Lunik
Arts et cultureLUNIK est un outil de création trans-artistique, trans-disciplinaire, trans-nationale, et trans-pédagogique qui vise le développement de l’esprit critique par le biais des arts et la transmission des savoirs.
Nos actions en cours
Nous sommes actuellement en train de mettre en place nos prochaines initiatives. Revenez bientôt pour ne rien manquer !
Qui sommes-nous ?
Lunik est un espace de recherche et de création à dimension variable qui allie des artistes, écrivains, architectes et toute sorte de chercheurs à un noyau central composé par Marta Jonville & Tomas Matauko. C’est un outil de création transe artistique, transe disciplinaire, transe nationale, et transe pédagogique qui vise le développement de l’esprit critique par le biais des arts et la transmission des savoirs.
Lunik a comme objectif la création des situations de production artistique collective pluridisciplinaire et internationale en traversant des pays, des territoires, l’histoire et ses problématiques spécifiques. Pour ce faire, Lunik conçoit des processus artistiques afin d’interroger l’individu en tant que citoyen et l’Art comme démarche émancipatrice ayant un impact sur son environnement, en vue d’une prise de conscience de l’espace public comme étant un support (canevas) de la chose politique.
Nous croyons sincèrement à la nécessité de la connaissance des enjeux du passé pour mieux
comprendre et mieux agir sur les enjeux du présent.
Nous considérons la théorie éducative selon laquelle l’élève apprend autant du professeur que le
professeur apprend de l’élève comme un auxiliaire de la démocratie.
Lunik s’intéresse à l‘histoire politique, à l’étude des événements du passé, au « reenactment », afin de mieux comprendre les enjeux du présent et d’approfondir les problématiques de la démocratie dans la création.
En créant des partenariats européens Lunik construit des sculptures sociales vivantes, performatives- ou chacune des disciplines frayent leur chemin à travers l’ensemble de la production artistique.
Activités
- diffusion, organisation d’expositions
- conférences, débats, rencontres
- commissariat d’expositions
- éditions, publications, catalogues
- ateliers, cours de pratiques
- artistes intervenants en milieu scolaire
- résidence d’artistes
Partenaires
Conseil régional d’Aquitaine Poitou Charente et Limousin, Conseil général de la Gironde, L’agence créative, à Bordeaux, France.
La Faculté des Beaux Arts de l’Université de Bilbao en Espagne, l’École supérieure d’art des Pyrénées, Pau-Tarbes en France, le Master d’Ingénierie Culturelle de l’Université Michel de Montaigne, Bordeaux en France, la Compagnie Entropia, Athènes en Grèce, le Rex, Belgrade en Serbie, Coop’Alpha, Bordeaux en France.
LUNIK est membre associé de la Fraap.
Les actions de notre association
L'École qui Marche
Txou Tchou !!! voici ce sur quoi nous travaillons avec Lunik depuis plus d'un an. Nos partenaires sont en Serbie, Grèce, Espagne, France et Suède. Le projet est en bonne marche et s’appelle :
L’ÉCOLE QUI MARCHE — Une Sculpture Sociale
POUR UNE EXPÉRIMENTATION PERFORMATIVE D’UN ESPACE PUBLIC DE TRANSMISSION
« Il n’y a de canon académique, de curriculum établi, que pour une société qui n’éduque que pour assurer sa propre
reproduction. » (J. Dewey, Démocratie et éducation : suivi de Expérience et Éducation, Paris, Arman Colin 2011.)
ACTION
Ce projet se situe dans une continuité directe et logique de notre projet précédent « Mécanismes pour une Entente ». Il s’agit maintenant pour nous de continuer la recherche commencée alors, et d’approfondir les enjeux de démocratie dans la création. Cette fois-ci nous voulons –en construisant une sculpture sociale vivante, performative- aborder la pédagogie directement en tant que forme de citoyenneté et de dessiner les rapports entre les dynamiques de pensées individualisées et dynamiques de pensées structurelles, collectivisées, afin de créer de manière co-construite les conditions d'émergence de l'espace critique.
Le cadre de ce projet est un ensemble de situations quasi insurrectionnelles qui ont abouti à des marches de foules créant un contexte d’émancipation civile. Ce sont des marches qu’ont eu lieu au 20ème siècle dans divers pays européens, comme la marche des paysans du Larzac de 1973 en France, les marches anti-nucléaires autour de Lemoiz de 1974 à 1980 au Pays Basque espagnol, la marche des Partisans de Yougoslavie en 1941, la marche des migrants syriens en Grèce actuellement… et d’autres dont nous sommes à la recherche à l’heure qu’il est.
L’École qui marche aura lieu le long de ces parcours et traitera des enjeux mis en évidence à ces occasions-là.
Nous voulons produire une série de workshops de deux mois (chaque workshop sera situé dans les régions spécifiques d’Europe où chaque marche eut lieu), où dans une démarche de déplacement par la marche nous créerons un processus créatif collectif et pluridisciplinaire. Lors de chaque workshop nous aborderons un ensemble d’enjeux liés à la réalité historique de sa région spécifique. À cette fin, nous avons l’intention d’inviter des artistes et chercheurs dans divers domaines (anthropologues, sociologues, politologues, historiens, philosophes, géographes et d’autres) à participer dans ces marches en travaillant dans leurs domaines respectifs pour nourrir l’objectif commun : la réalisation d’un processus de création et de transmission collective et multiforme.
Il s’agit des marches performatives émancipatrices.
Nous croyons sincèrement à la nécessité de la connaissance des enjeux du passé pour mieux comprendre et agir sur les enjeux du présent.
Nous avons la volonté de faire que ce processus soit durable, qu’il continue d’exister au-delà de nous-mêmes.