Maïouri Nature Guyane
EnvironnementMaïouri Nature Guyane a pour vocation la défense de l’Environnement et de l'Homme, des milieux naturels terrestres, aquatiques et marins de la Guyane.
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Qui sommes-nous ?
L'association Maiouri Nature Guyane a été créée en février 2007.
Elle a vu le jour durant les évènements et la mobilisation générée contre l'implantation d'une multinationale aurifère sur la Montagne de Kaw.
Cette association a pour vocation la défense de l’Environnement et de l'Homme, des milieux naturels terrestres, aquatiques et marins de la Guyane.
Ses membres fondateurs sont issus d'associations activistes et militantes de tous horizons, dont certains d'une ancienne association « Le Pou d'Agouti », créée à Saint-Laurent-du-Maroni, en 1990, aujourd'hui dissoute par manque de volontaires ! Pour en savoir sur ces écologistes qui ont marqué la Guyane, (1990 - 2003), téléchargez ce dossier, extrait du magazine « Une Saison en Guyane #11 » sur ce lien : 13 d'écologie en Guyane !
Ses collaborateurs sont citoyens sensibilisés par la protection du patrimoine naturel guyanais. Ils œuvrent au sein de l'association bénévolement. Les seules ressources de l'association sont issues des dons des particuliers. Maiouri Nature Guyane ne perçoit aucune subvention publique.
Maïouri Nature Guyane s'attache à intervenir en fonction de ses moyens humains et financiers sur les atteintes à notre environnement et à la santé publique qui nécessitent une action ou une réaction urgente (enquête publique, pollution ponctuelle, droit non respecté, atteinte directe au patrimoine faunistique et floristique...).
Ses préoccupations sont surtout dirigées vers la limitation de la libéralisation de l’activité aurifère par les entreprises industrielles locales ou multinationales. Nous partons du principe, dans l’intérêt général des guyanais, qu’on ne peut détruire des forets primaires, qui n’ont même pas été inventoriés en terme de biodiversité, pour des intérêts particuliers ou pour des retombées économiques dérisoires.
Nous abordons également les problématiques d’urbanisme et de protection du littoral, les ressources halieutiques, la protection des espaces naturels urbains.
De notre point de vue, le moteur de notre économie doit être basé sur des activités innovantes, à hautes valeurs ajoutées. Nous devons prendre conscience de la préciosité de notre territoire, à savoir d’être LA SEULE FORÊT TROPICALE HUMIDE, DE TYPE PRIMAIRE, DE LA RICHE EUROPE. Ce challenge doit passer, entre autres, par la promotion d’activités économiques durables telles l’éco-tourisme, la production d’énergies renouvelables propres, une pêche responsable, l’agro-foresterie, mais aussi par la création de laboratoires privés/publiques étudiant et exploitant la chimio-diversité de nos forêts, par le financement de plateformes de recyclage de déchets, à l’échelle du plateau des cinq Guyanes, en d’autres termes, faire de notre département, comme le disait l’astrophysicien Hubert Reeves, « cette double fenêtre, où les efforts technologiques pour explorer l’univers et les efforts écologiques pour sauver la planète, se manifesteraient ensemble au reste du monde ».
Ainsi, elle peut signaler l'absence de garanties en terme d’Environnement d’un projet industriel ou révéler un non respect manifeste du code de l'Environnement de la part du secteur public ou privé.
Les champs d’actions de Maïouri Nature Guyane sont très larges et s'attacheront à dénoncer en particulier les atteintes à l'environnement qui ne seront ou ne pourront pas être poursuivis par les associations locales déjà existantes.
Depuis sa création, l'association Maiouri Nature est intervenue sur le dossier Iamgold, en adhérant activement au collectif "Non à Iamgold à Kaw" qui regroupait 33 organisations citoyennes, politiques, environnementales, syndicales et humanitaires.
Maiouri Nature a relayé en Guyane dans un communiqué de presse pour la parution de l'ouvrage de Gilles Labarthe "L'or africain" qui dénonce les agissements des multinationales aurifères en Afrique. Un chapitre entier est d'ailleurs consacré à Iamgold qui envisage d'ailleurs, toujours d'implanter une mine d'or à ciel ouvert en Guyane.
Maiouri Nature a soutenu et médiatisé en Guyane la campagne de la section canadienne francophone d'Amnistie international sous le titre "Exploitez sans exploiter ! : l'industrie minière canadienne en terrain miné".
A l'initiative de Maïouri Nature et en partenariat avec le réseau d’organisation OECD Watch, l’association Sherpa a diligenté une mission de recherche qui a eu lieu en Guyane de mai à juin 2007. Le but de ce travail était de statuer sur la qualité de la gouvernance des institutions en charge du secteur minier aurifère.
Confrontés au silence des services administratifs locaux (Drire, Diren, Préfecture,…) Sherpa a dû faire appel à la Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA www.cada.fr). Cette instance a rendu son rapport début 2008.
Maiouri Nature a médiatisé la discrète enquête publique (sept 07) concernant le prélèvement de près de 2 tonnes de salade Coumarou, sur le saut Takari Tanté (fleuve Sinnamary) pour le compte d'un laboratoire pharmaceutique (Cognis).
La salade coumarou est cette belle plante violacée qui pousse dans les sauts des criques et qui joue un rôle important au regard de la faune piscicole et des invertébrés aquatiques.
Dans sa contribution, Maiouri Nature exige un complément d'étude scientifique et sérieuse avant toute exploitation de la salade Coumarou. Maiouri Nature ne s'oppose pas par principe aux prélèvements d'une espèce floristique en milieu naturel car cela peut même s'apparenter à une activité durable si cela est géré d'une manière raisonnable et scientifique.
Maiouri Nature, inquiet par la mortalité des tortues marines venant pondre sur nos côtes,
a édité et installé durant la saison de pontes 2007 des panneaux aux entrées de plage de l’île de Cayenne.
Ces affichettes rappelaient que la pose de filets en mer est interdite à quiconque et en tout temps, à moins de 300m de la plage. Au delà, elle est réservée aux professionnels de la pêche ou soumise à autorisation. Les filets laissés en bord de plage (la nuit de surcroît) sont non seulement des pièges mortels pour les tortues marines mais aussi d’un grand danger pour les usagers (baigneurs, kite-surfeurs,…).
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« Seuls les poissons morts, nagent avec le courant ».