
Prix Maintenon
Arts et cultureLe Prix Maintenon est une soirée culturelle au service du beau, dont le but est la promotion d'un art qui élève l'homme et la transmission d'une culture commune, en particulier aux jeunes qui en sont privés.
Nos actions en cours
Qui sommes-nous ?
Notre identité
Le Prix Maintenon est un jeune prix littéraire qui a pour ambition de promouvoir la belle littérature, persuadé que celle-ci est bonne en tant que
telle, surtout quand elle se rend accessible à tous, pour élever les hommes et leur donner une culture commune.
Il s'agit donc de récompenser une œuvre française qui n'appartienne ni à la littérature engagée ni aux prescriptions des éditeurs, car le plus souvent, les bons auteurs ne font pas de bruit.
C’est le Beau qui doit primer, qui seul peut sauver l’homme et le monde.
Ce Beau n’est pas seulement subjectif : nous considérons, à la suite d’Aristote, qu’une belle œuvre est une œuvre qui représente l’action (mimesis) dans le cadre d’une intrigue (mythos, c’est-à-dire assemblage harmonieux et téléologique des faits) dans une « langue relevée d’assaisonnements ».
Cette œuvre nous permet de dépasser l’apparente incohérence de notre vie en nous donnant à voir une action construite à partir d’une fin.
L'art, alors spéculaire et symbolique, nous oriente vers des réalités supérieures.
Notre projet
À cet effet, nous nous mettons sous le patronage de Madame de Maintenon, qui est tout à la fois la petite-fille d'Agrippa d'Aubigné, le poète baroque et guerrier ; l'épouse de Scarron, le libertin romanesque, et de Louis XIV, le Roi-Soleil ; la lectrice du Roman comique, le plus grand tour de force générique de ce temps, et la commanditaire d'Esther et Athalie, la synthèse la plus aboutie du catholicisme et du classicisme.
Malgré elle parfois, celle que ses amis des cercles littéraires nommèrent la belle Indienne fut au cœur de toute la littérature du plus français des siècles.
« On vante les temps passés, parce que l'imagination se nourrit de regrets comme d'espérance », écrivait-elle. Pour autant, et même pour cela, nous espérons fermement en la littérature de notre temps et nous souhaitons raviver la curiosité générale à son propos.
Le goût littéraire d’un grand nombre de Français a en effet été obscurci par une élite médiatique et culturelle déterminée à faire oublier l’idée de Beau dans l’art et la culture, à le marchander de plus en plus.
Cette soirée se veut donc un instrument de rayonnement de ce que la culture produit de mieux pour notre société.
Mais nous voulons aussi, à l’exemple de notre patronne, qui créa la Maison royale Saint-Louis pour l’instruction culturelle des jeunes femmes désargentées, mettre notre association au service de la transmission.
