Observatoire et Rencontre du Travail (ORT)

Activité comme débat de normes & transformations sociales

Nos actions en cours

Qui sommes-nous ?

Le travail fait problème, et les "dégâts" ne tardent pas à se manifester quand le politique, l’entreprise, le syndicat, l’école, le métier, le collectif de travail... restent aveugles à cette réalité.

En rester à l’emploi, c’est se tenir dans une vision pauvre du travail ! En rester aux indicateurs de performance, au nombre d’heures travaillées, au niveau des salaires..., c’est se tenir dans une approche appauvrie du travail !

Le réduire à une "valeur en voie de disparition", se tourner "vers des valeurs alternatives", se prononcer pour sa "fin" prochaine,... c’est laisser s’installer l’idée que le "problème-travail" relèverait de "l’administration des choses". Faut-il, alors, être surpris que viennent dans l’actualité sociale : le stress, la souffrance au travail, les suicides... ? Faut-il être surpris qu’un des candidats à diriger un pays dérape sur le "vrai" travail, après avoir pu, cinq ans plus tôt, se faire élire avec "travailler plus pour gagner plus" ?

Une vision appauvrie du travail, c’est une vision appauvrie de l’humain et de sa destinée !

Parce que nous ne nous résignons pas devant le mépris de l’activité humaine, nous nous sommes associés au sein de l’Observatoire et Rencontre du Travail (ORT) crée 2001 à l’initiative de Jacques Duraffourg, [1]

Notre projet est de contribuer au mouvement qui rassemble tous ceux qui dans leur diversité refusent d’abandonner la question du travail.

Pour notre part, nous comptons le faire en s’appuyant sur le patrimoine ergologique constitué durant les trois dernières décennies et dont le "Manifeste pour un ergo-engagement " peut donner un aperçu !

Chacun comprendra pourquoi nous tenons autant à la phrase de Georges Canguilhem : « Présenter le travail comme expérience de la vie, ouverte à des possibles sans limites actuellement assignables, c’est participer à l’interrogation séculaire sur l’être - ou le devenir - de l’homme ».