Movement France

Humanitaire - Caritative

Notre association oeuvre au Burkina Faso dans le domaine du développement durable et particulièrement dans la ville de Ouahigouya. Nous développons des projets aux exigences sociales et écologiques avec les habitants.

Nos actions en cours

Qui sommes-nous ?

Movement France, est une association de loi 1901.

Movement France oeuvre à Ouahigouya sur le territoire du Burkina Faso, dans la région du Nord.
Nos projets sont tournés vers le développement durable et les technologies appropriées.
Movement France en collaboration avec l'association P3: Plastique, Projet, Pochette, est porteur de trois projets.


Les projets sont déployés à Ouahigouya Burkina Faso. Ils  répondent aux plus hautes exigences sociales et écologiques :
- Socialement il procure un travail décent et valorisant à des mères seules en situation précaire
- Écologiquement il recycle des milliers de sacs plastiques (pochettes d’eau) et proposer des alternatives à la production des déchets.
Actuellement Movement France est propriétaire d'un terrain de 1700m² sur lequel, un forage avec polytank et des ateliers en voûtes nubiennes sont en cours de construction.
En 2017 nous avons construit notre premier bâtiment en voûte nubienne et deux coupoles. Il doit servir d'atelier de couture pour y accueillir 12 couturières avec un bureau et un espace de lavage des sachets. 

En 2018, nous lançons notre projet Lembourou, avec l'achat d'une parcelle de 1.000m² pour la plantation d'une centaine de citronniers (actuellement 80 plants y ont déjà pris racine), dans un objectif de transformer localement le citron vert. 

En 2018, nous mettons en place notre atelier tissage avec la formation de 12 femmes in fine. 

C'est aussi l'année de lancement de P3: Protect, Paga, Period. Ce projet conçu avec les femmes, pour les femmes permet de confectionner des kit de Serviettes Hygiéniques Lavables pour toutes les femmes et jeunes filles du Burkina. L'objectif étant de lutter contre la précarité menstruelle.
Nous prévoyons d'ici 2020 la construction de 3 voûtes nubiennes pour accueillir les ateliers de fabrication et atteindre l’équilibre financier et créer 40 emplois.


Objectifs du Projet

P3 se veut être un projet durable et les objectifs se déclinent sur les trois piliers de la durabilité :

·         Vivable

o   Construire 3 ateliers de production en voûtes et coupoles (1 construite)

o   Recycler les sachets plastiques générés par la communauté de Ouahigouya : installer des poubelles dédiées dans toute l’agglomération

·         Viable

o   Travailler en circuit court (artisans et matières premières locales)

o   Développer les ventes régionales (Burkina et Afrique de l’Ouest)

·         Équitable

o   Employer des mères seules (préalablement en situation de grande précarité) : 45 emplois à 2020

o   Sensibiliser la population locale aux méfaits du plastique par des actions publiques


Vous pouvez aussi prendre connaissance de toutes nos actions sur notre site internet:
www.movementfrance.com


Les actions de notre association : P3: Plastique, Projet, Pochette

Contexte local social, politique concernant le projet

P3: Plastique, Projet, Pochette est un projet qui répond à deux problématiques locales majeures sociales et écologiques.

D'une part, il répond à un mal de l'Afrique, celui du cancer des sachets plastiques. Les sachets plastiques utilisés par un très grand nombre d'africains dans la vie de tous les jours sont spécifiques. Ils contiennent 25 à 50 cl d'eau potable. Vidés de leurs contenus, ils jonchent les sols de la ville et s'envolent au vent.

La gestion des déchets, quels qu'ils soient, est inexistante. Les déchets sont brûlés souvent devant les portes (polluant l'air) ou transporté à l'extérieur de la ville. Tous les jours les décharges sauvages s'agrandissent. Elles sont des terrains de jeux pour les enfants et favorisent le développement de maladies.

Ces déchets plastiques sont devenus pour P3 un moyen de créer un revenu pour aujourd'hui 11 femmes. Nous valorisons ainsi les compétences des femmes et chacune contribue à la protection de l'environnement.

Toute la population de la ville de Ouahigouya en bénéficie car nous agissons positivement, certes modestement, sur l'assainissement de la ville et la préservation de l'environnement.

Les éleveurs également s’en trouve positivement impactés. Les animaux d'élevages (chèvres, moutons, vaches) consomment les sachets plastiques qui volent dans les rues, entraînant la mort de l'animal et une énorme perte financière pour son propriétaire.

D'autre part, il prend en main une réalité celui du chômage et d'une précarité sociale d'un grand nombre de femmes. Aujourd'hui la majorité de la population de Ouahigouya a une activité agricole. Les habitants ont pour la plupart d'un lopin de terre, qui ne permet même pas à toute la famille de se nourrir quotidiennement. Une activité salariée parallèle est donc nécessaire pour assurer les besoins quotidiens et indispensables à leurs développements comme les soins, la scolarité, les transports.

La présence dans la Région du Nord du Burkina Faso d'entreprises embauchant des femmes est très faible voire inexistante. Notre projet est une opportunité presque unique pour elles.

 Il n'est pas possible de stopper l'utilisation du plastique pour ces sachets, c’est bien souvent la seule solution pratique pour pouvoir consommer de l’eau potable. C'est pourquoi notre intervention est tournée vers une alternative, celle du recyclage par l'insertion et la formation de femmes.

Pour conclure, P3 est un projet qui répond à deux problématiques locales majeures sociales et écologiques : le grand nombre de jeunes mères seules et la pollution due aux sachets plastiques (ayant servi de contenant à l’eau potable) usagés.

Les jeunes mères seules survivent dans des conditions de précarité extrêmes et leurs enfants en subissent les conséquences directes. 


Présentation de la matière première

Les sachets plastiques que nous utilisons sont en effet assez spécifiques et utilisés par un très grand nombre d'Africains dans la vie de tous les jours.Deuxièmement, un coût d'achat à l'unité qui n'est très pas élevé(25F CFA soit moins de 0,04 cts d'euros). Et troisièmement, une eau fraîche, puisque les sachets d'eau mis à la vente à l'unité sont stockés dans des frigos ou des congélateurs. Et rien de vaut 25cl d'eau fraîche après une journée de travail à plus de 35°C.

En effet, ce sont de petits sachets d'eau, dont la contenance varie entre 25 cl et 50 cl. Ils sont achetés dans des petits Kiosks en bordure de route, dans les restaurants ou chez des particuliers. Ils sont déglutis en quelques secondes et en moins de 2 minutes, ce sachet plastique se retrouve au sol.

 

Les arguments majeurs de la production et de la vente de ces sachets d'eau sont, premièrement, une qualité d'eau potable qui n'est pas accessible à tous en Afrique.

 

On observe alors devant certains kiosques très fréquentés, que le sol est jonché de ce plastique. Cela ne s'arrêtant pas à cet endroit, ils sont balayés un peu plus loin ou sont emportés par le vent dans les paysages alentours.


Devenir partenaire et/ou apporter un soutien financier ou matériel

Toute personne, se sentant impliquée et voulant agir dans le même sens et la même philosophie que notre association, est la BIENVENUE.

Pour cela, il vous suffit de prendre contact directement avec nous soit par téléphone ou par mail. Ainsi, nous conviendrons ensemble des engagements et des actions que nous pourrons mener ensemble.


En soutenant ce projet, vous soutenez tout un environnement, une ville et une population.


Les actions de notre association : P3: Protect, Paga, Period

Contexte local social, politique concernant le projet

Le dérèglement climatique a une incidence avérée sur la santé des femmes, notamment sur la

malnutrition et la santé sexuelle et reproductive. Les jeunes filles, les femmes enceintes ou allaitantes sont parmi les plus vulnérables. Ainsi, la propagation du paludisme et la malnutrition résultant des aléas climatiques sont également des facteurs de risques supplémentaires, notamment pour les femmes enceintes. L’infection du placenta par le parasite et l’anémie qu’il provoque chez la mère peuvent entraîner un déficit pondéral à la naissance qui, à son tour, est responsable d’une élévation de la mortalité infantile et d’un mauvais développement de l’enfant.

Dans les zones sinistrées, elles sont d’autant plus vulnérables que l’offre de soins de santé, de produits et services de planification familiale et de santé reproductive est encore plus déficiente que dans les situations normales. Ce manque de soins peut entraîner une hausse du taux de mortalité maternelle et infantile. En outre, les abris de secours n’offrent que très rarement des services et du matériel hygiénique pour les femmes.

Le Burkina Faso n’échappe pas à ce problème culturel complexe. Les menstruations sont tabou, les femmes et les jeunes filles ne savent pas vraiment ce qui leur arrivent et n’osent pas en parler. Elles n’ont pas accès aux produits d’hygiènes intimes de base, souvent trop onéreux  pour leur budget santé. Par conséquent elles ont recours à des solutions alternatives, pouvant et souvent dangereuses pour leur santé. L'utilisation de tissus, de feuilles ou encore de restant de matelas, pour ne pas rien avoir sont dangereux et peuvent apporter des conséquences graves sur leur santé. Il n'est pas rare qu'une femme reste chez elle pendant leur période plutôt que d’affronter le regard des hommes. Sans parler de douleurs connexes engendrées par leur cycle, auquel cas elles n'ont là aussi pas d'accès aux médicaments ou techniques de soulagement.


Ce projet comprend 3 volets : social, environnemental et enfin économique.

 

- Social : par la mise à disposition des serviettes hygiéniques lavables (SHL) auprès des femmes les plus vulnérables et par la création d'emplois pour huit jeunes femmes via la mise en place d'un atelier de couture destiné à la confection des SHL..

 

- Environnemental : par la confection d'un packaging dans lequel les serviettes seront contenues. Il sera réalisé selon les principes de l’atelier de couture du projet P3 : Plastique projet pochette, c’est-à-dire avec des sachets d’eau recyclés. Les SHL représentent une version écologique des protections intimes puisqu’elles ne sont pas à usage unique.

 

- Economique : par la création de cette atelier va permettre dans une moindre mesure le développement économique de la région dans laquelle il sera implanté. Nous travaillons également exclusivement avec des producteurs et artisans locaux. La création d'emplois permet de re-dynamiser, certes modestement, le pouvoir économique des femmes.


Présentation du Kit

P3 souhaite fabriquer des SHL utilisant comme matière première, des matières locales, les mieux adaptées aux femmes et durables.

Le packaging sera également travaillé et pensé avec l'atelier P3 de recyclage du plastique. Il sera alors utile pour contenir le packaging et plus tard les SHL usagées.

 

Afin de garantir une durabilité du projet mais aussi et permettre l'accès des SHL aux femmes localement, il sera nécessaire de travailler main dans la main avec les ONG, associations et politiques déjà mises en place. Elles seront  le moteur du projet et pourront s'engager dans l'achat de SHL pour mettre à disposition des femmes les plus vulnérables. Parallèlement, les SHL seront mises en ventes dans notre atelier localement.

 

Enfin l'achat de SHL est un investissement rentable, puisqu'après seulement 1 utilisation (soit environ 5 jours), en comparaison avec le prix des serviettes hygiéniques jetables, elles sont rentabilisées. 

 

Les actions de notre association : Lembourou

Contexte local social, politique concernant le projet

Ouahigouya a vu ses activités économiques baisser de 50% sous le coup de l’arrêt de ses échanges (économiques, touristiques et agricoles) avec le Mali voisin. L’association P3 qui y est implantée développe depuis 5 ans son projet initial de transformation des pochettes d'eau en sacs et produits assimilés.

Le village support subit de plein fouet les conséquences importantes du réchauffement climatique. L'eau s'y fait de plus en plus rare, les pluies sont de plus en plus violentes et les brousses s'appauvrissent et s’éclaircissent. Les terres s'assèchent rendant le travail pénible voire peu productif, financièrement peu rentables.

Par ailleurs, les entreprises embauchant des femmes sont peu nombreuses sinon inexistantes. 


C'est suite à une prise de conscience des deux porteurs du projet (Movement France et P3), que l'envie de travailler et de cultiver un verger à une échelle humaine est née. Le projet Lembourou répond à cette occasion aux différentes problématiques exposées ci-après :

- diminution de la production agricole,

- souffrance alimentaire et financière de nombreuses familles,

- avancée du désert,

- revenus complémentaires pour P3.