étaient déjà plus en eau à cette date condamnant les têtards. Des constats estivaux ont permis de montrer que la plus grande des 4 mares hébergeaient un très grand nombre de têtards.
Le changement de propriétaire a permis d’engager une première phase de partenariat sur l'Ecopôle de Desnes : le 5 mai 2011, la LPO Franche-Comté a rencontré, autour d’un projet de convention le CPIE de la Bresse du Jura, gestionnaire du site et la Communauté de communes Bresse-Revermont. En cours de validation, cette convention liera pour les cinq années à venir le CPIE, la Communauté de communes, le CFA de Montmorot qui intervient sur le site dans le cadre de ses enseignements et la LPO FC. Pour 2010, l’engagement partenarial s’est traduit par une première phase de travaux effectués en queue de l’ancien bassin d’extraction de granulats, sur la zone de stockage des boues d’exploitation. Les jeunes saules ont été retirés par le décapage d’une surface de 12 ares environ et deux mares d’environ 100-150 m2 chacune ont été créées sur cette zone fortement embroussaillées. La convention quadripartite en cours de validation vise à garantir l’inscription de ces actions sur le moyen terme dans un premier temps. La programmation annuelle de l’entretien des secteurs décapés permettra de contenir la colonisation par les saules. Le CPIE souhaite que l’Ecopôle devienne un Espace Naturel Sensible du Jura, ce qui permettrait d’assoir la gestion du site.
Refuge LPO
La LPO met en place des refuges LPO avec les particuliers et les personnes morales. C’est un espace petit ou grand, en ville ou à la campagne. Il peut s’agir d’une prairie, d’un bois, d’un potager, d’un jardin ornemental, d’un verger, d’une exploitation agricole etc. La superficie importe peu : il y a même certains balcons classés refuges LPO ! Dans tous les cas, c’est un endroit où le propriétaire s’engage à favoriser la biodiversité. Créer un refuge, c’est donc mener une action concrète et simple pour aider la nature, les oiseaux, et participer au quotidien à la protection de la vie sauvage. L’ensemble de ces refuges LPO, pourra permettre d’avoir un réseau plus ou moins continu de zones « refuges » pour la faune sauvage.