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Faire un don à PIX XL   Nous sommes quatre femmes artistes (une photographe métropolitaine, deux sculptrices (réunionnaise et du Lesotho), et une dessinatrice sud-africaine) travaillant sur un projet d’échange artistique entre l’île de La Réunion, le Lesotho et l’Afrique du Sud.  Notre collaboration est symbolisée par la forme d’un Jeu de Dames’ constitués de photographies noir et blanc. Sur ces damiers (2mx 2m) évoquant un croisement de regards viennent prendre place des sculptures, pièces du Jeu. Parallèlement, la publication d’une bande-dessinée est prévue. L’artiste sud-africaine, Su Opperman, donnera écho sous forme dessinée cette fois aux personnages des photographies. L’art fait du lien, l’art est fertile, c’est un des motivations de ce projet. Nous souhaitons par ailleurs que cette installation ouvre à un rapprochement entre La Réunion et le continent africain ; qu’elle permette la découverte, celle d’un petit royaume mal connu, le Lesotho, qui a pu ne pas être touché par l’apartheid ; qu’elle soit enfin un moment où la parole de femmes-artistes soit entendue.                  Afin de donner une audience importante à cette proposition aux multiples facettes, Nous avons sollicité la participation de l’équipe ‘Inside and Out Project’ de JR , l’artiste français mondialement connu. Elle a répondu favorablement et nous propose d’imprimer 50 portraits de femmes de Maseru, puis de La Réunion. Ces photographies seront mises en scène à l’extérieur des lieux d’exposition et l’évènement sera rapporté sur le site de ‘Inside Out Project’ dont la diffusion est mondiale. Par-delà l’impact que cet événement peut donner à notre exposition, il s’agira de pouvoir donner la parole à des femmes, dans un moment festif : chacune des femmes prises en photo (elles soufflent des bulles de savon, comme tous les sujets des photographies de Nathalie Gyatso, l’artiste photographe) expliquera son parcours, celui de femmes fortes, qui se sont bâties pour beaucoup en dépit des circonstances. Nous pensons que l’impact de ce travail artistique peut être divers       Il s’agit de créer ainsi des échanges ou renforcer les liens entre le sud de l’Afrique, le Lesotho, et La Réunion.      Le public scolaire est largement sollicité dans ce dispositif interactif. Différents axes d’étude et de découvertes sont proposés : l’ouverture à l’Afrique du sud ; la découverte de structures contribuant à la diffusion de la culture française à l’étranger (les Alliances Françaises, l’Institut Français); l’incitation à la création artistique, au dialogue par l’art ; le questionnement sur le statut de la femme qui est actuellement un sujet mis en valeur dans le cadre de l’Education National ; l’invitation à réfléchir, à travers l’exemple du Lesotho, à la tolérance entre les peuples.   Nous pensons qu’un tel projet peut être créateur de liens forts entre les différents espaces géographiques concernés et peut agir comme un appel à la rencontre, à l’entente. La vision de la femme et de son action dans un monde divisé, l’affirmation que la création peut aussi être non l’acte de créateur isolé mais un acte porteur de liens, sont d’autres facettes de ce projet. Nous souhaitons que son public lui en découvre de nombreuses.

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Nous soutenir c’est :

-Permettre de penser la création comme un moment de réunion, un moment festif

- Permettre à une femme des rares artistes du Lesotho de sortir de son petit royaume et de le faire connaître. Thakane LEROTHOLI est une femme d’une grande force, l’une des seules au Lesotho à s’affirmer comme artiste dans un pays où l’art tient si peu de place. Le chant de ses femmes sculptées est celui de l’espoir de voir évoluer la situation dans ce pays trop méconnu ravagé par le sida et le manque chronique de travail.

- Permettre à ce que des ateliers de photographies soient montés au Hub de Morija, petit village du Lesotho ou de jeunes femmes essaient de donner un nouveau souffle (précisément !) à la communauté à travers l’image, l’esprit de découverte.


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déroulé de l'action


Mise en place du projet «  Jeu de Dames »

 

Il s’agit d’une installation de photographies et de sculptures. La rencontre, sur un damier constitué de photographies noir et blanc, d’une photographe de La Réunion et de deux sculptrices, l’une de La Réunion, l’autre du Lesotho. Agencé sous forme de jeu de dames, ce tissage d’images suggère un croisement de regards et l’appel au jeu. Les sculptures de Thakane LEROTHOLI et de Migline PAROUMANOU viennent prendre place sur les photographies de Nathalie GYATSO comme les pièces d’un jeu de dames. Photographies et sculptures sont encore liées par l’idée de souffle : les sujets photographiés soufflent des bulles de savon, et ceux des sculptures chantent.

Cette installation trouve un prolongement dans une publication aux éditions réunionnaises ‘Les Bulles dans l’Océan’, où photographies et dessins (ceux de la graphiste sud-Africaine Su OPPERMAN ) vont s’associer en une bande-dessinée, une autre façon de s’approprier l’idée de bulles.

 

 

Le déroulé de l’action

 

                La première partie est prévue en octobre 2018, exposition de l’installation à l’Alliance Française de Maseru (Lesotho).

Nathalie GYATSO mènera un atelier de photographie au Machabeng College, Ecole Internationale, puis au Hub de Morija avec cette fois un public défavorisé.

                Deuxième partie du projet, fin 2018 : venue de la sculptrice du Lesotho, Thakane LEROTHOLI, en résidence d’artiste à La Réunion. Elle exécutera durant sa résidence les pièces en terre de l’installation et interviendra en milieu scolaire. L’exposition se déplacera dans différents lieux de La Réunion : Saint-Denis, le Tampon, Saint-Joseph.                                                                                                            Migline PAROUMANOU interviendra parallèlement par une performance et la réalisation de pièces du jeu.

Nous avons sollicité la participation de l’équipe ‘Inside and Out Project’ de JR, l’artiste français mondialement connu. Elle a répondu favorablement et nous propose d’imprimer 50 portraits de femmes de Maseru, puis de La Réunion. Ces photographies seront mises en scène à l’extérieur des lieux d’exposition et l’évènement sera rapporté sur le site de ‘Inside Out Project’ dont la diffusion est mondiale.

Par-delà l’impact que cet événement peut donner à notre exposition, il s’agira de pouvoir donner la parole à des femmes, dans un moment festif : chacune des femmes prises en photo (elles soufflent des bulles de savon, comme tous les sujets des photographies de Nathalie Gyatso, l’artiste photographe) expliquera son parcours, celui de femmes fortes, qui se sont bâties pour beaucoup en dépit des circonstances.

Moyens matériels :

Photographie : travail en argentique en noir et blanc avec un Rolleiflex. Scans des négatifs argentiques puis tirages sur bâches et papier. L’achat des pellicules, du développement des films ainsi que le tirage des planches contacts sont pris en charge par la photographe.

53 scans sont nécessaires pour la réalisation de 4 damiers.

                Travail de sculpture : Réalisation de sculptures en terre par la sculptrice Thakane LEROTHOLI et Migline PAROUMANOU.

Thakane réalisera 4 ou 5 pièces en terre d’assez grande taille durant sa résidence à La Réunion. Un petit damier mis à la disposition du public pour jouer recevra 20 figurines noires et 20 autres blanches. Ce travail se fera en collaboration avec Migline PAROUMANOU.                                                                                                                                                    Pour cela, 5 x 25 kg d’argile noir et blanche sont nécessaires.

                Pour mieux répondre à la configuration des lieux (il s’agit d’une installation) tout autant que pour éviter les frais de transport et de douanes, ce travail et sa conception seront doubles :

·         Tirages sur bâches réalisés en Afrique du sud et installation adaptée aux lieux même de l’Alliance Française (cf. Dossier joint). L’allée de l’Alliance est utilisée comme une invitation à la rencontre.

Par la suite, les tirages photographiques seront réalisés à Saint-Pierre de La Réunion pour la partie exposition dans les différents lieux de La Réunion.

·         Réalisation des sculptures à Maseru puis à La Réunion. Le travail de la sculptrice masotho se fera un écho à sa découverte de l’île.

 

Ce que ce dispositif comprend :

·         Installation de bâches (les damiers) et de tirages photographiques isolés.

·         Le travail des deux sculptrices.

·         Une bande son constituée de l’enregistrement sonore des sujets photographiés puis interrogés sur leur interprétation des bulles de savon.

·         Un moniteur vidéo pour que soient diffusés des films réalisés au Lesotho et une vidéo réalisée par les élèves du collège de Saint-Philippe lors de leur séjour avec leur professeur d’Arts Plastiques Nathalie GYATSO.

·         Des textes composés sur des kakémonos exposant la démarche des artistes, le lien qui unit ces différentes expressions artistiques, et une brève introduction au Lesotho.

·         Seront mis à disposition du public des photocopies des damiers. Clin d’œil au travail de Fred FOSTER et à ses blancs interactifs, le public est ainsi invité à prolonger les images. Ces réponses auront leur propre espace d’exposition.

 

En prolongement à l’exposition,

Dans cette logique d’un art qui fait lien et qui crée des résonnances, est prévue aux Editions réunionnaises, « Des Bulles dans l’Océan », la publication d’un bande-dessinée « Histoire de Bulles » : une mise en résonnance des photographies de N GYATSO avec le travail de l’artiste dessinatrice sud-africaine, Su OPPERMAN, s’appropriant à sa façon les bulles des photographies.

Autre possible développement : exposition à l’Alliance française de la ville du Cape où Su OPPERMAN réside. En parallèle à l’exposition des damiers et des dessins de Su et Emma,  sera présentée  la bande-dessinée.

Le public concerné :

Au Lesotho :

Il s’agit d’amener le public basotho à la rencontre de la création artistique, et ce par le biais de l’Alliance Française : il n’y pas de lieu d’exposition à Maseru, la capitale du Lesotho. La mise en place de l’installation est conçue comme une invitation à venir et à participer.

Amener à la création artistique par le biais d’une démarche photographique est ce que proposeront les ateliers de Nathalie GATSO au Lesotho.

A La Réunion :

 Outre les amateurs d’art, les curieux ou amoureux du continent africain, l’impact sur le public scolaire est prioritaire. Nathalie GYATSO, agrégée d’Arts Plastiques, amènera ses élèves participer, découvrir, s’interroger sur le Lesotho, les diverses pratiques artistiques ainsi que la place de la femme dans notre société, plus particulièrement sur la place de la femme en tant qu’artiste. Thakane LEROTHOLI et Migline PAROUMANOU elles-mêmes enseignantes dans les écoles supérieures d’art (école Internationale de Design à Maseru pour l’une, Beaux-Arts de La Réunion pour l’autre) interviendront auprès du public scolaire.

 

Les résonnances de ce jeu de dames se veulent diverses : la question de la place de la femme dans la société et de son rôle y sont posés. Il s’agit aussi de penser la création artistique comme porteuse de liens, de rapprochement. La découverte de ce petit pays qu’est le Lesotho, enclavé dans l’Afrique du sud sans avoir été touché par l’apartheid, est une ouverture souhaitée. Enfin, le rayonnement de la culture française apparaitra par l’exposition dans le cadre de l’Alliance française au Lesotho et la tenue d’un atelier de photographie.

Nous pensons qu’un tel projet peut être créateur de liens forts entre les différents espaces géographiques concernés et peut agir comme un appel à la rencontre, à l’entente.