Aidez-nous à améliorer encore la qualité de nos farines !

Qui sommes-nous? L'histoire de l'équipe

Tout débute en 1995 lorsqu'un éleveur, intéressé par la valorisation des variétés anciennes de blé oubliés volontairement par l’industrie, mais qui pourtant ont un intérêt nutritionnel et gustatif important, s’associe avec des boulangers pour acheter et faire vivre un moulin à meule de pierre Astrié.

Ce moulin traditionnel permet de faire une farine de grande qualité conservant les nutriments et minéraux essentiels. Petit à petit, d’autres boulangers et paysans-boulangers s’organisent autour de cet outil précieux et stratégique pour valoriser leurs productions de grains à la ferme. Autour de ce moulin résidant à Sales, dans la montagne noire, on s’organise pour cultiver du barbu, de la touselle, de la bladette, du rouge de Bordeaux, tous ces blés qui font une farine au goût chaleureux, épicé, beurré…

Depuis quelques années, la gestion de ces moulins est devenue associative. Elle est constituée de citoyens mangeurs, de paysans, paysans-boulangers, boulangers, qui s’organisent et s’engagent pour que réussisse cette « filière ». Pomaïrol se refait une beauté en se dotant d’un nouveau hangar de stockage/tri équipé d'un pont roulant, de matériel de mouture artisanale, et d’une organisation pour mutualiser les outils de production et gérer au mieux sa production coordonnée de blé et farine. Une campagne de financement avait été réalisée pour acheter un troisième moulin et aider à la construction du hangar, cela a été très utile, merci encore !

En 2019, après avoir été labellisé Groupement d'Intérêt Economique et Environnemental grâce notamment au soutien de structures comme le BioCivam,  une animatrice apprentie a été embauchée ainsi qu'un ouvrier ayant pour mission l’entretien des machines et l’aide à la meunerie aux moments de pics de travail. Deux moulins ont été répartis chez des paysans-boulangers : un dans le Minervois, l'autre près de Mirepoix.

Le projet

Cette fois, on organise cette campagne de financement pour deux outils précis : la brosse à blé et un outil de séchage du grain une fois stocké.

Qu’est-ce qui nous motive pour ces achats ?

Dans le circuit de fabrication de la farine, le plus sensible n’est pas la mouture ! C’est d’abord les étapes de tri/stockage qui demandent le plus d’attention.

A la réception des récoltes, le blé est trié pour enlever le plus gros des impuretés et pour refroidir les grains avant de les stocker dans des gros sacs. Puis, plusieurs fois dans l'année, le blé sera trié avant d'être moulu ou pour éviter l'apparition de ravageurs.

Une vis de ventilation (600€) et une brosse à blé (3400€) rendraient encore plus efficace le nettoyage des grains avant mouture ou semis. La vis nous permettra de réagir rapidement quand l’humidité du grain évolue, ce qui est fréquent dans notre zone de montagne humide. La brosse à blé nous permettra de réaliser une farine sans poussières, et de limiter les risques de maladies sur les semences. C’est un gros enjeu car nous conservons nos propres semences, que nous réuntilisons d’années en années.

Petit à petit, en tant qu'acteurs de la conservation, multiplication et diffusion des semences paysannes, nous nous équipons en conséquence. Échanger nos semences entre paysans, sans passer par la filière agroalimentaire, est un des fondements de la société que nous défendons.

Comment ?

La vis de ventilation sera achetée à un fournisseur de matériel agricole.

En revanche, la brosse à blé sera construite en partenariat avec l’Atelier Paysan, qui a développé les plans et nous fournira le matériel de base, en kit. L’Atelier Paysan est une coopérative (SCIC SARL), qui accompagne les agriculteurs et agricultrices dans la conception et la fabrication de machines et de bâtiments adaptés à une agroécologie paysanne.

Merci de nous avoir lus jusque là, que vous participiez à ces achats ou non ! En tant qu'association, il n’est pas facile de dégoter des fonds pour de l'investissement, nous finançons tout juste les charges et les personnes qui la font vivre. En effet, nous avons débuté avec un certain endettement dû à la transition en mode associatif . L'engagement de tous permettra de pérenniser les filières locales et en faire des outils de dynamisation des campagnes!