Brest. La librairie indépendante Nadoz-Vor a besoin de vousÀ Brest, la librairie indépendante Nadoz-Vor a fêté sa première année d’existence en décembre dernier. Cette année qui vient de s’écouler a été une année de renouveau. En 2018 s’ouvre le temps de la consolidation pour assurer la pérennité de la librairie. Même si beaucoup sont devenus des habitués et prennent ainsi part à la vie de Nadoz-Vor, la situation reste fragile et précaire. L’avenir de la librairie reste incertain.Un an après l’ouverture, qui était très attendue, beaucoup d’évènements, de rencontres et de projets ont été menés à bien, d’autres sont prévus. Les espoirs suscités étaient nombreux, beaucoup y ont vu une continuité avec Ar Bed Keltiek, fermée il y a une dizaine d’années. Les retours des clients et visiteurs sont bons pour cette première année de travail et d’investissement. Beaucoup de gens aiment la librairie Nadoz-Vor, commerce de proximité, lieu de vie, de partage, de sociabilisation et de mixité sociale. Cette première année fut passionnante et passionnée, cette première année fut celle d’un jeune citoyen éditeur-libraire, au jour le jour, avec des petits riens du quotidien, des joies et des surprises. Mais aussi des agacements et des déceptions. En tant que lectrices et lecteurs, clientes et clients, vous pouvez changer le monde et le réinventer avec Nadoz-Vor. Vous pouvez aider à conserver, protéger et développer l’écosystème mis en place par Nadoz-Vor. Vous pouvez aider Nadoz-Vor à continuer de proposer ces biens de première nécessité que sont les livres. Vous pouvez aider Nadoz-Vor à continuer de proposer ces livres « qui accompagnent toute une vie », comme le dit si bien Emmanuel Delhomme, un confrère libraire.De nos jours, personne ne se lance dans la librairie avec comme premier objectif de s’enrichir. C’est un métier dominé par la passion et l’engagement au service du livre, de la culture et du lien social. Les librairies sont un facteur déterminant pour l’animation de nos villes. Mais c’est un métier qui ne peut aujourd’hui survivre sans un soutien populaire. Certains pourront se dire que Nadoz-Vor passe son temps à se plaindre et à demander de l’argent pour soutenir ses projets, mais la précarité est hélas devenu de nos jours un élément structurel de notre société, et pas seulement pour les jeunes qui, comme le fondateur de Nadoz-Vor, ont le désir d’entreprendre.En effet, pour son fondateur, seul aux commandes, diriger Nadoz-Vor est un mode de vie précaire, incertain et instable. Qui pèse sur lui de plusieurs façons : difficultés permanentes à percevoir un revenu, à épargner, à financer, difficultés permanentes à faire face aux charges, créances et impayés. Avec la sensation de ne jamais sortir la tête de l’eau, de courir après le temps et l’argent chaque jour qui vient. Nadoz-Vor subit le manque de fonds propres et l’insuffisance de trésorerie. Les dépenses et les charges augmentent plus vite que les recettes. Le gérant de Nadoz-Vor vit actuellement sous le seuil de pauvreté. Pouvoir vivre dignement exige le déploiement d’une immense énergie. Au détriment de la santé. Nadoz-Vor ne peut continuer à naviguer à vue en espérant tenir longtemps ainsi. Cette situation doit évoluer et c’est pour cela qu’elle exige un soutien de tous. Pour donner de réelles perspectives d’avenir et assurer la pérennité de Nadoz-Vor, tout le monde peut faire un geste, c’est au choix de chacun. Partager l’espérance et apporter une aide durable est nécessaire. Elle peut être faite de bien des manières : en faisant de la publicité, en achetant des livres régulièrement, mais aussi par le biais de dons ponctuels ou réguliers. En un an, dans son travail quotidien, le gérant de Nadoz-Vor a senti que son projet le poussait dans une direction, vers quelque chose de plus grand. Car le livre fait l’homme et la femme. Avoir une bibliothèque personnelle est un symbole indéniables de culture, de savoir, de bon goût et d’intelligence. Les clientes-lectrices et les clients-lecteurs de Nadoz-Vor trouvent nécessaire de faire provision de futures lectures à la librairie Nadoz-Vor, sachant que tel ou tel titre n’est pas si facile à trouver, qu’il vaut mieux l’attraper quand il passe, et ils ont raison. On peut dire que faire vivre et vivre d’une librairie bretonne indépendante est un rêve, mais parce que c’est un rêve que Nadoz-Vor ne veut cesser de poursuivre, il devient un défi. Depuis le lancement de l’aventure, une chose est devenue sûre : il est impossible pour Nadoz-Vor de se départir de cette part de rêve. Durer, c’est ce que Nadoz-Vor veut et ce que Nadoz-Vor tentera. Nadoz-Vor est un espace de partage, un espace de défense du livre et de la lecture, un espace de réflexion et de formation sur des sujets qui s’imposent dans notre paysage breton actuel. Autant de regards posés sur nos réalités par des femmes et des hommes qui les vivent directement. Nadoz-Vor a accompagné des centaines de lectrices et de lecteurs tout au long de l’année qui s’est terminée et souhaite en faire autant pour la nouvelle qui commence. Faire vivre une librairie bretonne indépendante n’est pas un chemin de facilité, mais c’est un bon projet, une bonne décision et un bon combat. Ceux qui accompagnent Nadoz-Vor s’y reconnaissent. Ils aiment Nadoz-Vor pour cela et œuvrent à son avenir par fraternité. Nadoz-Vor croit à l’avenir du commerce de proximité, qui permet de préserver la richesse culturelle de nos villes et quartiers. Nadoz-Vor croit à l’avenir de la librairie indépendante, à l’avenir du livre papier, de la langue bretonne et de la Bretagne. Aimer la librairie Nadoz-Vor telle qu’elle est, et aider à la rendre meilleure, tel est le défi, tel est le rêve. La solution est entre vos mains, votre soutien est donc important. « Il faut avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit. » Oscar WildeAbaoe ar c'hentañ a viz Kerzu 2016 ez eus ar stal-levrioù dizalc'h Nadoz-Vor e Brest. Ti ar brezhouneg e Brest eo, da lavaret eo, Ti an holl Vreizhiz a gar o yezh, ha dreist-holl, Ti ar re a fell dezho labourat eviti. Ar stal-se a verk deroù ur marevezh nevez en istor Nadoz-Vor, marevezh an abostolerezh dre c'henoù, war-lerc'h an abostelerezh dre skrid. Eno hon eus burevioù. Eno e tegemeromp hor mignouned. Eno e reomp bodadegoù. Eno a raimp skol vrezhounek ha pep tra a denn da vuhez ar brezhouneg, brudañ ha skignañ hol levrioù, hon oberoù. Mont war-raok pe vervel. Deuet eo an amzer ma rank an holl o deus fiziañs ennomp skoazellañ ac'hanomp, pep unan hervezh e c'halloud. Hervezh an degemer a vezo great d'hon "Ti ar brezhouneg" e vezo amzer-da-zont Nadoz-Vor !Mil bennozh deoc’h, A galoun,Kenavezo,Jeremi.P.-S. : Nadoz-Vor est toujours à la recherche d’un hangar pour organiser un fest-noz de soutien, idéalement en janvier et dans le Léon.Nadoz-Vor - SCIC Chrysalide - 128, Rue Jean Jaurès - 29200 Brest - nadoz.vor@gmail.com - 02.98.20.74.13